Pollution



  1. Toujours plus de poussières

    La Rochelle, 2 Octobre 2017 Lors du dernier Conseil Municipal de La Rochelle, les élus écologistes se sont opposés au projet de l’Etablissement Vraquier de l’Atlantique (EVA) de construction de nouveaux silos et installations de stockage en vrac de céréales sur le terminal de l’anse Saint-Marc, au sein du Grand Port Maritime (GPM). Ainsi, le céréalier vise un transit annuel de 90 000 T de produits, qui dégagent, rappelons-le, des poussières inflammables, ce qui justifie la demande d’une nouvelle Installation classée soumise à enregistrement (ICPE). …

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  2. Lettre ouverte à monsieur le préfet de Charente-Maritime après la pollution aux hydrocarbures de Picoty

    Le 30 Janvier dernier la société des essences PICOTY a informé vos services qu’une fuite d’essence SP95 provenant d’une canalisation souterraine reliant une cuve au poste de dépotage camions, s’était répandue dans le sous-sol du site industriel et probablement au-delà de ce dernier étant donné l’importance du volume écoulé. A cet égard, sachant que l’industriel effectue des bilans matière tous les 10 jours, on peut raisonnablement penser que ladite fuite s’est déclenchée avant le 30 Janvier.   …

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  3. Marche mondiale contre Monsanto à La Rochelle

    Le 23 mai 2015, les citoyens du monde entier, dans une cinquantaine de pays et plus de 25 villes françaises, ont marché contre Monsanto et consorts (Bayer, Syngenta, les multinationales des OGM et des pesticides). Toutes et tous étaient dans la rue pour condamner ce modèle agricole accro à la chimie et aux manipulations du vivant, imposé au détriment des peuples et des paysans qui les nourrissent ! …

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  4. Erika : Repenser le droit pour une meilleure justice !

    Le verdict sera donc rendu le 25 septembre prochain. Mais quelle que soit la décision prise par la Cour de cassation, les rebondissements juridiques de ces dernières semaines montrent à quel point le droit en vigueur en 1999, date du naufrage, était faible. Depuis, les réformes se sont succédées, sans pour autant résoudre toutes les contradictions soulevées par l’Avocat général dans ses conclusions du 6 avril. …

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  5. EELV demande au préfet de mettre hors service un réservoir de la centrale de Civaux

    EELV demande au préfet de mettre hors service un réservoir de la centrale de Civaux. Au début du mois de janvier 2012, une fuite d’effluents radioactifs contenant du tritium a pollué la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux. Une inspection de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a montré que la fuite provenait d’un réservoir et de son bassin de rétention qui n’étaient pas étanches et présentaient fissures, écaillages et cloques. Le 24 janvier, l’exploitant, EDF a été mise en demeure par l’ASN de rendre ce réservoir étanche sous dix jours. Les méthodes utilisées par EDF, qui consisteraient à appliquer un simple gel de type silicone sur un béton humide chargé d’effluents radioactifs présentant fissures, écaillages et cloques, sont-elles acceptables ? Non si l’on en croit l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire qui préconise, pour se simples locaux destinés à la manipulation du tritiumque « le revêtement des sols, murs, des plafonds et des surfaces de travail doit être en matériau lisse, imperméable, sans joint et facilement décontaminable ». Les groupes locaux EELV de Poitiers et de Châtellerault adressent aujourd’hui un courrier au préfet de région et au président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire afin de rappeler que les méthodes mises en œuvre par EDF ne semblent pas appropriées et qu’il convient de déqualifier le réservoir incriminé tant qu’il n’aura pas fait l’objet d’une réparation sérieuse et pérenne. Il en va de la protection de l’environnement et des habitants de la Vienne. …

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  6. Une fuite de tritium à la centrale de Civaux pollue la nappe phréatique

    Une fuite de tritium à la centrale de Civaux pollue la nappe phréatique Le 13 janvier, des analyses réalisées par EDF dans la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux ont révélés une concentration inhabituelle de tritium, un nucléide radioactif produit par la centrale. Cette information n’a été reconnue que le 18 janvier dernier, qui plus est avec discrétion, sur le site internet d’EDF de Civaux. Elle est accompagnée de précisions qui se veulent rassurantes en indiquant que « L’eau de cette nappe phréatique ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable ni pour les besoins agricoles. » Or, n’importe quel hydrogéologue sait qu’une nappe phréatique peut présenter des résurgences et qu’elles participent à alimenter nos cours d’eau ou bien d’autres nappes phréatiques. En l’absence de contamination, le taux aurait dû être de l’ordre de 8 becquerels par litre. Les analyses du 13 janvier ont enregistré un taux 67,5 fois supérieur atteignant 540 becquerels par litre. Même si selon le service de communication de la Centrale, cette concentration demeure 15 fois inférieure au seuil de potabilité de l’eau défini par l’organisation mondiale de la santé (OMS), il y a tout lieu de s’interroger sur l’origine inquiétante de cette pollution au tritium. N’existe-t-il pas de double ou triple cuves pour contenir ces effluents et une surveillance spécifique ? À ce jour l’origine de la fuite ne se semble pas avoir été détectée ce qui veut dire que la concentration en tritium de la nappe est toujours susceptible d’augmenter. …

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