1. La reconnaissance de l’Etat Palestinien

    et son admission à l’Organisation des Nations Unies, une étape décisive pour le processus de Paix ! EXPOSE DES MOTIFS Alors que les populations d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient se soulèvent contre des régimes autoritaires et revendiquent leur droit à la dignité, à la liberté et à la démocratie dans le contexte des Printemps arabes, l’Autorité palestinienne a décidé de demander la reconnaissance de l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale et son admission comme membre plein et entier à l’ONU franchissant ainsi un cap politique et diplomatique important. …

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  2. « Droit d’interpellation populaire » : les écologistes renforcent la démocratie régionale

    A chaque séance du Conseil régional, les élu/es délibèrent sur des propositions présentées par l’exécutif, c’est-à-dire par les vice-présidents et présidentes, dans de leurs secteurs respectifs. Les groupes politiques ont néanmoins la possibilité de présenter, une à deux fois au cours de la mandature, une proposition de délibération sur un sujet relevant des compétences régionales. Dans le jargon du conseil régional, on appelle ça « une niche ». C’est l’occasion de mettre en avant un projet ou une proposition politique propre au groupe. Si la niche est votée par une majorité des conseillers régionaux, elle est alors adoptée, au même titre que les autres délibérations. La Région est ensuite tenue de l’appliquer et de la mettre en œuvre. Pour la session de novembre, c’est au tour de notre groupe de proposer une délibération. Les élu/es Europe Écologie – Les Verts ont souhaité créer, avec cette niche, des outils pour renforcer la démocratie régionale, et ainsi instaurer un véritable dialogue entre la société civile, les citoyen/nes et l’institution régionale. Si notre texte est adopté le 19 novembre prochain, les Francilien/nes auront la possibilité d’interpeller directement les élu/es régionaux, grâce à la proposition phare de notre projet : « le droit d’interpellation populaire ». Cet outil permettra à 50 000 habitant/es d’Ile de France de plus de 16 ans de demander l’inscription d’un sujet ou d’une question à l’ordre du jour du conseil régional. Une seule contrainte : l’interpellation devra nécessairement porter sur un sujet relevant des politiques régionales. En séance plénière, tous les groupes politiques seront invités à s’exprimer publiquement et à prendre position sur l’interpellation. A travers ce dispositif, nous proposons de rapprocher la Région de ses habitant/es, qui pourront exprimer leurs attentes et demandes sur des sujets régionaux, voire se faire force de proposition.Cette proposition part d’un constat simple, mais face auquel nous ne pouvons rester sans réponse : il existe un fossé grandissant entre les citoyen/es et leurs représentant/es. Les faibles taux de participations aux élections, y compris locales, n’en sont qu’une des nombreuses manifestations. Pour autant une large partie de la population continue à s’intéresser à la chose publique et à s’investir dans le débat. L’implication associative, la participation aux mouvements sociaux, l’engagement syndical ou encore le bénévolat sont autant de moyens de s’engager pour peser sur la vie politique et participer au collectif. L’heure n’est donc pas seulement au repli sur la sphère privée, à l’apathie politique.La réussite du droit d’interpellation populaire passera par l’utilisation qu’en feront les Francilien/nes. Pour cela, il est avant tout nécessaire qu’ils/elles en connaissent l’existence et qu’ils/elles se l’approprient. Notre groupe aura à cœur de le faire connaître. Pour autant, nous avons volontairement peu développé les modalités pratiques des interpellations, car nous pensons que les habitant/es qui souhaiteront interpeller le Conseil régional devront pouvoir le faire selon les formes qui leur conviendront le mieux. L’exemple du récent « référendum citoyen sur l’avenir de la poste », de par son originalité, est à ce titre intéressant. Il a permis de récolter plus de 2 millions de signatures à travers la France et suscité de très nombreux débats et discussions en choisissant la forme symbolique de la consultation référendaire. Mais cette forme n’aurait peut-être pas été adaptée à d’autres enjeux. Afin de ne pas déformer l’interpellation, il nous a semblé très important de laisser aux acteurs le choix des outils qu’ils souhaitent utiliser pour le faire. …

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  3. Résultats PRIX TOURNESOL 2011

    Pour sa troisième édition, le Prix Tournesol du spectacle vivant s’est déroulé cette année du 7 au 26 juillet 2011, date à laquelle ont été remis au Village du OFF les trois prix Tournesol + un prix spécial « coup de cœur » du jury . Tous les spectacles ayant participé à la sélection, menée tambour battant par les 25 jurés appartenant pour la plupart à l’un des organismes partenaires du Prix Tournesol, évoquent, défendent ou popularisent les valeurs de l’écologie sociale et politique, donc d’une écologie entendue au sens large : défense de la nature et de l’environnement certes, mais aussi décroissance solidaire, justice sociale, économie solidaire, citoyenneté, féminisme, solidarité Nord-Sud, défense des minorités, antiracisme, pacifisme et non-violence, lutte contre les exclusions et égalité des droits, etc… Après de rude débats, car la cuvée 2011 nous a apporté non seulement un nombre important de spectacles traitant de ces thèmes écologiques au sens large (+ de 110 au lieu de 70 précédemment) mais un très bon cru théâtral, le jury a établi comme suit ci-dessous la liste des nominés et lauréats : …

