1. EELV soutient le collectif « Touche pas à mon panneau solaire »

    Communiqué du 8 février 2011 Le collectif \ »Touche pas à mon panneau solaire\ », qui regroupe quelque 3.700 acteurs de la filière, dont de nombreuses PME, va déposer plainte contre EDF devant la Commission européenne. Europe écologie / Les Verts soutient cette initiative et demande une remise à plat de la politique énergétique française.La plainte du collectif « Touche pas à mon panneau solaire » contre EDF auprès de la Commission européenne porterait sur les pratiques opaques et anticoncurrentielles du géant de l’énergie français. En effet, EDF est dans le même temps acheteur et producteur d’énergies renouvelables ce qui crée une situation de conflits d’intérêts. Une autre plainte porterait sur les manquements de l’État par rapport aux objectifs de développement des énergies renouvelables. Dans les cadre du Grenelle de l’Environnement et du paquet \ »climat-énergie\ » européen, le gouvernement doit faire passer à 23% la part des énergies renouvelables en 2020, on en est encore loin aujourd’hui. …

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  2. Éolien offshore : l’annonce en demi-teinte qui cache les reculs majeurs du gouvernement

    Communiqué du 26 janvier 2011 L’appel d’offres sur l’éolien offshore a été lancé le 25 janvier 2011. Au bout d’un an d’attente interminable, le projet est finalement bien modeste : 3 000 MW prévus au lieu des 6 000 MW annoncés dans le cadre du Grenelle. Le tout dans un contexte global d’entraves au développement des énergies renouvelables.Le gouvernement a beau affirmer que l’appel d’offres lancé ce mardi 25 janvier pour la construction d’éoliennes en mer est ambitieux (puissance totale de 3 000 MW), les industriels et les écologistes ne s’y trompent pas.Étant donnés les reculs pour les autres énergies renouvelables, ce chiffre ne permettra pas d’atteindre l’objectif d’installation de 6 000 MW d’ici 2020. L’annonce de Nicolas Sarkozy ne doit pas cacher les attaques incessantes du gouvernement contre les énergies renouvelables, son obsession nucléaire et sa nouvelle passion pour les gaz schistes. Lire la suite …

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  3. Nucléaire : et maintenant, la mer !

    Communiqué du 24 janvier 2011 Le lobby du nucléaire ne désarme pas. Après l’EPR, qui s’avère d’ores et déjà un échec technologique et commercial, Astrid nouveau nom pour le clone de superphénix, ITER… il revient avec un nouveau produit miracle. Le Flexblue est la dernière trouvaille proposée par le groupe de construction navale DCNS qui vient de lancer ce projet destiné à alimenter en électricité les îles et régions isolées. Ce n’est rien d’autre qu’une petite centrale nucléaire immergée… Pourtant rien de nouveau à part le fait de prendre le risque d’irradier encore un peu plus la mer.Elles seraient comme les centrales terriennes alimentées par l’uranium, et engendreraient donc les mêmes déchets et risques. Immergées entre 60 et 100 mètres, elles ne seraient pas à l’abri des attentats, des fuites et autres accidents avec toutes les conséquences sur la faune, la flore, l’humain. Elles coûteraient bien entendu encore plus cher… Un rêve d’ingénieur fan de Jules Verne qui mobilise d’ores et déjà des crédits de recherche… comme tant d’autres.On pourrait en rire, mais quand dans le même temps le Gouvernement atermoie sur l’éolien off-shore au motif de l’opposition des pêcheurs ou du coût trop élevé, des risques pour l’écosystème marin… ça devient pathétique. Il serait tellement plus simple de mettre nos moyens financiers, humains, technologiques au profit d’une nouvelle politique de l’énergie : économies d’énergie, développement des énergies renouvelables propres et inépuisables. Ca a probablement échappé à nos « savants » mais l’éolien off-shore existe, lui, il est disponible et expérimenté. …

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  4. Arrêtons l’usine à gaz de schiste

