1. Motion de synthèse adoptée au Congrès d’EELV à la Rochelle

    Du Brésil à l’Allemagne, l’écologie politique s’impose comme une nouvelle voie La crise globale du système économique et financier a montré l’épuisement des recettes traditionnelles, qu’elles soient libérales ou social-démocrates. Ces modèles économiques productivistes ont démontré leur inefficacité : à l’accroissement mondial de la pauvreté répond également celui des émissions des gaz à effet de serre et l’effondrement de la biodiversité. Les sommets mondiaux qu’ils soient économiques ou climatiques ont confirmé l’incapacité d’un système économique reposant sur une croissance infinie à réagir face à ces urgences. Devant un monde que l’on épuise il est aujourd’hui de la responsabilité des écologistes de dessiner les contours de celui qui doit naître. Alors que des millions de citoyens désertent les urnes et renoncent à participer à la vie politique, notre projet doit permettre de rétablir la confiance et de réconcilier les citoyens et les citoyennes entre eux. …

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  2. Italie : L’Europe se libère du nucléaire quand la France s’enferme dans ses dogmes

    Communiqué du 13 juin 2011 Aujourd’hui les Italiens ont confirmé par une écrasante majorité, leur refus du nucléaire, effectif depuis le référendum de 1987. Cette consultation est d’ailleurs la première depuis 16 ans à atteindre le quorum de 50% nécessaire.Il s’agit aussi un désaveu pour l’industrie nucléaire française qui espérait vendre des EPR à l’Italie. Après la décision de la Suisse et de l’Allemagne de s’affranchir du nucléaire, cette industrie voit à nouveau ses perspectives se confronter à une réalité tournée vers l’avenir.La France a parié très gros sur l’EPR en acceptant de le vendre à perte en Finlande ou en imposant la création d’un réacteur inutile à Flamanville.Dans le même temps, notre pays sacrifiait sa filière renouvelable en contraignant le développement de l’éolien ou en imposant un moratoire absurde sur l’énergie photovoltaïque. Aujourd’hui la politique énergétique de la France se fourvoie dans l’impasse atomique.La responsabilité politique doit exclure tout risque nucléaire aux populations. La sortie progressive du nucléaire nécessite un programme volontariste d’économies d’énergies, d’efficacité énergétique et de développement des renouvelables. Cette sortie du nucléaire sera, comme dans le reste de l’Europe, fortement créatrice d’emploi pour les pays qui se libèrent des dogmes atomiques pour élaborer les politiques énergétiques adaptées au monde de demain.Europe Ecologie-Les Verts souhaite que l’exemple italien soit révélateur pour les pays voisins dont la France, qu’une autre politique énergétique est possible, respectueuse de l’environnement et véritable gage d’une souveraineté énergétique.Cécile Duflot, Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts …

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  3. Samedi 11 juin 2011 – 3 mois de Fukushima

    Le 11 juin prochain, trois mois se seront écoulés depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les réacteurs accidentés continuent à rejeter des quantités massives de produits radioactifs dans l’environnement. Au Japon, la société civile s’est élevée contre l’industrie nucléaire et ses mensonges couverts par les autorités. Elle appelle à une journée d’action internationale de grande ampleur contre cette énergie qui détruit l’être humain et son environnement. En France aussi, cette industrie utilise les mêmes mensonges pour nous imposer ses centrales, malgré leurs fragilités face aux risques naturels (sécheresse, crues, séismes…), aux risques d’attentats et aux erreurs humaines. De plus, elle est toujours incapable de traiter ses déchets qui restent à la charge des générations à venir. …

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  4. Nucléaire : la France s’isole encore plus

    Communiqué de presse du 31 mai 2011 La décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire sonne comme un désaveu pour le gouvernement français. En engageant la transition de son système énergétique, notre voisin entame une révolution industrielle que la France va rater et dont elle payera le prix à court terme. L’Allemagne compte déjà 400 000 emplois grâce aux énergies renouvelables, contre 50 000 à 80 000 pour le nucléaire en France.Ce secteur constitue une force de frappe industrielle qui fera défaut à la France, les pays se désengageant de l’atome au profit des renouvelables étant de plus en plus nombreux. Après avoir raté le train des renouvelables, la France va rater le train du démantèlement. L’expertise en la matière se trouvera en Allemagne.Après Fukushima, dire comme le fait Anne Lauvergeon que la sortie du nucléaire est « politique » n’a pas de sens. Le choix du nucléaire n’est-il pas lui aussi un choix politique ? un choix dicté opaque, anti-démocratique, en dépit de l’intérêt général, de la sécurité, de la prospérité.Mme Merkel, après avoir décidé en novembre 2010, la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires allemandes, est revenue à la décision prise en 2000 par les Grünen alors au gouvernement. Ceux-ci d’ailleurs ne manquent pas de souligner que compte tenu des avancées de renouvelables dans leur pays (17 % aujourd’hui contre 12 % prévus à la même date dans le plan de 2000), Mme Merkel aurait pu aller plus vite dans le démantèlement. Alors que l’Allemagne prépare l’avenir, la France demeure engluée dans un modèle énergétique à contre-courant des évolutions économiques en cours, dépassé et dangereux.Djamila Sonzogni, Porte-parole 06 72 16 84 35 Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

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  5. Tests de résistance sur les centrales nucléaires : la France tente d’imposer à l’Europe le moins disant sécuritaire

