EELV rencontre Salah Hamouri et invoque avec lui le sort des prisonniers palestiniens en grève de la faim

IMG_1158

Ce vendredi 11 mai 2012, des élus et représentants d’Europe Ecologie Les Verts ont rencontré au Conseil régional d’Ile de France le jeune étudiant franco-palestinien Salah Hamouri (photo, quatrième en partant de la gauche) de passage en France, qui est resté sept ans emprisonné dans les geôles israéliennes avant d’être libéré en décembre 2011.

En présence de Michel Bock, Président de la commission Affaires Internationales et européennes au Conseil régional IDF, Jérôme Gleizes, membre du bureau exécutif d’EELV, Benjamin Joyeux, responsable de la commission Transnationale d’EELV, Nabila Kéramane, Emmanuelle Cosse, Jacques Picard et Claire Monod, conseiller(e)s régionaux EELV, Cécilia Joxe, membre du bureau de la commission Transnationale et Taoufik Tahani, membre du bureau national de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Salah Hamouri a livré un exposé terrifiant de la situation actuelle des prisonniers palestiniens.

Après avoir remercié les élus pour leur soutien tout au long de sa détention, Salah Hamouri a détaillé les terribles conditions d’incarcération des prisonniers politiques palestiniens : environ 4600 prisonniers politiques croupissent actuellement dans les geôles israéliennes. Parmi eux, 320 prisonniers sont en détention administrative, c’est à dire livrés sans droit à un procès équitable au bon vouloir des autorités. 400 prisonniers sont malades, dont 18 atteints du cancer et sans possibilité de soins adaptés, condamnés à une mort certaine. 123 prisonniers sont incarcérés depuis plus de 25 ans. Il y a également onze femmes et pire que tout, environ 200 enfants! L’incarcération de la sorte de mineurs est proprement inacceptable et nécessite notamment l’intervention de grandes ONG de défense des droits humains comme Amnesty International. Certains prisonniers sont en isolement total (dans une cellule de 2 mètres sur 3 enfermés sans aucun contact avec l’extérieur 23h/24). Les livres sont interdits, de même que la possibilité de faire des études.

Devant cette situation inacceptable, 1600 prisonniers ont décidé à partir du 17 avril de se livrer à une grève de la faim illimitée. Leurs revendications sont on ne peut plus simples et légitimes : fin des mesures d’isolement, accès à l’information et à la presse pour tous, arrêt des raids nocturnes, autorisation de visite des familles gazaouies à leurs proches et arrêt de la pratique de l’arrestation administrative.

Salah Hamouri a ensuite témoigné des mesures prises par les autorités pour tenter de faire cesser coûte que coûte cette grève de la faim : humiliations diverses, nourriture exposée devant les grévistes, marches de longues heures dans la cour afin d’affaiblir les organismes, transferts de plusieurs heures en bus en pleine chaleur, etc. Salah a décrit un véritable état d’urgence humanitaire pour plusieurs milliers de personnes désespérées.

Face à cette situation absolument inacceptable, Europe Ecologie Les Verts réaffirme clairement son soutien à ces grévistes de la faim.

EELV redemande à tous ses élus en France et au Parlement européen et à tous ses militants d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux autorités européennes et au futur premier gouvernement du nouveau Président François Hollande d’intervenir immédiatement auprès du gouvernement israélien par le biais de son ambassade à Paris pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent au minimum les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent et aucun mineur ne doit pouvoir continuer à être ainsi emprisonné dans la négation totale de toutes les conventions internationales de protection des droits de l’enfant.

Le gouvernement israélien ne peut se permettre de bafouer ainsi le droit international et il est du devoir absolu de la France et de la communauté internationale de la rappeler à ses obligations. La vie de milliers de prisonniers palestiniens en dépend de toute urgence.

EELV rencontre Salah Hamouri et invoque avec lui le sort des prisonniers palestiniens en grève de la faim

IMG_1158

Ce vendredi 11 mai 2012, des élus et représentants d’Europe Ecologie Les Verts ont rencontré au Conseil régional d’Ile de France le jeune étudiant franco-palestinien Salah Hamouri (photo, quatrième en partant de la gauche) de passage en France, qui est resté sept ans emprisonné dans les geôles israéliennes avant d’être libéré en décembre 2011.

