Un million d’emplois utiles et non délocalisables. L’écologie, la solution !

Pour de l’emploi durable et partagé !

Les écologistes réfléchissent depuis longtemps à la raréfaction des matières premières, en particulier des énergies fossiles, ce qui fait et fera augmenter leur coût, aux pollutions que nous émettons, aux gaz à effet de serre qui dérèglent notre climat, et à l’urgence sociale.

Aussi vous proposent-ils une nécessaire conversion écologique de l’économie et de la société. Economiser l’énergie, moins polluer, ne pas prendre de risque avec le nucléaire, émettre moins de gaz à effet de serre, ce n’est pas reculer en arrière, c’est créateur d’emplois, de richesse, c’est prévoir le monde de demain.

Les grands secteurs concernés par ces créations d’emplois non délocalisables, utiles, dans des secteurs d’avenir, sont les énergies renouvelables, la filière bois, très importante en Auvergne, le bâtiment, le ferroviaire, le recyclage.

Par reconversion, nous entendons aussi ne pas leurrer les salariés dans des secteurs qui vont dans le mur comme cela a été fait pour le textile ou la sidérurgie, c’est à dire dresser avant des drames sociaux dans des secteurs fragiles, l’inventaire des savoir-faire et des compétences collectives pour envisager des objectifs utiles, compatibles avec un XXI° siècle, enfin écologique. Par exemple, quand l’AIA était menacée, une reconversion utile aurait pu être la durabilité et la maintenance de grande qualité de transports collectifs (train, tram, métro, bus..) à la place des aéronefs.

En terme d’emplois, la conversion que nous vous proposons permet très sérieusement un million d’emplois d’ici 2020, 600 000 d’ici la fin de la mandature, en 2017 :

-440 000 emplois dans la réhabilitation énergétique de 900 000 logements anciens ou actuels (malheureusement ! ), par an ; cela correspond à 260 000 emplois dans l’isolation, 130 000 dans les ouvertures, et 45 000 dans les systèmes de chauffage. L’efficacité énergétique va réduire les charges des locataires et réduire aussi nos importations de gaz et de pétrole (48 milliards d’euros en 2010).

-200 000 emplois pour la construction de 100 000 logements neufs supplémentaires par an, à basse consommation, cela va sans dire. C’est urgent : il manque 900 000 logements en France ; 3,6 millions de personnes sont mal logées.

-140 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables pour un objectif de 30 % de l’électricité et 35 % de la chaleur en 2020. La filière solaire permettra 80 000 emplois pour 20 gigawatt (1 actuellement) ; l’éolienne 40 000 pour 30 mégawatt (5 actuellement) ; la filière bois 15 000 et celle du biogaz 6 000 emplois.

-30 000 emplois dans les transports collectifs,

-75 000 emplois dans l’agriculture bio avec un objectif de 20 % de l’agriculture en bio

-290 000 emplois dans les services urgents à la personne : 90 000 pour la petite enfance, et 200 000 pour la dépendance et l’autonomie

Même si pour nous le P.I.B. n’est pas un indice pertinent de richesse, un tel plan augmente le P.I.B. de 0,9 %. Mais mais il ne fait descendre le chômage que de 1,5 point, il le porterait de 10 % à 8,5 %..

Aussi est-il urgent de partager le travail : nous voulons supprimer les exonérations sur les heures supplémentaires qu’a instauré Sarkozy, revenir à la retraite à 60 ans sans décote ni surcote, reconnaître les métiers pénibles qui bénéficient d’une durée moindre de cotisations, et encourager les entreprises et les salarié-e-s à aller vers les 32 heures.

Certes François Hollande, à la suite des accords avec Europe Ecologie les Verts a placé la conversion écologique et énergétique de l’industrie dans le premier de ses 60 engagements, mais si vous voulez une conversion de l’économie qui tienne compte à court et à long terme des défis de la planète, avec des objectifs ambitieux, réalisables, comme ci-dessus, votez pour un député Ecologiste !

Dans notre première circonsription, votez YVES REVERSEAU et DOMINIQUE SALLARD !

Le 5 juin dernier, les cinq candidat-e-s écologistes du Puy-de-Dôme ont invité Alain Lipietz : les solutions écologistes pour de l’emploi durable et partagé.