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  4. Crise Grecque

    La crise grecque actuelle montre l’impasse dans laquelle se trouve l’Europe. Celle-ci constitue le dernier soubresaut d’une crise commencée en 2007 aux États-Unis avec la crise dite des « subprimes ». Elle est loin d’être uniquement une crise financière. La croissance américaine du début du XXIe siècle a été permise par la consommation effrénée des ménages, financée par crédit du fait de la baisse des salaires. Elle a buté sur des causes financières comme la hausse des taux d’intérêt, des causes économiques comme la hausse du chômage mais aussi écologiques comme la hausse du prix  du pétrole, due à sa raréfaction. La hausse des dépenses énergétiques a amplifié les difficultés des ménages américains à rembourser leurs emprunts et provoqué la défaillance de nombreux ménages. Les dettes des uns étant les créances des autres, la faillite de ménages américains a contaminé d’autres acteurs économiques comme la banque d’affaire Lehman Brothers, l’assureur AIG. Aujourd’hui, ce sont des États qui sont en difficulté. Le soutien des États aux banques et la récession de 2009 ont provoqué une explosion des déficits publics et de la dette. Pour la zone euro, la part des déficits est passé de -0,6 % du PIB en 2007 à -6,3 % en 2009, celle de la dette de 66,5 % à 85 %. Mais la crise grecque comporte également des dimensions purement nationales dénoncées depuis longtemps par les Verts grecs : un système politique corrompu, une incapacité de l’État à lever correctement les impôts et à lutter contre l’évasion fiscale massive, un nationalisme dépassé qui bloque toute réduction des dépenses militaires surdimensionnées. Enfin, la situation macroéconomique grecque est spécifique. …

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  5. Motion sur le Comité national d’éthique dans le cadre des nouveaux statuts et de la préparation du Règlement Intérieur

    L’Article 40 des statuts d’Europe Ecologie Les Verts induit la création d’un Comité national d’éthique dans notre mouvement, dont la mission est de veiller au « respect de la cohérence entre les valeurs de l’écologie politique telles que portées par le mouvement et les actions engagées par les instances du mouvement ou par leurs responsables ». …

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  6. Motion sur les Commissions et les délégué/es thématiques dans le cadre des nouveaux statuts et de la préparation du Règlement Intérieur

    Exposé des motifs : Considérant les Articles 12, 15, 26, 30 et 31 des nouveaux statuts d’EELV (cf. Annexes), les Commissions thématiques doivent jouer un rôle essentiel dans le fonctionnement démocratique du parti et être naturellement un lieu majeur de confluence entre Europe Ecologie – Les Verts et le réseau coopératif. …

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  7. Pas de JO à Annecy : une bonne nouvelle pour les Alpes

    Communiqué de presse du 6 juillet 2011 Le comité international olympique (CIO) vient de mettre un point final à la candidature d’Annecy aux Jeux olympiques d’hiver 2018. 30 millions d’euros en grande partie d’origine publique ont été dépensés en vain.Le projet était surprenant : retombées impossibles à quantifier, sinon par l’autosatisfaction d’une élite locale et nationale ; aggravation de la pression foncière et immobilière, déjà dramatiquement ressentie par les agriculteurs et tous ceux qui font vivre la montagne loin des paillettes ; aggravation de la ponction sur la ressource en eau, de plus en plus fragilisée en montagne par des canons à neige qui avalent 20 millions de mètres cubes chaque année en France… Le concept fumeux d’ « écostations » enrobant la candidature d’Annecy aux Jeux Olympiques, ne correspondait à aucun cahier des charges ni aucun engagement mesurable. Si les JO s’étaient tenus à Annecy, ils se seraient traduits par une catastrophe économique et écologique qui aurait aggravé le bétonnage de la montagne et la destruction des ressources et de la biodiversité. Les Alpes valent mieux que d’être détruite pour servir de support publicitaire à Coca-Cola et aux grands sponsors qui font marcher le CIO.Europe Ecologie les Verts se réjouit de l’abandon du projet «JO Annecy 2018» et propose un autre avenir pour la montagne : il nous faut revoir son modèle d’aménagement vers un développement cohérent du territoire et le respect et l’élargissement des réserves naturelles préservées. …

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  8. L’écologie n’est pas encore ligne de conduite des multinationales françaises