En présence de Michel Bock, Président de la commission Affaires Internationales et européennes au Conseil régional IDF, Jérôme Gleizes, membre du bureau exécutif d’EELV, Benjamin Joyeux, responsable de la commission Transnationale d’EELV, Nabila Kéramane, Emmanuelle Cosse, Jacques Picard et Claire Monod, conseiller(e)s régionaux EELV, Cécilia Joxe, membre du bureau de la commission Transnationale et Taoufik Tahani, membre du bureau national de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Salah Hamouri a livré un exposé terrifiant de la situation actuelle des prisonniers palestiniens.

Après avoir remercié les élus pour leur soutien tout au long de sa détention, Salah Hamouri a détaillé les terribles conditions d’incarcération des prisonniers politiques palestiniens : environ 4600 prisonniers politiques croupissent actuellement dans les geôles israéliennes. Parmi eux, 320 prisonniers sont en détention administrative, c’est à dire livrés sans droit à un procès équitable au bon vouloir des autorités. 400 prisonniers sont malades, dont 18 atteints du cancer et sans possibilité de soins adaptés, condamnés à une mort certaine. 123 prisonniers sont incarcérés depuis plus de 25 ans. Il y a également onze femmes et pire que tout, environ 200 enfants! L’incarcération de la sorte de mineurs est proprement inacceptable et nécessite notamment l’intervention de grandes ONG de défense des droits humains comme Amnesty International. Certains prisonniers sont en isolement total (dans une cellule de 2 mètres sur 3 enfermés sans aucun contact avec l’extérieur 23h/24). Les livres sont interdits, de même que la possibilité de faire des études.

Devant cette situation inacceptable, 1600 prisonniers ont décidé à partir du 17 avril de se livrer à une grève de la faim illimitée. Leurs revendications sont on ne peut plus simples et légitimes : fin des mesures d’isolement, accès à l’information et à la presse pour tous, arrêt des raids nocturnes, autorisation de visite des familles gazaouies à leurs proches et arrêt de la pratique de l’arrestation administrative.

Salah Hamouri a ensuite témoigné des mesures prises par les autorités pour tenter de faire cesser coûte que coûte cette grève de la faim : humiliations diverses, nourriture exposée devant les grévistes, marches de longues heures dans la cour afin d’affaiblir les organismes, transferts de plusieurs heures en bus en pleine chaleur, etc. Salah a décrit un véritable état d’urgence humanitaire pour plusieurs milliers de personnes désespérées.

Face à cette situation absolument inacceptable, Europe Ecologie Les Verts réaffirme clairement son soutien à ces grévistes de la faim.

EELV redemande à tous ses élus en France et au Parlement européen et à tous ses militants d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux autorités européennes et au futur premier gouvernement du nouveau Président François Hollande d’intervenir immédiatement auprès du gouvernement israélien par le biais de son ambassade à Paris pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent au minimum les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent et aucun mineur ne doit pouvoir continuer à être ainsi emprisonné dans la négation totale de toutes les conventions internationales de protection des droits de l’enfant.

Le gouvernement israélien ne peut se permettre de bafouer ainsi le droit international et il est du devoir absolu de la France et de la communauté internationale de la rappeler à ses obligations. La vie de milliers de prisonniers palestiniens en dépend de toute urgence.

Europe Écologie Les Verts soutient les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Tel-Aviv_University_students_protest_unlawful_holding_of_Gilad_Shalit_by_hamas

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, 3 000 palestiniens ont été arrêtés par l’état israélien. Malgré la libération d’environ 1 000 détenus en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit, ils sont encore 4 400 à être emprisonnés, dont 200 enfants et une vingtaine d’élus, selon les chiffres donnés par le Secrétaire Général des Nations Unis.

Depuis le 17 avril, journée des prisonniers palestiniens, 1 600 d’entre eux ont entamé une grève de la faim illimitée. Ils ont été rejoints depuis par 400 autres. Ce mouvement d’une ampleur inégalée, qui touche les détenus toutes tendances politiques confondues, pourrait continuer de s’étendre. Parmi leurs revendications figurent la fin des mesures d’isolement de certains, l’accès à l’information et à la presse pour tous, l’arrêt des raids nocturnes, l’autorisation de visite des familles gazaouis à leurs proches et l’arrêt de la pratique de « l’arrestation administrative », qui touche aujourd’hui 320 personnes sans qu’aucune charge soit retenue à leur encontre.

Europe Écologie Les Verts souhaite apporter tout son soutien à ces grévistes de la faim qui mettent en danger leur propre vie afin de demander d’améliorer leurs conditions de détention et de mettre fin à l’arbitraire des arrestations.