    Alors que l’Union européenne est en train de finaliser ses tests de résistance, Yannick Jadot et Michèle Rivasi, députés européens Europe Ecologie – les Verts, au nom du groupe des Verts / ALE, appellent le commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger à résister à la stratégie du \ »moins disant sécuritaire\ » que la France tente d’imposer à l’Europe sur les \ »stress tests\ » sur les centrales nucléaires.Au contraire, le Commissaire doit défendre la prise en compte la plus large possible des risques, l’indépendance de l’expertise et la pleine participation à la définition des critères des Etats membres qui ont choisi de ne pas avoir de centrales ou de les fermer.Les deux eurodéputés ont réagi suite à l’intervention du commissaire devant le Parlement européen le mardi 10 mai 2011: \ »Le Commissaire Oettinger doit garantir la crédibilité des tests de résistance, afin d’imposer les normes les plus strictes de sécurité, minimiser le risque nucléaire en Europe, sachant que ce risque ne disparaîtra qu’avec la sortie progressive mais déterminée du nucléaire. Surtout, il doit affirmer son autorité face aux assauts des pays pro-nucléaires qui veulent faire de cet audit un pur exercice de communication sans remise en cause quelconque des centrales existantes ou futures.La France a pris le leadership de ce lobby en tentant d’imposer cette semaine le moins disant nucléaire à l’Europe. Alors que l’Union finalise la définition des critères, l’Autorité de Sûreté Nucléaire française vient de publier ses propres critères de tests de résistance. Non satisfaite de ce mépris vis-à-vis du processus européen, la Franceutilise l’Association des Autorité de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (WENRA), qui ne réunit que des pays nucléaires, pour vider de son contenu les recommandations européennes en matière de sûreté qui doivent être discutées à Bruxelles, les 12 et 13 mai prochains, lors de la réunion de l’ENSREG (groupe européen des autorités de régulation dans le domaine de la sûreté nucléaire), qui comprend aussi les pays nonnucléarisés.Nous demandons au Commissaire Oettinger, au nom de la Commission, de maintenir le cap qu’il a présenté et d’afficher une détermination plus forte vis-à-vis du Conseil, et notamment :- de rappeler la France à l’ordre et de refuser sa stratégie de fait accompli pour imposer sa loi nucléaire à l’Europe. La Commission ne peut rester silencieuse face à des tests inutiles et biaisés.-de défendre dès jeudi à Bruxelles la prise en compte la plus large des risques qu’il a mentionnés, en particulier attaque informatique, attentat terroriste et chute d’avion. Il est scandaleux que les autorités françaises excluent ces derniers risques. En effet il est prouvé qu’aucun réacteur, y compris l’EPR, ne résisterait à une telle chute d’avion. Pire, les piscines de combustibles usés, qui ne bénéficient d’aucune protection particulière, sont dramatiquement vulnérables, comme le prouve la catastrophe de Fukushima.Enfin, comment imaginer que ces tests de résistance soient réalisés par les mêmes autorités et experts que ceux qui les pratiquent habituellement. Les tests ne seront crédibles que s’ils sont menés et contrôlés par des experts internationaux indépendants.C’est à ces conditions que le risque nucléaire sera réduit. Mais seul l’engagement ferme et responsable dans la sortie du nucléaire y mettra fin.\ » …

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  6. L’UE doit protéger les travailleurs du nucléaire

    Posté par Equipe parlementaire • Dans la catégorie Activités parlementaires,commission emploi – affaires-socialesDepuis quelques semaines, hommes politiques et journalistes n’ont que ce mot à la bouche : Fukushima. L’ampleur de la catastrophe causée par le séisme a relancé le débat sur la sortie du nucléaire, au point de faire bouger les lignes dans un paysage politique français traditionnellement très pro-nucléaire.Au Parlement européen, la question du nucléaire est aussi à l’ordre du jour, mais pas forcément là où on l’attend le plus. Ainsi, le groupe des Vert/ALE a connu une petite victoire au sein de la Commission Emploi et Affaires sociales le jeudi 14 avril dernier. Nous avons en effet adopté à une large majorité le projet d’avis de ma collègue députée Verte britannique Jean Lambert sur le projet de directive concernant la gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs.En adoptant ce texte, notre commission espère pouvoir pousser la Commission européenne à agir dans le sens d’une plus grande protection des travailleurs qui sont au contact de déchets radioactifs ou de combustibles usés.Premier combat dans la longue liste de nos amendements : obtenir le changement de la base juridique proposée par la Commission européenne. Actuellement basée sur le traité Euratom, nous demandons à ce que la directive ait pour base juridique le traité de Lisbonne le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE). En effet, la question du traitement des déchets radioactifs doit se rattacher aux questions de santé et de sécurité au travail, qui relèvent des compétences de l’Union européenne et non d’Euratom. Notre demande n’est pas anodine. Si elle venait à aboutir, les députés européens auraient alors un véritable pouvoir d’action en devenant co-législateurs aux côtés du Conseil, dans le cadre de la procédure de codécision.Le texte de Jean Lambert demande également une définition plus large des termes « combustibles usés » et « déchets radioactifs » afin d’intégrer le plus grand nombre possible de travailleurs, en partant de la phase de traitement jusqu’au site de transport des déchets. Les questions de formation, du suivi médical des travailleurs y sont également soulignées, ainsi que celle de la responsabilité à très long terme de la gestion des déchets radioactifs.La prochaine étape au Parlement européen passera par la commission de l’industrie, la recherche et l’énergie, qui doit maintenant prendre en compte nos propositions. La bataille sur la question du nucléaire se mène sur tous les fronts et les députés européens viennent de démontrer qu’ils savaient sortir des positions rhétoriques pour proposer de véritables avancées. Espérons que nous pourrons sauver ces acquis dans les prochaines étapes de négociations pour protéger tous les travailleurs du nucléaire. C’est une question de justice sociale et environnementale. …