    De la forêt de Khimki en Russie, où Vinci construit une autoroute au grand dam de la biodiversité et malgré des soupçons de corruption, au Guatemala, où Perenco creuse de nouveaux puits de pétrôle contre l’avis de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme, les entreprises françaises ont bien du mal à respecter écologie et Droits humains. Europe Ecologie – Les Verts émet au sein de son projet 2012 plusieurs propositions pour rendre plus acceptables les activités de nos firmes (multi)nationales. Depuis plus de 4 ans, des militants écologistes et défenseurs des droits humains se battent contre un projet d’autoroute mené par l’entreprise française Vinci au sein de la forêt de Khimki, poumon vert de la banlieue Moscovite. La lutte contre la construction de l’autoroute, dont les travaux ont déjà démarré, est devenue un symbole du combat de l’opposition russe contre le régime de Vladimir Poutine. Lieu commun de la corruption, les mégaprojets comme celui de Khimki sont financés par des fonds obscurs, notamment libanais ou chypriotes. La leader du mouvement, Evguénia Tchirikova, a été plusieurs fois arrêtée et a reçu plusieurs menaces de mort. Leur mobilisation n’ayant pas rencontré de réponse ni de la part des autorités russes ni de Vinci, les militants de la forêt de Khimki ont décidé de changer de mode de protestation et viennent d’ouvrir un campement nommé Antiseliguer, premier forum de citoyens dans la nature sur le modèle inversé des Forums Seliguer des jeunesses poutiennes Nachi. Yaroslav Nikitenko, l’un des organisateurs du campement, est venu rencontrer une délégation d’Europe Ecologie – Les Verts, dont Jean-Philippe Magnen, pour accentuer la sensibilisation et tenter de trouver des manières de contrer le financement par Vinci de ce projet destructeur. Le défi est de taille : mardi dernier, le Premier ministre François Fillon a profité d’une entrevue avec Vladimir Poutine pour réaffirmer son soutien au projet. Lundi après-midi, les Jeunes écologistes et autres militants ont organisé un atelier de rue de sensibilisation. Les compagnies pétrôlières françaises sont également mises en cause : exemple parmi tant d’autres, l’entreprise Perenco, après avoir été il y a tout juste un an incriminée par les Nations-Unies au sujet d’un oléoduc construit dans la forêt péruvienne sur le territoire de populations indigènes, construit désormais de nouveaux puits de pétrôle au Guatemala. Les élections présidentielles guatémaltèques se tiennent en septembre 2011. Rigoberta Menchu, prix Nobel de la paix en 1992 « en reconnaissance de son travail pour la justice sociale et la réconciliation ethno-culturelle basées sur le respect pour les droits des peuples autochtones » souhaite profiter de la campagne pour mettre en avant le cas Perenco, dont le contrat qui prenait fin en 2010 a été prolongé pour 10 ans malgré le refus de trois ministres du gouvernement, sans consultation de la population et sans étude d’impact environnemental. Ce n’est pas tout : l’étude d’impact économique, menée par l’expert indépendant est Anibal Garcia, candidat à la vice-présidence auprès de Madame Menchu, montre que le projet n’apporte pas de bénéfices économiques pour le pays. La Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a rendu des avis négatifs sur la prolongation du contrat et même les Etats-Unis, inquiets, ont lancé une Commission d’enquête pour savoir si la prolongation du contrat répond aux critères pourtant faibles du Traité de libre-échange les liant avec l’Amérique centrale. Des députés allemands ont bien proposé d’aider le Guatemala à construire un projet du type « Yasuni », en Equateur afin de compenser les émissions évitées par la fin du contrat. Mais rien n’y fait : les soupçons de pots-de-vin grandissent avec l’obstination du gouvernement Guatémaltèque. Ne soyons pas dupes des différentes initiatives comme le financement par l’entreprise Perenco elle-même de l’exposition « Maya » au quai d’Orsay à Paris ce mois-ci. Elles ne constituent qu’un cache-sexe pour des multinationales aux activités nocives menées en complicité avec les gouvernements en place. Anibal Garcia est également venu rencontrer Europe Ecologie – Les Verts cette semaine, auprès du Collectif Guatemala.> Télécharger le rapport complet sur le cas Perento (format PDF) Construire une vraie gouvernance écologique mondiale semble seule pouvoir répondre aux agissements des multinationales et à la corruption persistante des gouvernements, engendrée par l’exploitation des ressources naturelles à prix fort. Les rencontres et mobilisations communes entre écologistes de tous les pays se multiplient : les écologistes russes de Khimki seront d’ailleurs présents aux côtés des organisations protestant contre le projet similairement destructeur de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes le 9 juillet prochain. Contre toutes ces exactions, Europe Ecologie – Les Verts propose la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement, intégrée au sein du système des Nations-Unies, à laquelle serait attachée une Cour pénale de justice ayant le pouvoir de s’autosaisir. Rendre contraignante les législations sociales et environnementales devient pressant face au défi écologique : mettre en place une clause de la nation la plus favorisée en termes environnementaux, sur le modèle prôné à l’OMC et créer rapidement un véritable statut pour les biens publics mondiaux et biens communs constituent d’autres pistes à étudier. …

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  9. Motion de synthèse adoptée au Congrès d’EELV à la Rochelle

    Du Brésil à l’Allemagne, l’écologie politique s’impose comme une nouvelle voie La crise globale du système économique et financier a montré l’épuisement des recettes traditionnelles, qu’elles soient libérales ou social-démocrates. Ces modèles économiques productivistes ont démontré leur inefficacité : à l’accroissement mondial de la pauvreté répond également celui des émissions des gaz à effet de serre et l’effondrement de la biodiversité. Les sommets mondiaux qu’ils soient économiques ou climatiques ont confirmé l’incapacité d’un système économique reposant sur une croissance infinie à réagir face à ces urgences. Devant un monde que l’on épuise il est aujourd’hui de la responsabilité des écologistes de dessiner les contours de celui qui doit naître. Alors que des millions de citoyens désertent les urnes et renoncent à participer à la vie politique, notre projet doit permettre de rétablir la confiance et de réconcilier les citoyens et les citoyennes entre eux. …

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  10. Samedi 11 juin 2011 – 3 mois de Fukushima