EELV demande à tous ses élus en  France et au Parlement européen d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux  autorités françaises et européennes d’intervenir auprès du gouvernement israélien pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent.

Dans les prochains jours, la direction du parti et les élus EELV IDF rencontreront le jeune franco-palestinien Salah Hamouri, qui a passé sept ans dans les geôles israéliennes, afin d’échanger avec lui sur le sort des détenus palestiniens.

EELV  appelle tous ses militants à se rendre au meeting de soutien aux prisonniers palestiniens et aux grévistes de la faim à l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens  qui se déroulera à Paris en présence de Salah Hamouri le vendredi 11 mai à 19h à la Bourse du travail, 29 boulevard du temple,  75003 (Métro Filles du Calvaire).

Europe Écologie Les Verts

pour une société ouverte d’égalité, de droits et d’émancipation

Alain et moi étions hier soir à 18H 30 à l’action républicaine, après le saccage du local du front de gauche de Castelsarrasin par des graffitis racistes et xénophobes. Nous y avons porté notre volonté de vivre dans une société fraternelle, solidaire et juste, une société ouverte d’égalité, de droits et d’émancipation. Nous portons, l’égalité femmes -hommes au coeur de la transformation de la société,les mêmes droits et les mêmes lois pour les lesbiennes, les gays, bi, trans et hétéros ainsi que la pleine citoyenneté pour les personnes en situation de handicap. Les discriminations mettent en danger la cohésion sociale, nous mettrons en place une véritable égalité des droits pour les immigrés par un processus en continu de régularisation,le respect des droits fondamentaux des étrangers, la facilitation de l’accès à la nationalité française,l’application des conventions internationales,et la solidarité en transversalité.
Nous retrouverons les citoyens sur les marchés, aux pieds des logements sociaux, dans les associations et partout où ce sera nécessaire pour porter notre volonté de mettre en action la diversité dans la liberté, l’égalité et la fraternité.

Europe Écologie Les Verts soutient les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Tel-Aviv_University_students_protest_unlawful_holding_of_Gilad_Shalit_by_hamas

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, 3 000 palestiniens ont été arrêtés par l’état israélien. Malgré la libération d’environ 1 000 détenus en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit, ils sont encore 4 400 à être emprisonnés, dont 200 enfants et une vingtaine d’élus, selon les chiffres donnés par le Secrétaire Général des Nations Unis.

Depuis le 17 avril, journée des prisonniers palestiniens, 1 600 d’entre eux ont entamé une grève de la faim illimitée. Ils ont été rejoints depuis par 400 autres. Ce mouvement d’une ampleur inégalée, qui touche les détenus toutes tendances politiques confondues, pourrait continuer de s’étendre. Parmi leurs revendications figurent la fin des mesures d’isolement de certains, l’accès à l’information et à la presse pour tous, l’arrêt des raids nocturnes, l’autorisation de visite des familles gazaouis à leurs proches et l’arrêt de la pratique de « l’arrestation administrative », qui touche aujourd’hui 320 personnes sans qu’aucune charge soit retenue à leur encontre.

Europe Écologie Les Verts souhaite apporter tout son soutien à ces grévistes de la faim qui mettent en danger leur propre vie afin de demander d’améliorer leurs conditions de détention et de mettre fin à l’arbitraire des arrestations.

EELV demande à tous ses élus en  France et au Parlement européen d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux  autorités françaises et européennes d’intervenir auprès du gouvernement israélien pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent.

Dans les prochains jours, la direction du parti et les élus EELV IDF rencontreront le jeune franco-palestinien Salah Hamouri, qui a passé sept ans dans les geôles israéliennes, afin d’échanger avec lui sur le sort des détenus palestiniens.

EELV  appelle tous ses militants à se rendre au meeting de soutien aux prisonniers palestiniens et aux grévistes de la faim à l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens  qui se déroulera à Paris en présence de Salah Hamouri le vendredi 11 mai à 19h à la Bourse du travail, 29 boulevard du temple,  75003 (Métro Filles du Calvaire).

Europe Écologie Les Verts

Joëlle SIMONET salue l’élection de F. Hollande

L’élection de François Hollande ouvre une nouvelle voie pour notre pays. C’est une victoire pour tous les partisans d’une république plus démocratique, progressiste, ouverte et écologiste. Dans le Tarn-et-Garonne, les scores réalisés par la gauche sur les deux circonscriptions – et en particulier la seconde – sont encourageants pour les législatives à venir.