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  7. Les leçons de Tchernobyl n’ont pas été tirées

    En 1986, le 26 avril, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Pour la communauté scientifique, aucun doute ne subsiste quant au lien entre cette catastrophe nucléaire et l’inversion des courbes de croissance dans les régions directement concernées par l’exposition à la radioactivité. En particulier en Biélorussie, où l’on assiste à une « hécatombe » démographique avec un taux de croissance de – 5,9 %.Alors que la natalité est en chute libre, les données sur la mortalité atteignent des valeurs inquiétantes, essentiellement en raison de pathologies cardiovasculaires et de cancers dont le nombre croît chaque année. La baisse de la natalité est, elle, liée à des troubles du fonctionnement des systèmes reproductifs – féminin et masculin – et à des pathologies lourdes affectant le développement embryonnaire et foetal. Tchernobyl a aggravé l’état de santé de personnes au métabolisme perturbé et au génome fragilisé parce que contaminées pendant vingt-cinq ans par des radionucléides, en particulier du Cs-137.Les gouvernements de l’ex-URSS puis de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Russie, se sont montrés incapables de gérer les problèmes posés par l’accident de Tchernobyl. L’une des causes majeures de l’échec réside dans l’absence d’informations objectives concernant l’impact des agents radioactifs sur la santé humaine. La censure de l’information s’explique en grande partie par la collusion entre le lobby nucléaire et le régime autocratique de la Biélorussie.A l’heure où la centrale de Fukushima continue de déverser – et pour un certain temps encore – des radionucléides dans la biosphère, rappelant la contamination causée par l’explosion de la centrale de Tchernobyl vingt-cinq ans auparavant, la mise en oeuvre de mesures de radioprotection dans ces zones s’impose de toute urgence. Pendant des années, l’aide européenne était exclusivement orientée sur la sécurisation du site de Tchernobyl et de son sarcophage. Le 19 avril, la Commission européenne a d’ailleurs promis 110 millions d’euros supplémentaires. Il est néanmoins essentiel de consacrer une partie des financements à des projets sanitaires.Il va sans dire qu’aucun système de radioprotection n’est efficace en termes de prévention des maladies invalidantes et mortelles sans actions politiques concrètes ni diffusion correcte de l’information.Ce point est crucial. Même si le nombre « d’anomalies » entourant la catastrophe de Tchernobyl n’a rien à voir avec la situation rencontrée dans les pays démocratiques, l’accès à une information impartiale ne va pas de soi.Nous l’avons constaté une fois de plus au moment de l’accident de Fukushima. Or, dans le cas d’accidents nucléaires, ce principe est littéralement vital !Les alternatives existentOn mesure dès lors toute l’importance du Centre d’analyse et de coordination « Ecologie et santé » de Kiev. Parmi ses fonctions, l’évaluation objective de la situation dans les territoires contaminés et la mise en place de dispositifs de protection pour les populations et les secouristes en cas d’accidents nucléaires. Egalement, la création d’un centre de réadaptation pour les personnes affectées par l’accident de Tchernobyl, dont les centaines de milliers de « liquidateurs » qui se sont sacrifiés pour épargner à l’Europe une contamination encore plus étendue. Cette institution dispose désormais d’une expertise et de connaissances inédites dans la prévention et la réadaptation des personnes souffrant de maladies radio-induites.Un projet pilote d’autant plus précieux qu’il peut servir pour d’autres régions contaminées et, au pire, dans d’autres cas d’accidents nucléaires mais également être dupliqué dans la région de Fukushima. La technologie nucléaire et les conséquences de la radioactivité constituent une menace réelle pour l’homme.Si l’on arrête de se voiler la face, on comprend vite combien la course à l’armement nucléaire et le développement du nucléaire civil sont insensés. Même si les frontières françaises semblent avoir des vertus magiques leur permettant d’arrêter le nuage radioactif de Tchernobyl ou, dans un tout autre registre, les trains de réfugiés nord-africains en provenance d’Italie, de plus en plus de citoyens sont conscients des risques liés à cette technologie.Aux séquences tragiques des accidents de Tchernobyl et de Fukushima s’ajoutent tous ceux qualifiés de « mineurs » mais également les questions non résolues des déchets radioactifs et du démantèlement des centrales. Outre le fait que cette technologie d’arrière-garde continue de ponctionner les fonds publics de manière vertigineuse, les conséquences sur l’homme de l’exposition directe et indirecte sont telles qu’elles nous obligent à envisager sérieusement la sortie progressive du nucléaire.Une sortie qui n’est plus simplement « un rêve d’illuminés » mais une option politique crédible pour certains gouvernements dont l’Allemagne qui, rappelons-le, figurent en tête des économies mondiales, loin devant la France…Les alternatives au nucléaire existent, comme l’ont démontré depuis longtemps les organisations environnementales, mais aussi de nombreux chercheurs et ingénieurs de renom, à l’instar des instigateurs du scénario négaWatt. Alors que nous disposons des technologies nous permettant de sortir du nucléaire tout en respectant nos engagements climatiques d’ici à 2050, certains Etats s’obstinent à entretenir le mythe de sa renaissance.Le futur énergétique de l’Europe et la réduction des gaz à effet de serre dépendront des investissements que nous ferons dans les dix ans à venir. A nous de savoir si, dans ce rapport de force entre les promoteurs du nucléaire et ceux des énergies renouvelables, nous préférons nous tourner vers cette « bonne vieille » technologie nucléaire ou au contraire vers des technologies qui nous permettront de construire un futur durable et responsable.——————————————————————————–Yuri Bandajevsky est professeur d’anatomo-pathologie ; recteur de l’université de médecine de Gomel (Biélorussie).Michèle Rivasi est députée européenne ; fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl.Daniel Cohn-Bendit est président du groupe des Verts au Parlement européen. …

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  8. Tchernobyl, 25 ans.