    Le 11 juin prochain, trois mois se seront écoulés depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les réacteurs accidentés continuent à rejeter des quantités massives de produits radioactifs dans l’environnement. Au Japon, la société civile s’est élevée contre l’industrie nucléaire et ses mensonges couverts par les autorités. Elle appelle à une journée d’action internationale de grande ampleur contre cette énergie qui détruit l’être humain et son environnement. En France aussi, cette industrie utilise les mêmes mensonges pour nous imposer ses centrales, malgré leurs fragilités face aux risques naturels (sécheresse, crues, séismes…), aux risques d’attentats et aux erreurs humaines. De plus, elle est toujours incapable de traiter ses déchets qui restent à la charge des générations à venir. …

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  11. Le processus de la primaire est lancé !

    primairedelecologie.fr En vous inscrivant ici jusqu’au 10 juin 2011, vous pouvez participer au choix de celui ou celle qui portera l’écologie à l’élection présidentielle de 2012 : c’est la primaire ouverte de l’écologie.> inscrivez-vous et faites connaître le site de la primaire : primairedelecologie.fr …

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  12. Orientations du projet Europe Ecologie – Les Verts 2012 : Pour une mutation écologique et solidaire

    Le monde va mal, l’humanité aussi. Nous vivons depuis maintenant des décennies des crises profondes, liées entre elles et dont la portée s’aggrave: une crise économique marquée par un dérèglement des relations entre l’économie et la finance et une fuite en avant dans un productivisme sans limites, une crise sociale qui exclue des milliards d’êtres humains au sud comme au nord, une crise environnementale qui se traduit par l’épuisement des ressources naturelles, l’accélération du dérèglement climatique et une dégradation rapide de la biodiversité, une crise démocratique enfin, où se conjuguent la montée des populismes et de l’abstention, la mise en danger des libertés publiques et des droits humains et une concentration des pouvoirs politique et économique aux mains d’un petit nombre. Face à cette situation, nous devons d’urgence changer de modèle. …

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  13. Perte d’autonomie

    EXPOSE DES MOTIFS Les besoins concernant les personnes âgées en perte d’autonomie sont en augmentation. C’est un fait. Mais réduire le problème à une « catastrophe financière », comme tente de le faire la droite est une tentative de fuir le débat démocratique pour aboutir, une fois encore, à servir des intérêts privés en offrant ce « marché » aux sociétés d’assurances. De même le projet gouvernemental serait de supprimer la prise en charge quand la perte d’autonomie est partielle. Ce n’est pas ce que veulent nos concitoyen/nnes. …

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  14. Organiser le congrès du Parti Vert Européen à Paris en 2011

     EXPOSE DES MOTIFS Le quatrième Congrès du Parti Vert Européen doit se tenir à la mi-novembre à Paris. Après son Congrès fondateur en 2004 à Rome, le deuxième Congrès organisé à Genève et son Congrès de préparation de la campagne des élections européennes à Bruxelles en 2009, ce Congrès doit être l’occasion pour le PVE d’approfondir son travail programmatique commun afin de proposer un avenir écologiste pour l’Europe. Il sera aussi l’occasion pour les délégué-e-s de débattre de la réforme du PVE afin d’en faire un mouvement rassemblé et uni dans sa diversité. …

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  15. Communiqué de presse commun d’Europe Ecologie-Les Verts et du Parti Vert malgache Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara

    Communiqué du 12 mai Une délégation de Europe Ecologie-Les Verts a reçu mercredi 11 mai 2011 dans ses locaux parisiens une délégation du Parti Vert malgache « Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara » conduite par sa présidente, Madame Saraha Georget Rabeharisoa, dans une ambiance conviviale et fraternelle.Les deux délégations ont examiné la situation à Madagascar et ont constaté que depuis l’accession au pouvoir anticonstitutionnelle de Andry Rajoelina en 2009, celle-ci ne fait que se dégrader sur le plan des libertés, de la démocratie, de la tranquillité publique, de l’économie et de l’environnement., avec notamment le pillage des ressources naturelles et la recolonisation des terres.Les deux délégations constatent que en dépit des engagements de Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition (HAT) qui est reçu à ce titre aujourd’hui à Paris par le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, il n’y a aucune avancée dans le domaine de la transparence électorale, et un recul dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie.Dans ces conditions, Europe Ecologie-Les Verts et le parti Vert malgache Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara demandent au président de la HAT de mettre enfin en application l’esprit et la lettre et la totalité de la « feuille de route de sortie de crise » portée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui vise à instaurer les conditions d’une sortie, la plus rapide possible, de la période detransition par la tenue d’élections libres, transparentes, démocratiques et ouvertes à tous les acteurs politiques. …

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  16. Quelles politiques Nord-Sud prioritaires, maintenant et demain ?