Pour autant, le résultat bien plus resserré que prédit est inquiétant. Le nombre de votes blancs record et le score très élevé réalisé par le candidat de droite battu, qui témoigne d’une adhésion encore très forte aux valeurs conservatrices et droitières qu’il a défendu et incarné, sont la preuve que la confiance des citoyens dans le personnel politique en place et le projet du PS n’est pas acquise.

Le président élu devra donc convaincre, il devra le faire par des choix clairs, initier des réformes structurelles et ne pas se reposer sur une seule majorité rose pale. Candidate d’une gauche ouverte, diverse et progressiste aux élections législatives dans la 2ème circonscription, je défendrai un projet économique et social soutenable, innovant, égalitariste et participatif. Alors que d’importants projets et  défis se présentent pour notre territoire (Golfech, LGV, gaz de schiste, OGM, région fruitière, agriculture, etc), ce projet sera aussi écologiste et durable, pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour les générations à venir.

Je m’engage dès aujourd’hui dans une démarche de sensibilisation à ces enjeux, dans un esprit de réconciliation des citoyen avec la politique, d’espérance aussi, en partant à la rencontre des électeurs, et en particulier des plus jeunes, qui ont voté ou auraient dû voter pour la première fois cette année. Car au-delà d’une majorité présidentielle plurielle, c’est bien de choix d’avenir dont il est question.

Volem viure al pais, e viure milhor !

 

Joëlle Simonet,

Candidate EELV-Partit Occitan d’une gauche ouverte, progressiste et écologiste dans la 2ème cic. de Tarn-et-Garonne.

L’élection de François Hollande est une victoire pour tous les écologistes

popup

Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la Présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Pour la première fois depuis vingt-quatre ans, un Président de la République est élu avec la volonté de mettre en oeuvre un projet de justice sociale et de transition écologique. La forte mobilisation des Françaises et des Français montre la détermination pour un changement profond de politique, que la nouvelle majorité ne devra pas décevoir.

Une chance pour la France : elle donne un coup d’arrêt aux pulsions de division, d’opposition des citoyens entre eux, au repli du pays sur lui-même, à la xénophobie, elle rend possible une relance du processus européen sur de bonnes bases.

Pour l’écologie : elle contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité.

Pour la justice sociale : elle entend réduire les inégalités fiscales et mobiliser le pays autour d’un grand effort pour l’emploi, le logement, l’éducation, la santé, l’égalité des territoires.

Pour la démocratie: elle favorisera un fonctionnement plus équilibré de nos institutions, une plus grande indépendance de la justice, de la presse et de l’administration, elle ouvrira la voie à l’établissement d’une part de proportionnelle à toutes les élections et au droit de votre des résidents étrangers aux élections locales.

Dans un contexte difficile de crises, les écologistes entendent prendre toute leur part à la réussite de la dynamique ainsi ouverte, qu’il faudra confirmer et consolider dans les jours et les semaines à venir :

  • Par un gouvernement d’action, commençant tout de suite à mettre en œuvre les orientations voulues par une majorité de français, préparant le retour de notre pays dans les rendez-vous internationaux, et en premier lieu le sommet de la planète terre de « Rio + 20 »
  • En donnant au pays une majorité parlementaire solide, conforme aux aspirations du 6 mai 2012, et permettant une véritable représentation des écologistes à l’assemblée…
  • En poursuivant la construction d’un puissant mouvement d’Écologie Politique, ouvert, populaire, capable d’un dialogue fort avec toute la société.

Paris le 6 mai 20 heures

Cécile Duflot Secrétaire nationale

Rencontre avec l’adapei 82 pour réaffirmer notre solidarité avec les handicapés mentaux

J’ai rencontré, vendredi matin, la présidente de l’ADAPEI du Tarn et Garonne Mme Taillades et Mr Giraudeau, ancien président.
L’ADAPEI du Tarn et Garonne regroupe plus de 400 familles, gère 11 établissements et services médicaux, emploie 225 professionnels et accompagne plus de 400 personnes handicapés mentales.
Ils lancent un appel national aux futurs députés pour réaffirmer l’esprit solidaire de notre pays. Il s’agit de 8 engagements prioritaires pour permettre aux personnes handicapés mentales d’être inclus dans une société qui change de regard sur leur différence. Ces engagements s’articulent autour d’une société accessible, d’un accès à la santé, de compenser réellement les conséquences du handicap mental, d’assurer l’accès à l’éducation, de rendre effectif le droit au travail, de répondre aux besoins des personnes handicapées mentales vieillissantes, de pérenniser les moyens des établissements pour maintenir la qualité des accompagnements et de permettre aux dirigeants associatifs bénévoles de concilier mission d’intérêt général et vie professionnelle.