    Sinistre anniversaire que celui de Tchernobyl.A l’époque, en 1986, nos autorités de veille avaient menti sur la contamination transfrontalière. Le procès demandé par les victimes françaises de cancers de la thyroïde est toujours attendu…tandis que des membres de l’académie des sciences volent au secours du Professeur Pellerin, dissimulateur.A l’époque, nos tenants du nucléaire s’étaient drapés dans la « qualité » de nos installations pour mieux pointer « l’incompétence » des russes… Depuis, Fukushima a prouvé que l’improbable est d’actualité, et que la mise en échec d’une technologie, fût-elle moderne comme au Japon, engendre des dommages étendus dans l’espace et dans le temps. Les dégâts du tsunami trouveront remédiation. Ceux de Fukushima compromettent pour des décennies de vastes territoires.L’Ukraine et le Bélarus ont ainsi des régions condamnées, contaminées, dont les populations ont été plusieurs fois évacuées, toujours plus loin. Champignons, fruits forestiers, gibiers, continuent de contaminer les nouvelles générations. Les organismes révèlent les effets des faibles doses par des pertes d’immunité acquises, des pathologies et même encore des malformations.Ces deux catastrophes, Tchernobyl et Fukushima, ainsi que le chapelet d’incidents français (Tricastin, Cadarache, etc.) remettent en cause l’approche probabiliste, qui nous annonçait l’éventualité limitée d’un accident à 1 pour 1 000 000 de cas.Les drames induits démontrent le danger, et non plus seulement le risque, de la filière nucléaire. Danger pour les bassins de population, danger diffus pour la planète (comme les radionucléïdes dans la chaine alimentaire océanique), danger pour la paix.Le détournement de l’argent de la recherche en énergie au seul profit du nucléaire (95%) est d’autant plus coupable, car ce mécanisme a retardé les innovations solaires, éoliennes, hydroliques, et surtout les économies d’énergie. La France prend à la fois une responsabilité grave de diffusion d’une technologie couteuse et mortifère, et un retard industriel considérable sur les renouvelables et l’efficience.Oui, il faut sortir du nucléaire. Résolument. …

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  9. De l’obsolescence au sur-usage.

    Le consumérisme est devenu le maître mot de notre société productiviste. Les états, les décideurs nous incitent à consommer afin de soutenir la croissance ! Cette fameuse croissance qui nous dirige droit dans le mur. Un mur d’incohérences dont nos citoyens semblent remplir leur vie, conditionnée à assouvir le désir du moment. Cette incitation au consumérisme développe l’individualisme. Les conséquences socio-environnementales sont accrues par la mondialisation. Pour favoriser ce consumérisme, le capitalisme a inventé deux outils : l’obsolescence programmé ou non et le sur-usage. Au XXe siècle, des chefs de très grandes entreprises ont imaginé qu’il serait plus profitable de limiter la durée de vie des biens de consommation : c’est l’obsolescence programmée. Des hommes et des femmes ont fait de longues études d’ingénieur pour consacrer leur temps à limiter la durée de vie des biens de consommation. Ainsi les ampoules à filament de tungstène virent leur durée de vie passer de 2500 heures avant la Seconde Guerre mondiale à 1000 heures. Les imprimantes disposent d’une puce électronique qui limite leur durée de vie. Les exemples d’obsolescence sont si nombreux. La mondialisation accentue le phénomène par la vente d’objets très bon marché et de qualité parfois déplorable, contribuant de surcroît à la désindustrialisation de l’Europe. Dans le même temps tout est fait pour favoriser la surconsommation. Plus on consomme d’eau et plus le prix au mètre cube diminue. Si on achète du fioul de chauffage, la facture diminue au litre consommé lorsque l’on commande des quantités plus grandes. Tout est fait pour consommer plus. Nos décideurs actuels des deux grands partis traditionnels n’ont pas conscience de l’effet rebond, phénomène économique pervers. C’est pourtant l’une des conséquences envisageables d’une économie dite « verte ». Pour limiter cette atteinte aux ressources naturelles terrestres, voire aux forces de travail, on incite par l’économie verte à des investissements économiques. Or, chaque investissement peut être suivi d’un accroissement partiel de consommation en raison des économies réalisées. Par exemple: un investissement dans un système de chauffage performant peut inciter à augmenter la température de chauffage d’une habitation. C’est ce que l’on appelle l’effet rebond direct. De même quand le carburant n’est plus assez cher pour ceux qui ont pu investir dans des véhicules à très basse consommation, on est tenté de partir en voyage plus loin. Les économies réalisées alors par des investissements peuvent aussi permettre de consacrer une part de ces finances à d’autres occupations « mangeuses » d’énergie. L’exemple le plus caricatural étant le voyage en avion réalisé grâce aux économies réalisées : c’est l’effet rebond indirect. Or, cet effet rebond est particulièrement accessible à ceux qui ont les capacités financières d’investissement. Il accentuerait ainsi les différences sociales. C’est précisément un des points-clés que nous devons résoudre : par équité, par solidarité. Et éviter ainsi des critiques ou rejets portés par des lobbies politico-économiques. Ces derniers communiqueraient contre toutes mesures de limitation, en prétextant qu’elles ne seraient pas accessibles aux plus démunis. Arrêter, comme nous le souhaitons, avec la société qui jette, ce n’est pas interdire que chacun puisse consommer afin de satisfaire les besoins essentiels pour se nourrir, se vêtir, détenir un foyer et s’enrichir par la culture et l’éducation. Aujourd’hui, nous n’avons encore pas mis en œuvre les propositions concrètes qui permettent de lutter contre cet effet rebond. Il est pourtant assez facile d’imaginer une facturation de consommation d’eau dont le coût au mètre cube augmente en fonction de la consommation. Il est possible de proposer un coût des heures supplémentaires qui augmente pour l’employeur, le motivant à limiter leurs usages. Nous le voyons, nous avons des propositions concrètes à inventer : déchets, énergie, transport, achats de bien matériels, mais aussi travail, protection sociale… Depuis tant d’années nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre un tel programme. Pourtant, il crédibiliserait notre capacité à être une alternative concrète et adaptée à la lutte du pillage des ressources planétaires. Proposer des mesures efficaces, parfois évidentes, mais jamais mises en place. C’est l’objet de cette motion. Nous souhaitons donc que notre mouvement se saisisse de ces questions pour lutter contre l’obsolescence, le sur-usage et l’effet rebond direct et indirect. Par le biais de nos commissions thématiques, par la réflexion de nos militants, dans les groupes locaux, au Conseil Fédéral comme dans l’ensemble de notre coopérative politique. Lutter contre ces plaies du consumérisme que sont l’obsolescence et le sur-usage, c’est ancrer notre mouvement dans l’écologie non productiviste. Porteur de la motion Thierry Pradier Si vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé.Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis. > Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  10. Pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires

    Réunie en Congrès constitutif à La Rochelle les 4 et 5 juin 2011, Europe Ecologie-les Verts approuve et fait sien l’appel suivant pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires : 1. L’Europe est composée de peuples situés sur un même continent, constitués en Etats et nations de langues et de cultures diverses, qui se sont tantôt rassemblés et tantôt combattus, et qui puisent dans cette longue histoire commune la volonté de devenir une seule entité culturelle et politique, fondée sur des valeurs et des aspirations capables d’harmoniser leurs différences et de préserver la paix. 2. Ainsi définie par la conscience et la volonté des peuples et des personnes qui la composent de partager une même destinée, l’Europe doit tirer les leçons de son propre passé dans ce qu’il a eu d’exaltant mais aussi de tragique, afin d’envisager et de construire un avenir conforme à ses valeurs et ses aspirations. 3. Au cours du long processus historique qui l’a formée, l’Europe a apporté sa part aux arts, aux sciences, aux techniques, à la pensée et à la création humaines, mais elle a aussi connu de nombreuses guerres, colonisé en partie le reste du monde, provoqué deux guerres mondiales, subi et exporté des dictatures, atteint le paroxysme de la violence en inventant les camps de concentration et les totalitarismes génocidaires. 4. Au terme de ce processus, le respect de la personne humaine est devenu la première des valeurs de l’Europe; toutes les autres lui sont subordonnées; il entraîne de nombreuses conséquences politiques, sociales, économiques, juridiques, morales et culturelles. 5. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est une autre de ces valeurs. 6. La démocratie, ou gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, est à la fois un idéal et un moyen de concilier des aspirations contradictoires ; c’est pourquoi la défense de la démocratie est constitutive de l’Europe passée, présente et à venir. 7. Dorénavant, les citoyens européens considèrent que le respect des personnes et l’approfondissement de la démocratie sont les meilleurs garants d’une paix juste et durable, à l’échelle du continent européen comme à l’échelle mondiale. 8. Les institutions existantes de l’Union Européenne représentent un cadre utile à la construction d’une Europe pacifiée et pacifique, mais doivent être rendues plus démocratiques au moyen de processus eux-mêmes démocratiques ; ainsi, les peuples doivent être directement consultés sur les questions d’importance qui engagent leur avenir, celui de l’Europe, et dans une certaine mesure, l’avenir du monde. 9. Une constitution européenne retenant les meilleurs acquis du passé, définissant l’Europe à construire et la situant dans le monde fait partie de ces questions majeures qui devraient être tranchées par référendum. 10. Les moyens de préserver la paix et de garantir la sécurité collective en font aussi partie. 11. Les modèles de production, de consommation, d’échanges, les rapports avec la nature et la protection de l’environnement, en font partie en tant que choix de civilisation. 12. A ces divers titres, l’énergie nucléaire sous son double aspect civil et militaire aurait dû et devra faire l’objet de décisions collectives et de consultations démocratiques. Les peuples d’Europe doivent s’emparer de cette question. Dans cette perspective, nous, citoyens d’Europe et du monde, faisons nôtres et appelons les citoyens de tous les pays d’Europe à partager les exigences suivantes :1. De l’Atlantique à l’Oural, plus aucun armement nucléaire ne doit stationner ni être installé en Europe. 2. Plus aucune arme nucléaire ne doit menacer l’Europe ni menacer le reste du monde. 3. L’Europe doit initier et soutenir jusqu’à son plein achèvement le processus d’abolition des armes nucléaires dans le monde, conformément à l’article VI du traité de Non Prolifération.4. La Conférence du Désarmement basée à Genève doit aboutir à ce résultat par quelque moyen que ce soit. 5. L’AIEA basée à Vienne doit cesser de prôner l’énergie nucléaire pour se consacrer exclusivement au contrôle des installations nucléaires civiles et militaires, empêcher le détournement des matières fissiles et la fabrication de nouvelles armes, aider au démantèlement des armes et des centrales nucléaires existantes. 6. L’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) basée à Vienne doit devenir opérationnelle. 7. Toute la lumière doit être faite sur les causes et les conséquences réelles de catastrophes nucléaires comme celles de Tcheliabinsk et de Tchernobyl. 8. L’accord de 1959 entre l’AIEA et l’OMS, qui impose à l’OMS la désinformation et le mensonge en matière nucléaire, doit être abrogé. 9. Le traité EURATOM doit être abrogé et aucune nouvelle centrale nucléaire ne doit être construite. 10. L’Europe doit devenir une zone intégralement dénucléarisée, afin de contribuer à la dénucléarisation totale de la planète sans attendre une action similaire des autres Etats ou continents. Nous appelons les citoyens, les ONG, les Etats et les peuples d’Europe à s’unir et agir pour réaliser ces objectifs dans les meilleurs délais. » …