    L’urgence écologique et les aspirations à la démocratie et à une vie digne sont les deux visages d’une crise mondiale sans précédent de notre modèle de développement. La faim et l’extrême pauvreté frappent depuis 50 ans près d’un milliard d’êtres humains, le plus souvent des femmes ; demain davantage, en l’absence de volonté politique. Des réponses politiques fortes doivent être données au niveau local, national et transnational. L’avenir de la planète ne sera pas viable, ni paisible, sur une terre dévastée aux ressources limitées, avec des milliards d’exclus, au sud comme au nord. …

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  17. Féminisme et Écologie politique: des pratiques alternatives

    L’apport essentiel du féminisme est de poser comme essentielle la problématique de la domination des sexes et ses conséquences. Le mouvement féministe a bouleversé en profondeur les rapports entre les hommes et les femmes et changé la vie en trente ans, bien plus qu’au cours des deux siècles écoulés. Les femmes ont une tradition de luttes pour leurs droits. Les luttes menées par les féministes radicales des années 1970 ont permis d’obtenir des lois reconnaissant aux femmes le droit à la contraception et à l’IVG, puis le viol comme crime, la parité entre les femmes et les hommes dans les postes de décision ;ainsi que de femmes travaillant dans les institutions et de femmes élues. Grâce à leurs luttes collectives, lors des mouvements sociaux, mondiaux( FSE, FSM…) contre les violences et la pauvreté envers les femmes, les féministes ont contribué à ouvrir de nouveaux espaces de liberté pour l’ensemble des femmes. Des avancées importantes ont eu lieu pour les femmes, mais, rien n’est jamais acquis définitivement. Dans la période actuelle, non seulement l’égalité est en panne, mais de nouveaux facteurs de blocages et de résistances sont apparus liés à l’offensive néolibérale qui préserve et réactive la société patriarcale. Au niveau national : que les femmes soient salariées, chômeuses ou retraitées, elles sont en première ligne des reculs sociaux. Les études le confirment : pauvreté et précarité se conjuguent au féminin. Sur le plan professionnel, voici le retour en force de la vieille idée du salaire d’appoint qui s’avère être une aliénation supplémentaire.Nous proposons donc dépasser donc les approches technocratiques trop souvent de type économistes d’addition des inégalités car elles ne sont pas toutes de même portée. L’emploi, l’inégalité de salaires, des revenus dignes, les structures d’accueil de la petite enfance et des personnes âgées conformes aux besoins, la répartition égalitaire des tâches domestiques et familiales, les mesures à prendre contre les violences restent des questions décisives pour l’avenir des femmes et pour leur autonomie auxquelles EELV doit répondre. Au niveau international : nous assistons à une légitimation du néo-libéralisme présenté par ses tenants comme un progrès, notamment pour les femmes, au prétexte qu’il leur permettrait un plus grand accès au marché et donc entraînerait une certaine égalité des sexes. Bien au contraire, les dégâts causés par la mondialisation néolibérale sapent cette rhétorique, puisque la situation qu’elle fait aux femmes des pays du Tiers-monde, comme aux femmes immigrées et réfugiées, dévoile un durcissement des rapports sociaux de sexe et des rapports d’exploitation » qui fait « naître des résistances importantes de mouvements sociaux progressistes et alternatifs à l’échelle planétaire qui tentent de s’opposer à l’expansion néolibérale, en Amérique Latine, en Afrique. Qu’elle est notre approche du féminisme aujourd’hui à EELV ? Presque tous les partis de gauche revendiquent l’égalité entre les hommes et les femmes, et même le féminisme. Cependant, pour la plupart, la domination masculine n’est pas pensée comme une question politique. Tout en affichant un accord de principe avec le féminisme, elles continuent de traiter les femmes comme une « catégorie ». Ainsi, les droits des femmes relèvent du domaine du social. Se prononcer en faveur du féminisme ou de la parité, ne suffit pas, il faut aller au-delà de l’effet d’annonce et d’un accord formel avec le féminisme. Il s’agit d’intégrer le féminisme comme grille de lecture, de penser et d’agir la transversalité du féminisme ? Dire l’oppression, nommer les inégalités de sexe, c’est déjà reconnaître qu’elles ne sont pas naturelles, mais structurelles au système patriarcal que renforce le capitalisme et le néolibéralisme; c’est donc se donner les moyens d’agir sur ce système pour le changer radicalement. Réaffirmation du besoin d’avancer dans la construction d’alternatives face aux crises économique, écologique et sociale.Réaffirmation de la condamnation de toutes les formes de violences, trafic de femmes et de jeunes filles, violences physiques (mutilations, viols, prostitution forcée) notamment utilisées comme arme de guerre.Réaffirmation de la lutte contre l’accaparement et la colonisation des terres des paysannes et paysans par des entreprises multinationales. Réaffirmation au Nord comme au Sud que la lutte des femmes s’inscrit au cœur du combat altermondialiste et constitue une force vive dans le réseau international de résistance à la marchandisation. Monique Dental et Françoise Kiéfé> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  18. Pour une stratégie électorale définie par tous.