    Communiqué de presse du 31 décembre 2010 Plusieurs compagnies pétrolières ont obtenu des permis de recherche pour pouvoir extraire du gaz de schiste en France. Europe écologie – Les Verts demande l’arrêt de toute prospection. Les gaz de schiste, dont la production a fortement augmenté ces dernières années aux États-Unis, sont contenus dans des roches sédimentaires argileuses. Également appelés gaz « non conventionnels », ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques et provoquent une pollution colossale. Pour les extraire, les compagnies pétrolières doivent fracturer la roche avec de l’eau à haute pression mélangée avec des produits chimiques cancérigènes et mutagènes. Ce procédé détruit des espaces naturels et pollue les nappes phréatiques. De plus, l’extraction provoque des échappées de gaz toxiques (ex : NOx) et peut conduire à des pollutions radioactives. L’exploitation des gaz de schiste était encore impensable il y a une dizaine d’années. Trop coûteuse, trop dangereuse et trop destructrice de l’environnement, l’extraction des gaz de schiste est en train de devenir rentable à cause de la raréfaction et de l’augmentation des prix des énergies fossiles. Aujourd’hui Total prévoit d’investir 37,8 millions d’euros dans le Sud-Ouest de la France, une compagnie australienne souhaite exploiter des territoires dans le Nord-Pas-de-Calais et GDF-Suez a aussi montré son intérêt. Il y a aussi des permis en Ile-de France, notamment en Seine et Marne. Avec cette usine à gaz de schiste, en plus de son caractère polluant, c’est encore une fois la transformation de notre modèle énergétique qui est remise en cause. Les lourds investissements qui iront à la recherche et à l’extraction du gaz de schiste, c’est autant de millions, voire de milliards d’euros en moins pour l’efficacité et la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, les modes de transports alternatifs, la relocalisation de l’économie … La question de notre modèle de développement prédateur est clairement posée.L’exploitation des gaz de schiste est polluante du berceau à la tombe et représente une fuite en avant irresponsable tout comme il est irresponsable de continuer à prospecter des fossiles. « Essorer la terre » jusqu’à la dernière goute, tel est l’objectif qui se cache derrière ce projet. Malgré les discours très verts à Cancun ou à Nagoya, certains ne reculent devant rien pour pouvoir satisfaire la boulimie destructrice d’une minorité sans se soucier des générations futures. Un fois de plus, on veut faire du futur la poubelle du présent. Le développement du gaz de schiste est favorisé par une réglementation extrêmement souple. Là où il met des battons dans les roues du photovoltaïque et de l’éolien, l’État, en totale contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement, fait la promotion d’énergies polluantes. Europe écologie – Les Verts demande le gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz de schiste sur l’ensemble du territoire français. Djamila Sonzogni, porte parole …

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  5. Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque

    Communiqué de presse du 21 décembre 2010 Une ligue d’improvisation composée de 7 ministres et non des moindres a décidé le 2 décembre de suspendre tout nouveau projet de plus de 3 kWc. Les quelques 25.000 professionnels du secteur, pour l’essentiel des PME et TPE qui entreprennent de créer, diversifier ou réorienter leurs activités au service de la transition écologique de l’économie sont une nouvelle fois plongés dans l’incertitude ; en effet le gouvernement n’en est pas à sa première improvisation photovoltaïque. Le secteur est régulièrement l’otage des caprices de décret rétroactif, incompréhensible où tout simplement éliminatoire. Sous couvert de protection des consommateurs, le gouvernement s’est associé à la rumeur qui amalgame l’obligation d’achat photovoltaïque à la hausse des tarifs de l’électricité. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation. A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c’est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité. EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque. Europe Ecologie – Les Verts–Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

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  6. Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque

    L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation. A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c’est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité. EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque. Europe Ecologie – Les Verts …

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  7. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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  8. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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  9. Chantier 1 : empreinte écologique

    Présentation du Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique(personne relais : Denis Baupin) Les crises écologiques atteignent aujourd’hui un niveau jamais connu par les femmes et le hommes sur terre : dérèglement climatique, atteintes à la biodiversité, épuisement des sols et ressources naturelles (halieutiques, énergétiques, matières premières, etc.), risques technologiques, etc. …

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  10. Soutenir le rassemblement

    En juin 2009, celles et ceux qui ont choisi de voter pour Europe Ecologie se sont également exprimés en faveur d’un projet de transformation de société et de l’innovation dans les pratiques politiques. Pour continuer à faire progresser nos idées, nous avons besoin de l’énergie et de la conviction de toujours plus de militants, mais nous avons aussi besoin d’argent pour développer nos outils de communication. Faire un don au Rassemblement des écologistes c’est lui permettre de faire campagne et de vivre, c’est capital. Votre contribution financière est essentielle à la poursuite de la dynamique lancée avec la campagne européenne. Par chèque ou carte bancaire, à l’association de financement de la campagne de votre région ou au mouvement national, toutes les sommes que nous recevrons seront intégralement utilisées pour nous aider à convaincre encore plus de monde que la Terre, l’Europe, la France, et votre région ont besoin de davantage d’écologie dans leurs politiques publiques. Votre don donne droit à une réduction de l’impôt sur le revenu selon les dispositions fiscales en vigueur. …

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