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  11. Quotas Énergétiques

    Afin de réduire les consommations énergétiques, d’anticiper les pénuries prochaines en énergies fossiles et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est acquis qu’un changement des comportements des citoyens et des différents acteurs économiques est nécessaire.Pour ce faire, deux mécanismes sont étudiés de manière approfondie dans le monde : la hausse continue du prix de l’énergie, et les quotas. Le premier a été proposé en France en 2009, sous la forme de la Contribution Climat-Energie. L’échec de cette initiative rend nécessaire de repenser l’approche et de s’intéresser au système de quota.La Grande-Bretagne a effectué, depuis une dizaine d’années, un travail considérable sur un système sophistiqué de quota énergétique négociable appelé TEQs (Tradeable Energy Quota). Sa faisabilité technique, financière et réglementaire ne fait plus de doute.Dans ce système, l’énergie est conçue comme un bien commun, c’est-à-dire une ressource partagée équitablement entre tous, gérée de manière démocratique dans l’intérêt général. Chaque citoyen se voit attribuer le même droit à l’énergie, qu’il peut éventuellement échanger à un taux fixé démocratiquement. Les entreprises et collectivités locales doivent se partager l’énergie allouée via des enchères.Les allocations énergétiques baissent d’année en année, selon un Plan de Descente Energétique global, défini à long terme, destiné à réduire progressivement les émissions de CO2 et à précéder la déplétion des énergies fossiles. Les énergies propres sont encouragées.Ce système fait confiance à l’intelligence collective, et amène chaque individu, groupe, quartier, commune, entreprise, industrie, collectivité locale, etc., à coopérer afin de trouver des moyens pour réduire ses consommations. L’Etat n’est là que pour répondre aux besoins exprimés par les acteurs, et non pour imposer des solutions. C’est un changement complet de perspective par rapport à nos ‘plans climats territoriaux’ jacobins.La descente énergétique étant l’avenir commun, les actions prises par les individus dans leur propre intérêt sont les mêmes que celles nécessaires à l’action collective. Chacun a le même droit en énergie, y compris les plus démunis, et chacun participe à l’effort commun. En substituant un partage de la sobriété à la régulation inéquitable de la consommation par la hausse du prix de l’énergie, les quotas permettrontla préservation de la démocratie lors de la décrue énergétique.MotionEurope Ecologie-Les Verts, à l’image du Green Party britannique, met à son programme l’étude d’un système de quotas énergétiques, conforme à ses valeurs d’équité, de coopérations entre individus, de décentralisation, de confiance dans l’être humain.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  12. Sortir de la crise organisée : favoriser l’irruption citoyenne dans les grands projets et affirmer nos positions

    > contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Nous ne sommes pas sortis du 20è siècle : les grands projets sont toujours présentés comme la solution aux problèmes économiques et la réponse différée à tous les problèmes immédiats grâce aux miracles technologiques futurs. Si nous voulons au contraire faire décroître la production inutile en conscience des limites en ressources financières, énergétiques, en acier, en sable et en ciment ; si nous connaissons les règles de la contre-productivité industrielle et des effets rebond ; si nous comprenons à quel point la course au profit se retourne contre la biosphère ; alors nous savons qu’il faut sortir d’urgence de cette double logique. …

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  13. Sortir du nucléaire en Europe : note d’EELV au parlement européen

    Avec l’énergie nucléaire, nous prenons des risques immenses et inutiles. A la lumière des événements tragiques qui viennent d’avoir lieu au Japon, l’Union européenne doit enfin engager la sortie du nucléaire en interrompant tous les projets de nouvelles centrales, en fermant les réacteurs nucléaires les plus dangereux et en cessant le financement d’ITER.Une transition énergétique nous attend : les énergies renouvelables peuvent couvrir nos besoins en électricité. Combinées à une meilleure efficacité énergétique, et une sobriété nécessaire face à l’épuisement des ressources de notre planète, nous pourrons, tout à la fois, préserver le climat et se détourner de l’atome. En Europe, certains pays européens montrent déjà la voie. Avec à la clé, de nombreux emplois « verts ».> Télécharger la note (format PDF) …

