Le projet transports de Quimper Communauté au service de tous

8 septembre 11 in énergie, environnement, Mobilité, solidarité

JPB_0010932[1] Une collectivité doit mener une politique au service de tous. Elle doit oeuvrer dans l’intérêt général et ne privilégier ni stigmatiser aucune catégorie de population, ni aucune corporation.

Le projet transports de Quimper Communauté s’inscrit parfaitement dans cette perspective. L’agglomération met en place un agenda 21. C’est le moyen de prendre toute sa part pour relever les défis du 21ème siècle. Le projet transports et le schéma vélo de l’agglomération constituent la réponse de la collectivité dans le domaine des déplacements, qui est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre. L’objectif est donc que le plus grand nombre possible de déplacements se reportent de la voiture individuelle vers les transports en commun et les modes doux (vélo, marche à pied).

Le projet transports s’inscrit dans la durée : il répondra aux besoins de l’agglomération pour les décennies à venir, pendant lesquelles la population va augmenter, et les déplacements aussi. Il nous faut repenser la ville. Hormis le centre historique devenu piétonnier, la ville et le centre ville de Kemper n’ont pas bougé depuis les années cinquante. On en est encore aux années Pompidou qui disait : « il faut adapter la ville aux voitures ». Personne ne soutient cette idée aujourd’hui, nulle part. Et Kemper est une ville, et non pas un village avec une rue et une église, comme le disent certains.

La crise du stationnement qu’a connu Kemper cet été n’a rien à voir avec le projet transports. Elle est due à un gros chantier très perturbant et à l’absence de parkings de périphérie, comme il en existe dans toutes les villes touristiques : Saint Malo, La Rochelle, Arcachon, par exemple, où ça marche très bien.

Il faut tirer les enseignements de la crise de cet été. J’ai demandé qu’on étudie la possibilité de mettre en place l’été prochain une solution de ce type qui soulagerait le centre ville dans l’intérêt de tous : un parking au sud de la ville relié au centre par un bus bien cadencé.

Plus généralement, l’étude sur le stationnement doit être reprise en tenant compte des données de cet été. Il serait plus cohérent que les deux dossiers du transport et du stationnement soient menés conjointement. C’est d’ailleurs une revendication du GART (Groupement des Atorités Responsables du Transport) : confier cette compétence à la même collectivité.

Concernant la prochaine enquête publique, des mesures de compensation sont bien sur nécessaires et doivent être présentées dans le dossier de l’enquête. Et nous devons prendre en compte toutes les situations sans oublier les actifs, les personnes qui travaillent pour lesquelles le stationnement payant en ouvrage n’apporte pas de réponse. Prenons le temps de la réflexion et de la concertation. Il faut savoir faire preuve de pédagogie autant que de détermination.

Jean-Pierre Bigorgne

Vice-Président de Quimper Communauté en charge des transports

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