5 raisons pour sortir du nucléaire, et le moyen d’y arriver

Cinq raisons pour sortir du nucléaire

Le risque d’accident majeur : Il y a quatre grands pays nucléarisés : les Etats Unis, la Russie, le Japon et la France. Les trois plus grandes catastrophes sont Three Miles Islands en 1979, Tchernobyl en 1986 et Fukushima l’an dernier. Le nucléaire sûr n’existe pas. A qui le tour ? Qui est le suivant sur la liste ?

Des déchets qui sont radioactifs pour des milliers d’années, dont on ne sait que faire

Le mensonge de l’indépendance française : nous importons l’uranium du Niger, au détriment de l’environnement et des populations, du Kazakhstan, et du Canada.

C’est aussi une énergie fossile, on ne peut encore extraire de l’uranium qu’une cinquantaine d’années

Son coût exorbitant, si on n’écoute pas EDF mais si on tient compte de la recherche, de la construction des centrales (et des EPR!), de leur démantèlement à venir (pas encore au point), du traitement des déchets (pas encore inventé), … et de la couverture du risque qui pourrait arriver (imaginons un accident grave à Nogent sur Seine à côté de Paris, ou dans une centrale de la vallée du Rhône entre Lyon et Marseille, où nous étions une chaîne humaine de 60 000 personnes en mars pour demander la sortie du nucléaire). Un coût démesuré qui a bloqué la recherche et le développement des énergies renouvelables si bien qu’il faut se tourner vers l’étranger, l’Allemagne le plus souvent,pour trouver des équipements efficaces…

Sans parler du lien avec la prolifération des armes nucléaires, de la politique sécuritaire qu’elle engendre, de la production très centralisée qui devrait être relocalisée…

Comment en sortir ? Depuis longtemps, les Verts, devenus Europe Ecologie- Les Verts disent que c’est possible en s’appuyant sur trois principes : la sobriété, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables. Nous sommes ravis que les experts de l’association Négawatt viennent d’établir leur scénario Négawatt qui montre sans conteste la faisabilité d’une sortie en 20 ans. Les candidat-e-s EELV du Puy de Dôme les ont invités mardi dernier, 29 mai, pour vous le présenter.

Economiser l’énergie, ce n’est pas le retour à la bougie: à niveau de vie égal, un ménage allemand consomme 25 % moins d’électricité que les Français. Nous vous proposons de consommer en 2020 15 % de moins qu’en 2009, en travaillant l‘efficacité énergétique : en isolant mieux les logements ( 900 000 par an, ce qui génère 440 000 emplois), en luttant contre la surconsommation, en instaurant une tarification progressive à l’inverse de l’actuelle où ceux qui consomment le plus paient leur électricité moins cher, en faisant des audits des entreprises et industries, et du matériel à remplacer.

Développer les énergies renouvelables : nous vous proposons qu’elles donnent 40 % de l’électricité totale en 2020, et 35 % des besoins pour production de chaleur avec la biomasse et la géothermie. Ce sont 141 000 emplois d’ici 2020, 80 000 dans le solaire (pour 20 gigawatt, 1 actuellement), 40 000 dans l’éolien (pour 30 mégawatt, 5 actuellement), 15 000 fans le bois, 6 000 dans le biogaz, la méthanisation.

Nous pouvons ainsi arrêter chacun de nos 58 réacteurs après leurs trente ans de vie, ce qui amène une sortie totale en 2031.

Il est inutile d’engloutir des milliards d’Euros pour des centrales vieillissantes. La Cour des Comptes vient d’ailleurs de remettre en cause les sommes sous estimées qu’avance EDF pour la remise à niveau des centrales, leur futur démantèlement et le traitement des déchets.

Donc, soit on prolonge l’exploitation nucléaire, en assurant des risques réels liés au vieillissement des centrales, en engloutissant des milliards d’Euros pour des rafistolages, soit on amorce au plus vite une transition énergétique, en ne gaspillant plus, en utilisant d’autres énergies, renouvelables, nettement moins polluantes, aux coûts qui vont baisser, et créatrices de centaines de milliers d’emplois.

Votez pour un député écologiste pour que la France adopte la deuxième solution !

 

Le Japon vient d’arrêter le dernier de ses 54 réacteurs, il vient de faire une sortie subie et urgente du nucléaire ; nous vous proposons de penser et planifier une sortie choisie, programmée, raisonnable du nucléaire.

 

Anagramme Place de Jaude, en mémoire de Tchernobyl, avril 2012

La centrale nucléaire…

LE CANCER ET LA RUINE !!!