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  14. ÉCOLOGISTES ! CONVIVIALITÉ-RASSEMBLEMENT-ÉCOLOGIE-AUTONOMIE (CREA)

    Projet de motion d’orientation EELV-2011 « Qu’est-ce qui peut servir de boussole ? L’anticipation de la menace elle-même ! C’est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l’aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau ». …

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  15. Le Parlement européen ne tire pas encore toutes les leçons de Fukushima

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Strasbourg, le 7 avril 2011Le Parlement européen n’a pas réussi à se mettre d’accord aujourd’hui sur les leçons à tirer de l’accident nucléaire au Japon pour la sûreté nucléaire en Europe. Le groupe des Verts au Parlement européen s’est opposé au texte final, tout comme une majorité de parlementaires, pour ne pas avoir clairement appelé à une sortie progressive de l’énergie nucléaire, pourtant seule solution à long terme pour une meilleure sûreté des centrales.Après le vote, Yannick Jadot, eurodéputé français Europe Ecologie- les Verts et membre de la commission chargée des questions énergétiques, a déclaré:\ »Alors que le fantasme du nucléaire sûr s’évanouit, nous sommes plus que jamais favorables à l’amélioration de la sûreté des centrales en Europe. Mais l’hypocrisie en matière nucléaire est toujours de mise. Cette résolution n’abordait que du bout des lèvres les questions importantes de sûreté nucléaire, et manquait l’opportunité de s’inscrire dans une volonté de sortie progressive du nucléaire. C’est pourquoi nous avons décidé de nous opposer à ce texte. Comme de plus en plus de parlementaires européens, nous pensons que la sortie progressive du nucléaire s’impose en France et en Europe. Parce que le risque est trop important, mais aussi parce que sortir du nucléaire est gagnant pour l’emploi, l’industrie et notre indépendance énergétique. Il existe une multitude de scénarios montrant comment l’Europe peut avoir une économie basée à 100% sur les énergies renouvelables pour 2050, si les bonnes décisions politiques sont prises.\ »Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie les Verts, ajoute:\ »Le Groupe des Verts a été un acteur clé de cette résolution : nous avons fait de nombreuses propositions constructives pour renforcer la sévérité et la transparence des tests de résistance (stress tests) des centrales nucléaires décidés par la Commission européenne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avions initialement co-signé cette résolution: tirer les leçons de cet accident et renforcer la maîtrise des risques multi-facteurs. Nous avons aussi voulu renforcer la transparence de la communication des retombées radioactives en cas d’accident nucléaire qui fait cruellement défaut. Pour autant, nous restons fermement convaincus que des stress tests obligatoires – sous la supervision d’acteurs indépendants – ne sont pas suffisants par rapport à l’enjeu des risques multiples et non-maîtrisables que nous fait courir le nucléaire. Concernant le vote en faveur d’un moratoire sur la construction de nouvelles centrales, je suis convaincue que c’était un premier déclic nécessaire à la sortie du nucléaire.\ »NB: les eurodéputés Verts / ALE ont participé à une action en session plénière du PE au cours du débat d’hier après midi sur l’énergie nucléaire. …

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  16. Nucléaire : soyons réalistes, engageons la transition énergétique

    Jeudi de l’écologie 2012 Jeudi 24 mars à partir de 20hAnnexe du Parlement Européen,288 boulevard Saint Germain, Paris Au lendemain de la catastrophe de Fukushima au japon, vingt-cinq ans après Tchernobyl, plus personne ne doute de la réalité du danger nucléaire… à l’exception peut-être de celles et ceux qui vivent de l’atome et des partis encore sous le joug idéologique et économique de la toute puissance atomique. …

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  17. Gaz de schiste : quels risques, quels recours pour les citoyens et quelles alternatives énergétiques ?

    Jeudi de l’écologie 2012 Jeudi 24 mars 2011 au Salon du Belvédère (Le Corum, à Montpellier) à 19h Avec :Séverin Pistre, hydrogéologue, co-auteur d’un rapport préliminaire sur les gaz de schistes et Thierry Salomon, énergéticien, Président de l’association NégaWatt. Grands témoins : José Bové, eurodéputé et Jean-Louis Roumégas, porte-parole national d’Europe Écologie – Les Verts. Le débat sera animé par Marie-Laure Harmand, journalisteAu-delà de la problématique sanitaire et environnementale, ce jeudi de l’écologie 2012 sera l’occasion de poser la question des choix énergétiques dans nos sociétés : envisager encore le recours aux énergies fossiles est-il responsable quand on prétend diminuer les émissions de GES et que l’on est signataire du protocole de Kyoto ? De quelles alternatives énergétiques disposons-nous ? Quel rôle peut jouer la société civile dans les choix énergétiques nationaux ?Pour toute information, veuillez contacter Lionel Guérin au 06 87 56 10 96. …

