820 c’est 505+315. L’addition des populations de l’Union Européenne et des États-Unis.
C’est peu par rapport aux 7 milliards 208 millions d’êtres humains qui vivent sur Terre mais c’est beaucoup quand on sait que ce chiffre représente la moitié du PIB mondial.
820, c’est aussi 820 millions de citoyens qui n’ont jamais eu la possibilité de s’exprimer sur le TAFTA/TTIP : l’accord de grand marché qui va relier économiquement et bien plus encore les deux côtés de l’atlantique.
L’accord de libre-échange transatlantique c’est beaucoup de promesses, mais surtout des craintes : le culte du secret, l’influence des lobbies,et le modèle européen menacé sur des questions aussi variées que l’emploi, le droit à la vie privée, la protection de l’environnement, l’indépendance énergique ou encore la biodiversité.
Pour aller plus loin : ma tribune sur le TAFTA c’est ici
3 résponses à “820”
neyrinck
rendez vous justement a lille le 1er mai pour en discuter et convaincre locol EELV 11rue des ponts de comines a lille heure a confirmer
TRICOTET
Je suis quelque peu dubitatif quant à ce futur accord, lisant le point de vue de Monsieur Jean ARTHUIS, sénateur centriste, paru sur le site du Figaro, le 10 avril 2014, dans lequel il expose en 7 points les raisons de son refus de voir » Washington piétiner les intérêts européens, sans avoir le courage de les défendre avec fermeté »…C’est souvent ce qui ressort de la place de l-U.E. dans la défense de nos intérêts dans le monde, et plus proche de nous, géographiquement, la grande tiédeur envers l’Ukraine, qui ne demande que d’être aidée…pour lutter contre l’envahisseur qui ne prendra pas de gants pour s’arroger ce qui ne lui appartient plus depuis belle lurette…
Clarisse Heusquin
Bonjour,
Sur le TAFTA, nous, les écologistes sommes clairs, nous sommes opposés à ce traité. D’une part, il est négocié dans la plus totale opacité pour les citoyens européens et américains, nous n’avons donc aucune garantie sur ce qu’il résultera de ces négociations. D’autre part, avec le TAFTA nous risquons ne plus pouvoir mettre en place nos politiques publiques européennes quant aux OGM ou aux gaz de schiste par exemple.
Par rapport à l’Ukraine, tant que l’Europe dépendra des ressources gazières russes, aucune position forte de l’Union ne pourra être définie pour soutenir les Ukrainiens, c’est la raison pour laquelle, il es impératif de mettre en place une transition énergétique au niveau européen.
Sur ces deux sujets, si nous voulons construire une Europe des citoyens, transparente, démocratique et forte sur la scène internationale, nous devons faire un saut fédéral, c’est-à-dire donner à l’Union les moyens de ses politiques et aux parlementaires européens la responsabilité de les choisir à pied égal avec la Commission et le Conseil.