    Pour un référendum sur la stratégie d’alliance, de désistement et de gouvernance avec nos partenaires politiquesDepuis quelques mois, l’attention de notre mouvement se focalise autour de l’élection présidentielle, et en particulier de la candidature que nous allons désigner et soutenir lors de cette élection. C’est une préoccupation légitime, il est normal que cela fasse débat et que cette décision soit tranchée par un large corps électoral, puisqu’elle nous engage tous.Mais il ne faudrait pas oublier qu’une autre question va se poser également à nous très prochainement : accepterons nous, ou pas, le ou les accords que d’autres partis vont nous proposer ?A nos yeux, cette question est peut-être plus importante encore que celle de l’identité de notre futur(e) porte parole aux présidentielles, puisqu’elle nous engage pour cinq ans. Elle est aussi importante parce qu’elle a été chez les Verts, avant que nous n’entamions notre mue, une source permanente de clivage et de discorde. C’est pourquoi nous pensons qu’il est nécessaire, tant en termes démocratiques qu’en terme d’adhésion du plus grand nombre à la décision finale, que cette décision soit prise par tous les adhérents du parti, à travers un référendum. Nous pensons en effet qu’un choix aussi difficile doit être fait et assumé par le parti dans son ensemble, afin de dépasser les difficultés que de tels choix ont engendrés dans le passé. C’est pourquoi, dans un soucis de démocratie directe et d’adhésion collective à nos choix électoraux, nous proposons que : – Les adhérents d’Europe Ecologie – les Verts, réunis en Assemblée Générale décentralisée décident que tout accord électoral national devra être ratifié par l’ensemble des adhérents par le biais d’un référendum. Le texte complet de(s) l’accord(s) proposé(s), ainsi que la liste des éventuelles circonscriptions et ministères réservés sera pour cela communiqué à l’ensemble des adhérents, qui seront amenés à répondre à la question « Acceptez vous les termes de(s) l’accord(s) proposé(s) ? » .Une réponse négative à la (aux différentes) proposition(s) d’accord(s) entrainerait la présentation de candidats EELV autonomes dans toutes les circonscriptions.Porteuse de motion : Claire LutzPremiers signataires : Michel Adam, René Bodineau, Jacques Boutault, Jean Claude Capelle, Jacqueline Guénin, Gilles Lemaire, Dominique Munari, Thierry Pradier, Martin Siloret, Fréderic Supiot, Marie Teule, Joëlle TomasiniSi vous souhaitez signer cette motion, renvoyez le coupon ci dessous àklutz@wanadoo.fr ouClaire Lutz,1, Allée Scapin,76380 Canteleuavant le vendredi 22 avril.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  19. De l’obsolescence au sur-usage.

    Le consumérisme est devenu le maître mot de notre société productiviste. Les états, les décideurs nous incitent à consommer afin de soutenir la croissance ! Cette fameuse croissance qui nous dirige droit dans le mur. Un mur d’incohérences dont nos citoyens semblent remplir leur vie, conditionnée à assouvir le désir du moment. Cette incitation au consumérisme développe l’individualisme. Les conséquences socio-environnementales sont accrues par la mondialisation. Pour favoriser ce consumérisme, le capitalisme a inventé deux outils : l’obsolescence programmé ou non et le sur-usage. Au XXe siècle, des chefs de très grandes entreprises ont imaginé qu’il serait plus profitable de limiter la durée de vie des biens de consommation : c’est l’obsolescence programmée. Des hommes et des femmes ont fait de longues études d’ingénieur pour consacrer leur temps à limiter la durée de vie des biens de consommation. Ainsi les ampoules à filament de tungstène virent leur durée de vie passer de 2500 heures avant la Seconde Guerre mondiale à 1000 heures. Les imprimantes disposent d’une puce électronique qui limite leur durée de vie. Les exemples d’obsolescence sont si nombreux. La mondialisation accentue le phénomène par la vente d’objets très bon marché et de qualité parfois déplorable, contribuant de surcroît à la désindustrialisation de l’Europe. Dans le même temps tout est fait pour favoriser la surconsommation. Plus on consomme d’eau et plus le prix au mètre cube diminue. Si on achète du fioul de chauffage, la facture diminue au litre consommé lorsque l’on commande des quantités plus grandes. Tout est fait pour consommer plus. Nos décideurs actuels des deux grands partis traditionnels n’ont pas conscience de l’effet rebond, phénomène économique pervers. C’est pourtant l’une des conséquences envisageables d’une économie dite « verte ». Pour limiter cette atteinte aux ressources naturelles terrestres, voire aux forces de travail, on incite par l’économie verte à des investissements économiques. Or, chaque investissement peut être suivi d’un accroissement partiel de consommation en raison des économies réalisées. Par exemple: un investissement dans un système de chauffage performant peut inciter à augmenter la température de chauffage d’une habitation. C’est ce que l’on appelle l’effet rebond direct. De même quand le carburant n’est plus assez cher pour ceux qui ont pu investir dans des véhicules à très basse consommation, on est tenté de partir en voyage plus loin. Les économies réalisées alors par des investissements peuvent aussi permettre de consacrer une part de ces finances à d’autres occupations « mangeuses » d’énergie. L’exemple le plus caricatural étant le voyage en avion réalisé grâce aux économies réalisées : c’est l’effet rebond indirect. Or, cet effet rebond est particulièrement accessible à ceux qui ont les capacités financières d’investissement. Il accentuerait ainsi les différences sociales. C’est précisément un des points-clés que nous devons résoudre : par équité, par solidarité. Et éviter ainsi des critiques ou rejets portés par des lobbies politico-économiques. Ces derniers communiqueraient contre toutes mesures de limitation, en prétextant qu’elles ne seraient pas accessibles aux plus démunis. Arrêter, comme nous le souhaitons, avec la société qui jette, ce n’est pas interdire que chacun puisse consommer afin de satisfaire les besoins essentiels pour se nourrir, se vêtir, détenir un foyer et s’enrichir par la culture et l’éducation. Aujourd’hui, nous n’avons encore pas mis en œuvre les propositions concrètes qui permettent de lutter contre cet effet rebond. Il est pourtant assez facile d’imaginer une facturation de consommation d’eau dont le coût au mètre cube augmente en fonction de la consommation. Il est possible de proposer un coût des heures supplémentaires qui augmente pour l’employeur, le motivant à limiter leurs usages. Nous le voyons, nous avons des propositions concrètes à inventer : déchets, énergie, transport, achats de bien matériels, mais aussi travail, protection sociale… Depuis tant d’années nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre un tel programme. Pourtant, il crédibiliserait notre capacité à être une alternative concrète et adaptée à la lutte du pillage des ressources planétaires. Proposer des mesures efficaces, parfois évidentes, mais jamais mises en place. C’est l’objet de cette motion. Nous souhaitons donc que notre mouvement se saisisse de ces questions pour lutter contre l’obsolescence, le sur-usage et l’effet rebond direct et indirect. Par le biais de nos commissions thématiques, par la réflexion de nos militants, dans les groupes locaux, au Conseil Fédéral comme dans l’ensemble de notre coopérative politique. Lutter contre ces plaies du consumérisme que sont l’obsolescence et le sur-usage, c’est ancrer notre mouvement dans l’écologie non productiviste. Porteur de la motion Thierry Pradier Si vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé.Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis. > Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  20. Des moyens d’action accrus pour développer la capacité d’action de notre fédération d’élu/es, la FEVE »