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  18. Actualités

    Communiqué de presse du 21 mars 2011 Selon un sondage IFOP, réalisé du 15 au 17 mars, à la demande d’EELV, 70 % des français se déclarent favorables à la sortie du nucléaire.19 % des sondés sont favorable à une sortie immédiate.51 % est pour une sortie progressive du nucléaire, ce qui est la position d’Europe Écologie Les Verts.Seulement 30 % des personnes interrogées est favorable à la poursuite du programme nucléaire et à la construction de nouvelles centrales.Il est intéressant de noter que les électeurs du PS et du Front de gauche sont aussi favorables à la sortie du nucléaire.Ce sondage conforte donc la position d’EELV sur la sortie progressive du nucléaire et confirme la nécessité d’un grand débat sur l’énergie dans notre pays.Contrairement à d’autres sondages volontairement imprécis (tel que celui réalisé par Edf et publié ce matin) le sondage réalisé par l’Ifop permet de mesurer la part des Français favorables à une sortie progressive. Il évite le biais traditionnel du sondage EdF où opposants à une sortie immédiate et promoteurs d’une poursuite du nucléaire se retrouvent artificiellement confondus dans une majorité présentée comme hostile à une sortie du nucléaire.En posant les vraies questions, telles qu’elles se posent aux responsables de ce pays (une sortie immédiate – une sortie progressive – la continuité dans le nucléaire) on obtient des réponses sans équivoque.Jean Louis Roumégas, Porte-parole Denis Baupin, Bureau exécutif …

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  19. Revue de presse et réactions

    Etre responsable, c’est engager maintenant la sortie progressive du nucléaire Alors que le fantasme du nucléaire sûr s’évanouit, Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie- les Verts, dénonce les autres mythes nucléaires : l’indépendance énergétique, l’excellence industrielle et surtout l’impossibilité d’en sortir. …

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  20. Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ? [Michèle Rivasi]

    Par Michèle Rivasi | Députée européenne | 13/03/2011 > Lire la Tribune publiée sur Rue89 Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l’opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l’énergie nucléaire. …

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  21. Gaz de schiste non merci : samedi 5 mars 2011 grande mobilisation citoyenne en Île-de-France

    Communiqué de presse du 3 mars 2011 Europe Ecologie Les Verts participera au grand rassemblement contre la prospection de gaz et d’huile de schiste le samedi 5 mars à Doue (77). Ils seront notamment représentés par Les Eurodéputé-e-s Eva Joly, Michèle Rivasi, Karima Delli, Sandrine Bélier, José Bové et Yannick Jadot, ainsi qu’Hélène Gassin, Vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, chargée de l’environnement, de l’agriculture, et de l’énergie.Comme ils l’ont fait le 26 février en Ardèche, les élus et les militants demanderont l’arrêt immédiat des prospections et l’abrogation des permis d’exploration accordés, dans ce domaine, par le gouvernement aux industriels sur l’ensemble du territoire français. Au regard des défis climatique et énergétique l’extraction du gaz et de l’huile de schiste contenus dans la roche est une aberration politique chère, polluante (notamment en ce qui concerne les nappes phréatiques), dangereuse pour la santé et potentiellement destructrice du cadre de vie pour des millions de personnes. Alors que la lutte contre le gaspillage énergétique, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone devraient mobiliser Recherche publique et services de l’État, le gouvernement remet à plus tard la création de centaines de milliers d’emplois durables en misant sur \ »des usines à gaz\ ». Europe Ecologie- Les Verts …

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  22. Hausse du prix du gaz : on asphyxie les plus fragiles !

    Communiqué de presse du 2 mars 2011 Le gouvernement vient d’annoncer une hausse de 5 % du prix du gaz pour le 1er avril, qui fait suite à une augmentation de 20 % en un an – pour le plus grand plaisir des actionnaires de l’entreprise GDF-Suez aujourd’hui privatisée. Dans le même temps, les prix du carburant flirtent avec ses niveaux les plus élevés.Aujourd’hui, les plus fragiles et les classes moyennes payent cash l’incompétence des gouvernements successifs en matière de politique énergétique. Nous savons que le pétrole va se raréfier et la demande augmenter en raison du développement des pays émergents. Mécaniquement, le prix des énergies fossiles va croître considérablement et durablement. Les mesurettes proposées aujourd’hui par Eric Besson pour faire passer la pilule d’une nouvelle augmentation – prime à la casse des chaudières, rabais social – sont bien modestes au regard des défis auxquels nous faisons face. Une fois de plus, ce sont les petits consommateurs qui trinquent et les énergéticiens qui encaissent. …

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  23. Fin à la complaisance de la Françafrique – droits démocratiques aux Gabonais !

    Communiqué de presse du 21 février 2011 Le Président de la République a reconnu, lors de la révolution tunisienne, avoir « sous-estimé la désespérance d’un peuple ». Europe Ecologie Les Verts (EELV) l’invite à ne pas renouveler cette erreur quand il rencontrera ce lundi 21 février 2011 le président gabonais Ali Bongo Ondimba à l’Elysée pour un entretien portant notamment sur les \ »relations bilatérales\ » entre les deux pays. Depuis plus d’un demi-siècle de vie indépendante, sous l’action conjuguée de l’ancien président Omar Bongo (1967-2009) et de gouvernements français successifs en lien avec les groupes Elf (puis Total) et Cogema (puis Areva), le Gabon est en effet devenu une caricature du détournement de la rente pétrolière et de l’uranium au profit d’un clan au pouvoir et du financement trouble de la vie politique française. Ces relations bilatérales opaques, y compris dans leurs circuits de financement, datent d’un autre siècle : celui d’une économie fondée sur l’importation à vil prix des ressources énergétiques d’un pays autrefois dominé. Il est plus que temps de modifier ces relations en profondeur, au profit par exemple d’une coopération dans tous les domaines écologiquement utiles : énergies renouvelables, préservation de la forêt équatoriale, etc. …

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