Nationales, régionales, locales, les cultures de l’Europe s’enrichissent mutuellement. Ce patrimoine vivant et en perpétuelle mutation, où le traditionnel côtoie l’avant-garde, est à préserver. Les écologistes souhaitent que la culture et l’éducation devienne une compétence partagée de l’Union et des Etats membres pour développer une véritable culture européenne.
Le développement du numérique est un enjeu majeur pour les arts et la culture. Musique, spectacle vivant, littérature, arts plastiques… les pratiques changent. Contre les tentations d’un Hadopi européen qui opposerait artistes et usagers de la culture via Internet, il est important que l’Union européenne garantisse l’accès le plus large à la culture.
Car la révolution numérique offre aussi des opportunités inédites de création, de communication, d’échange… C’est une façon nouvelle de faire vivre la culture européenne.
Europe écologie demande le renforcement du soutien à la création et la diffusion des œuvres, ainsi qu’une plateforme web pour mettre en réseau les acteurs culturels européens.
La construction culturelle de l’Europe nécessite des liens étroits entre les acteurs qui, chaque jour, font vivre la culture. Les écologistes souhaitent favoriser les échanges culturels entre villes, régions, provinces… en intégrant la dimension territoriale dans les politiques culturelles extérieures des États membres.
Les fondations de la culture européenne s’expriment dans cette diversité. L’Europe doit la promouvoir en commençant par son premier vecteur : les langues étrangères.
Europe écologie propose la mise en place d’un programme européen d’apprentissage des langues des pays de l’Union, y compris les langues régionales et les langues de l’immigration.
La préservation du patrimoine implique des mécanismes de solidarité. Les pays les plus touchés par la crise – Grèce, Espagne, Italie – comptent sur leur territoire parmi les monuments les plus précieux d’Europe. Leur entretien, et parfois leur restauration, demande des moyens considérables.
Europe écologie demande la mise en place d’un fonds européen de solidarité pour la sauvegarde du patrimoine.