    Le Congrès de La Rochelle va définir les orientations de notre mouvement pour 2012/2014. L’écologie politique a l’ambition de répondre aux défis environnementaux, sociaux et démocratique en poursuivant le rassemblement des écologistes, l’ouverture sur la société, en étant au coeur des politiques publiques. EELV comporte plusieurs instances d’élaboration: conseil fédéral, conseil politique, comités locaux, conseils politiques régionaux, commissions thématiques, ainsi que la Fédération des Elu/es Verts et Écologistes (la FEVE). …

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  21. 12 mesures concrètes pour une société de décroissance : sélective, solidaire et favorable à l’emploi!

    Le constat des écologistes est là : la crise actuelle n’est pas simplement environnementale : elle est aussi sociale, économique et financière. Cet état de fait nous oblige à réviser nos schémas intellectuels les plus ancrés et à constater que croissance et « progrès » humain s’opposent. À l’heure actuelle, la crise écologique nous place face à trois options : 1-La fuite en avant dans une logique systématique de pillage et d’épuisement de la planète (tel l’exploitation des gaz de schiste), avec pour corollaire une exaspération du libéralisme, du consumérisme et de la crise sociale. 2-Une mesure de compromis : l’économie « verte », forme allégée de conversion écologique de l’économie, compatible avec une croissance du PIB. Au final cela ne résout rien. L’échéance environnementale est seulement retardée, mais certainement pas la crise sociale. 3-Une société de décroissance, avec changement d’indicateur de développement : intégrer mieux les indices de satisfaction humaine en terme d’éducation, de protection sociale, d’accès à la culture, de solidarité et de satisfaction personnelle. Cette société de décroissance ne peut donc pas se construire contre l’économie : décroissance du consumérisme, de l’empreinte écologique, des secteurs industriels néfastes à la planète ( nucléaire, pesticides….), mais croissance de l’emploi et de pans entiers de l’économie. À ce titre, cette décroissance peut être une marque de fabrique d’EELV car elle ne serait pas anti-économique, mais au contraire sélective, solidaire¸ pour une certaine forme de sobriété et globalement favorable à l’emploi ! Elle doit s’accompagner de propositions concrètes, rassurant nos concitoyens, montrant la pertinence de choix socio-économiques qui anticipent l’inéluctabilité des crises écologiques de demain. L’objectif est de se détourner de la croissance. On ne peut expliquer ici dans le détail les 12 mesures proposées. Mais nous entendons intégrer le fait qu’elles sont compatibles avec un développement de l’emploi. Des choix nécessaires 1-Le choix politique des secteurs économiques à favoriser ( agriculture biologique paysanne, transport en commun…), à faire disparaître (nucléaire, pesticides), faire décroître rapidement (industrie aéronavale…) ou à adapter par des mesures de conversion (industrie automobile…) Des mesures industrielles de décroissance consumériste 2-Mesures d’incitations financières et lois anti-cartel pour lutter contre l’obsolescence programmée de nombreux biens de consommation 3-Mesures concrètes contre les effets rebond directs : dans les domaines de l’eau, de la consommation de carburant et des heures supplémentaires ( voir sur http:/usageetsurusage.blogspot.com ), ou dans d’autres domaines socio-économiques. Possible loi cadre, donnant aux collectivités territoriales et à l’État, les moyens de lutter efficacement contre le sur-usage 4-Propositions politiques pratiques contre l’effet rebond indirect. Notamment en ce qui concerne le tourisme et en faveur de la culture 5-Mise en place d’une politique nationale incitative visant la diminution du packaging Des mesures en faveur de l’emploi relocalisé 6-Mise en place de mesures économiques et fiscales de la réparation industrielle et artisanale 7-Mesures économiques et fiscales en faveur de la commercialisation, de l’ingénierie et de la recherche en matière de fabrication d’outils, d’objets de consommation et de pièces de rechange compatibles avec les évolutions technologiques 8- Favoriser et développer toutes les formes de réutilisation d’objets (recycleries et autres) Des formations utiles 9 – L’élaboration d’un programme de formation permettant la mise en oeuvre des mesures précédentes La justice sociale comme gage d’efficacité 10-Mesures d’accompagnement économique en faveur des populations sans capacité d’investissement De nécessaires mesures à l’échelle nationale et européenne pour renforcer les 10 premières mesures 11-Taxe carbone sur tous types de transports. Ces mesures devront comporter des volets nationaux et européens, afin de favoriser la relocalisation de l’économie 12-Mesures fiscales aux frontières de l’Europe, avec harmonisation des politiques entre états européens. L’objectif étant de lutter contre les effets pervers de la mondialisation Ces mesures ne sont pas exhaustives. Nos commissions sauront en déterminer les contenus précis, en proposer d’autres, voire approfondir celles présentées ici. Ces 12 points permettraient de valoriser le programme d’EELV pour les prochaines échéances électorales. Montrer que nous progressons en maturité politique et savons analyser les évolutions. Rendre plus pertinente notre analyse des mécanismes socio-économiques : ceux qui régissent la crise actuelle ! Voilà pourquoi nous demandons, avec l’appui de tout notre mouvement, qu’une majorité des propositions de cette motion puissent être intégrées aux futurs programmes électoraux d’EELV. Porteur de la motion Thierry Pradier SI vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé. Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