Ce combat pour le droit à la différence est le mien. Je m’engage à porter ces engagements à l’Assemblée, une fois élue.

http://2012.unapei.org/

LE REVENU D’EXISTENCE :la première bonne idée du XXIème siècle ?

Qu’entend-on par là?

Il s’agit d’une somme, identique pour tous, versée à chaque individu quel que soit son âge , sa profession, son salaire ou ses « revenus ». Il est versé du fait que l’on est reconnu citoyen, non pour vivre mais parce que l’on est vivant .

Il remplace toute autre allocation, il est inaliènable.

Son montant reste  variable selon les hypothèses prises en compte, et peut aller de la satisfaction totale des besoins dits élémentaires à une somme d’environ 350€. Mais le montant pose beaucoup moins de problèmes que le concept lui-même.

Le financement et la mise en oeuvre sont des problèmes techniques, d’experts. Beaucoup d’économistes ont déjà réfléchi à ces questions et ont apporté des réponses de faisabilité.

Sur quoi le fonder?

Tout d’abord, être citoyen d’un état suppose que l’on partage l’histoire économique, technologique, culturelle de cet état, simplement du fait de notre naissance. Cette masse de savoirs peut être considérée comme une rente, au même titre que les richesses du sous sol. En être privé peut être considéré comme une exclusion.

Ensuite, comment ne pas voir que nous nous acheminons progressivement vers la fin du travail, du moins dans sa conception actuelle. Jeremy Rifkin avait déjà écrit un best-seller à ce sujet en 1997! Quand des robots sont capables de réaliser des interventions chirurgicales, comment imaginer que nous allons longtemps encore avoir besoin d’êtres humains pour fabriquer des vêtements, assembler des voitures ou enregistrer des paperasseries. Nous touchons donc au terme du plein emploi pour tous tel que nous le concevons; il ne reste alors que 2 solutions: la semaine de 4 jours, voire de 3 et le revenu d’existence.(certains pourraient envisager une 3ème hypothèse: la suppression des inactifs!)

Les objections principales.

A-Mais enfin, il faut bien travailler!

Remarquons d’emblée que le mot “travail” est  toujours corrélé à une notion de pénibilité, de douleur. Il dérive du nom d’un instrument de torture, se retrouve dans les douleurs de l’accouchement, on travaille du chapeau, on travaille la terre, on travaille quelqu’un au corps ; il n’y a rien de motivant là dedans, comparé à activité, œuvre et même emploi.

Cette part de douleur, de pénibilité liée à notre condition est confirmée par les écrits: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front” et” Tu enfanteras dans la douleur ». Nous devons bien admettre que l’un des buts de la civilisation est de  contester cet état. Toute notre histoire est jalonnée de tentatives souvent réussies d’alléger cette condition, voire de la supprimer.

Tout un chacun trouve normal et souhaitable de pouvoir accomplir le même travail avec moins d’efforts : personne ne remet en question la roue, la poulie, le moteur à  explosion.

Les progrès de la technologie nous amènent à constater le remplacement progressif des travailleurs non spécialisés par des machines; et il est évident que le meilleur reste à venir.

Nous pouvons donc envisager à court terme une société dans laquelle les tâches répétitives, automatiques seront totalement gérées par des automates.

Peut-on regretter le temps des poinçonneurs du métro (fut ce celui des Lilas), des standardistes des PTT (même jouées par Simone Signoret) ou des ouvriers rivés à leur machine façon Les Temps Modernes.

Quelles peurs, quelles croyances se cachent derrière nos difficultés à envisager la suppression des caissières de supermarchés, des conducteurs de métro, des guichetiers de banque et autres fonctions aisément remplaçables par une machine?

D’aucuns parleront de convivialité ou de lien social; ils sont bien faibles dans le “Bonjour, Merci, Au revoir” obligé et tiennent bien peu compte de ce qui fait la spécificité humaine, à savoir la capacité à imaginer, à créer, à innover.

