Le bien-être animal fait partie de l’ADN des écologistes

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Michèle Rivasi a rencontré mercredi 8 mai à Lyon les associations de défense de la cause animale. Autour d’un déjeuner végétalien, la candidate a pu aborder avec une trentaine de représentants d’associations la question du bien-être animal et des leviers européens pour le défendre. L’occasion de découvrir les actions quotidiennes que mènent ces militants : information sur la fourrure, action pour des repas végétariens sur les campus, bagarre contre la vivisection, protection des grands singes d’Afrique et préservation de leur environnement…

L’occasion également de rappeler les engagements écologistes en la matière :

• Le soutien actif aux professionnels engagés dans des pratiques d’élevage, d’aquaculture ou de pêche respectueuses des animaux, et une meilleure valorisation des produits issus de ces élevages 

• L’amélioration de l’éducation à l’alimentation de nos concitoyen/nes et la promotion d’une alimentation à majorité végétale 

• Une information claire aux consommateurs sur les conditions d’élevage, d’abattage et sur les techniques de pêche des animaux, et du renforcement des critères relatifs aux conditions de vie des animaux pour les normes existantes (AB, AOC, etc.) et ce pour les productions nationales et les produits importés.

• L’interdiction rapide réelle de certaines pratiques comme les mutilations comme la castration à vif, la coupe des dents, etc. 

• L’amélioration globale des conditions d’abattage des animaux, limitant toutes les souffrances animales : mise en place d’abattoirs « de proximité », et d’abattoirs mobiles, modification des couloirs d’amenée et du poste d’abattage, en concertation avec les autorités religieuses pour un abattage avec étourdissement ;

• L’interdiction de la recherche à des fins de production d’animaux transgéniques et de leur commercialisation, ainsi que l’interdiction du brevetage d’animaux ;

• L’encadrement strict des conditions de travail des animaux utilisés en tant que force motrice en veillant à leur bien-être et les utilisant dans le plus grand respect,
dans un objectif de transition écologique.

• Le développement d’une recherche publique consacrée à l’élaboration et à la diffusion de méthodes substitutives à l’expérimentation animale

• La lutte contre toutes les formes de trafic et un meilleur encadrement des élevages et de la vente d’animaux de compagnie (par différents moyens : formation, traçabilité, suivi sanitaire, etc.)

• La limitation, la régulation et le contrôle du commerce d’animaux exotiques, sous forme de nouveaux animaux de compagnie, d’animaux destinés à l’expérimentation ou d’objets issus d’animaux, avec à terme leur interdiction 

• L’interdiction sans conditions de tout acte induisant la souffrance ou le mal-être d’animaux au prétexte d’activités de loisirs, culturelles, traditionnelles (combats de coqs, corrida …) ou d’œuvres artistiques

• Des mesures législatives attribuant un statut aux animaux sauvages dans le Code civil et des mesures de protection dans le Code l’environnement

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