Je penserais volontiers que cette croyance du “Il faut bien travailler”, veut surtout dire “Il faut bien travailler, si l’on veut avoir un revenu”.

B- Pas de revenu sans travail.

Il faut, en effet, chercher du côté de l’équivalence implicite posée entre travail et revenu: pas de revenu sans travail.

Les partis de gauche défendent la notion de” droit au travail”, certains veulent le faire figurer dans les droits de l’homme et se sont insurgés lors des débats sur le texte de constitution européenne contre son remplacement par “le droit de travailler”.

La revendication du droit au travail ne serait-elle pas plutôt une revendication de garantie de salaire et donc de survie. Sinon que prétend-on?  Que ce que nous appelons travail aide l’homme à s’épanouir, à exprimer sa personnalité, son essence? Que passer sa vie à la gagner est source de bien être, de plénitude, d’humanisation?

Osons regarder la réalité et voir autour de nous combien peu d’êtres humains approchant l’âge de la retraite souhaitent ralentir le temps ou en reprendre pour 10 ans! La très grande majorité aspire à s’arrêter, à profiter d’une retraite “bien gagnée”, pour, enfin, “faire ce qu’il me plait”.

Car, ce que nous appelons travail correspond trop rarement à ce qui nous plait.

Le travail, pour ceux qui semblent intoxiqués, ne sert bien souvent qu’à combler un vide existentiel, car, au moins là, on ne pense pas, on bosse, on se revalorise et on se réchauffe au contact des copains.  C’est rassurant pour tous, les salariés, les patrons et les dirigeants politiques.

Pour les autres, c’est un moyen de gagner sa vie, un boulot à faire, bon gré, mal gré.

La revendication du droit au travail en lieu et place du droit à un revenu vient du fait que depuis les origines de l’humanité jusqu’à la fin du siècle dernier environ, il n’y avait pas d’autre solution envisageable. La production de richesses nécessitait l’investissement de chacun, et toute nouvelle richesse crée trouvait facilement preneur. Nous étions dans une société de pénurie. C’est parce que je participais à la création de cette richesse nationale qu’il était juste que j’en perçoive une partie. Mon effort augmentait la richesse globale.

C’est ce qui explique le mythe de la croissance en tant que solution aux malheurs du monde. Et il faut bien admettre que la croissance a entrainé une amélioration évidente des conditions de vie dans nos sociétés occidentales avant de nous entrainer dans la phase actuelle où elle devient plus un problème qu’une solution.

Le passage dans une société d’abondance nous oblige à modifier notre point de vue.

La production suffisante des biens nécessaires ne dépend plus de l’activité permanente  de tous, mais simplement de l’activité de quelques uns.

Puisque ces quelques uns suffisent à produire ce dont tous ont besoin, nous devons bien admettre que certains n’ont plus besoin de participer à cette production là: il faut séparer travail et revenu.

C- Pas de travail= exclusion

Exercer un métier est, à l’évidence, une façon d’être intégré dans la société.   Le “fait -néant” est méprisé parce qu’il ne participe pas à l’effort collectif dont nous parlions précédemment. Il doit donc être exclu en tant que parasite.

De même, le chômage est parfois le début d’une descente progressive vers l’exclusion. Mais là encore, est-ce le chômage qui exclue ou plutôt l’oisiveté, l’isolement, l’absence de reconnaissance et de valorisation?

Le travail n’est pas, en lui même, source d’intégration. Il permet simplement d’établir des relations, de se valoriser, d’être reconnu, d’exister. C’est une façon simple, obligée, d’avoir des liens, de rencontrer les autres, de se frotter à eux.

Mais tout cela peut se faire sans l’intermédiaire du travail. Le milieu associatif fourmille de rencontres et de liens avec l’autre. Le travail reste, pour l’instant, la solution de facilité.

D- Il n’est pas moral de payer quelqu’un à ne rien faire.

Pas de travail, pas de salaire.

Pourquoi payer quelqu’un à ne rien faire alors que les autres travaillent?

Le paradoxe pourrait être : « justement, pour qu’il puisse chercher ce qu’il a envie de faire », sans être contraint d’exercer n’importe quel boulot. Nous n’avons plus besoin de lui pour remplir nos magasins de produits jetables, dont l’obsolescence est volontairement programmée.

Par contre, nous avons besoin de lui pour écouler la production de produits de base, pour permettre l’existence d’une économie durable préservant l’homme et la nature.

DE plus, cette idée peut paraitre immorale, que dire de la réalité qui fait que certains meurent de faim (environ 20000 par jour) dans un monde manifestement gorgé d’argent et de produits?

E-Sans travail, c’est la porte ouverte à n’importe quoi.

“L’oisiveté est la mère de tous les vices.”

Voir à ce sujet le florilège des objections faites contre le projet des congés payés en 36.

A ce moment là aussi, il était trés difficile d’imaginer ce que le développement des vacances allait entrainer comme richesses nouvelles et potentialités de réalisation personnelle.

Nous devons nous remettre dans ce même état d’esprit et oser envisager la multitude d’activités que pourrait générer cette initiative.

Et comment ne pas se poser la question: “Un être humain peut-il rester sans rien faire et si oui, combien de temps ?” Il n’y a pas de réponse définie et sûre, cela dépend probablement de notre foi en l’être humain.

Il faut peut être ici admettre que la dialectique ne suffira pas à nous déterminer et qu’il s’agit en fait d’un pari à priori sur les capacités de l’être humain. Les spécialistes du cerveau sont unanimes à dire que nous utilisons une partie très réduite de celui-ci dans notre quotidien. Le cercle vicieux commence là: ne connaissant pas ce dont nous sommes capables, nous nous contentons de faire avec ce dont nous avons l’habitude, ce qui nous satisfait pour l’instant, ce qui nous comble. Et le consumérisme ambiant actuel favorise cet état de choses qui lui profite bien en nous cantonnant au” du pain et des jeux”.

Nous devons donc faire un effort pour sortir du schéma actuel , notre paradigme, pour imaginer ce que pourrait être une société d’humains éduqués  dans une société de coopération plutôt que de compétition, de créativité plutôt que de productivité, d’imaginaire plutôt que d’efficacité. Certains en sont déjà à travailler sur une intelligence collective qui pourrait être bien différente de tout ce que nous connaissons.

La sûreté nucléaire ne doit pas faire débat

Centrale-nucleaire-Bugey

Greenpeace a aujourd’hui encore une fois fait la preuve que la sûreté des centrales françaises est largement insuffisante en menant une action sur la centrale du Bugey (limite Ain – Isère).

Immédiatement, EDF a mis en place une campagne de désinformation pour minimiser l’impact de cette action. EDF oublie évidemment de dire que le militant a déposé un fumigène sur un réservoir de stockage provisoire d’effluents très radioactifs pour signifier qu’un simple explosif aurait pu perpétrer des dommages aux conséquences très graves.

Plus généralement, cette action montre qu’un groupe d’individus organisés et mal intentionnés peut commettre un attentat aux conséquences terribles.

Greenpeace rappelle que la centrale du Bugey est l’une des plus vulnérables de France à une attaque aérienne. Rappelons qu’une explosion avec fuite radioactive sur cette centrale aurait pour conséquence l’évacuation définitive d’un territoire plus large que la région Rhône-Alpes et comprenant des villes aussi importantes que Lyon, Grenoble ou encore Genève…

Suite aux derniers exercices de sécurité « post Fukushima », les élus écologistes membres des Commission Locales d’Information auprès des centrales nucléaires avaient alerté l’Autorité de Sureté Nucléaire sur la quasi absence de prise en compte du facteur humain dans les simulations d’accidents (voir communiqué du 9/03/2012).

À ce jour, l’ASN n’a toujours pas répondu à notre courrier.

Au Japon, les questions de sûreté sont venues tragiquement sur le devant de la scène. Malgré la désinformation et la censure dont même le directeur d’AREVA s’inquiète, on sait aujourd’hui que ce pays devra accepter des conséquences irréversibles pour sa population en raison de l’exposition radioactive très élevée qu’elle subit à grande échelle
.
La sûreté nucléaire est l’enjeu le plus important des décennies à venir : il est plus qu’un enjeu économique ou social ; un véritable enjeu de civilisation.

Le nucléaire fait débat, et Europe Ecologie Les Verts revendique une sortie programmée du nucléaire. Mais la sûreté des installations ne doit pas faire débat : il est impératif que le prochain gouvernement refonde sur des bases sérieuses les protocoles de sûreté des installations nucléaires françaises.

Olivier Bertrand, conseiller général de l’Isère, coordinateur des élus EELV membres des CLI auprès des centrales nucléaires françaises
Catherine Brette et Claude Cassé, élus EELV et membres de la CLI du Bugey