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  22. Maintenant ! Place aux jeunes !

    Maintenant ! Place aux jeunes ! Malgré de nombreuses promesses et déclarations enflammées en faveur des jeunes des derniers gouvernements en date, il n’existe aucune politique de la jeunesse ambitieuse et cohérente. On se contente de mesurettes, telles que le RSA jeunes , censées palier la précarité sociale, économique, dont souffre une grande partie des jeunes en France. Les inégalités sociales sont un marqueur criant de la \ »mauvaise santé\ » de notre génération. En effet 20,2% des 16-25 ans vivent sous le seuil de pauvreté et 25% des jeunes actifs sont au chômage. Symbole de la difficulté d’accès des jeunes à leur autonomie, on estime qu’il y a aujourd’hui 240 000 jeunes de 18 et plus (hors étudiants) qui n’ont pas les moyens financiers d’accéder à un logement. Un fossé se creuse entre les jeunes et une importante partie de la société française, puisque 51% des français ont une image négative de la jeunesse. Mais également entre les jeunes eux mêmes, qui ne sont pas égaux face à la réussite scolaire et à l’insertion professionnelle. Ainsi si 9,6% des personnes ayant une formation initiale d’enseignement supérieur sont au chômage 1 à 4 ans après la fin de leur formation, alors que c’est le cas de 49,2% des personnes ayant un niveau brevet ou CEP. Le décalage entre la vision politique actuelle du traitement des problèmes d’intégration des jeunes dans notre société et l’espérance ou la crainte des jeunes pour leur avenir entraîne une perte de confiance envers l’ensemble de la classe politique. Les dernières élections régionales, puis cantonales sont venues confirmer la montée de l’abstention chez les 18-25 ans, atteignant des records (75% aux élections cantonales). Un autre facteur de l’abstention des jeunes, moins connu, est le phénomène de mal-inscription sur les listes électorales lié à la forte mobilité des jeunes et au manque d’information sur le fonctionnement de notre système administratif. La mal-inscription – lieu de vote qui ne correspond pas au lieu d’habitation – représente aujourd’hui entre 25% et 50% de l’abstention des jeunes suivant les territoires. Il ne faut pas croire que les jeunes sont de moins en moins politisés ! Ils trouvent simplement de plus en plus de difficultés à formaliser leur expression politique. Europe Ecologie – Les Verts doit s’engager dans la mise en place d’une véritable politique pour l’autonomie des jeunes, notamment en offrant aux jeunes le droit de s’épanouir pleinement et individuellement dans la société grâce à revenu minimum garanti et universel ou en luttant contre les emplois précaires en régulant les stages. Mais parce que nous pensons que c’est aux jeunes d’être acteurs de leur parcours et de construire cette politique d’autonomie, nous souhaitons avant tout leur permettre de prendre leur place au sein du débat politique. EELV doit relever ce défi de la participation politique des jeunes. C’est pourquoi, à travers ce texte, nous souhaitons contribuer, à la motion « Maintenant ! L’écologie ! », en appuyant 3 grandes propositions : 1) Créer une plateforme de travail et d’animation au sein d’EELV pour travailler sur les grands enjeux de la jeunesse en intégrant pleinement les jeunes écologistes et les réseaux associatifs. Cette plateforme doit permettre d’engager des débats transversaux sur un ensemble de thématiques (Travail, logement, enseignement, culture, santé, droits (par exemple vote à partir de 16 ans ?)) et d’aboutir d’ici décembre 2011 à des propositions concrètes contre la paupérisation et la précarisation des jeunes. Ce chantier de réflexion doit bénéficier d’un soutien moral et financier d’EELV sur le long terme pour construire des propositions qui ne s’arrêtent à chaque échéance électorale. 2) Etre à l’initiative d’une grande campagne nationale d’inscription sur les listes électorales à destination des 18-25 ans avant la fin du mois d’octobre 2011. 3) Faire émerger, notamment par le biais de formations, des candidatures aux élections de jeunes de moins de 30 ans, et d’accroître leur représentativité dans les assemblées. La place des jeunes dans notre société est pour nous, un des enjeux essentiels des années à venir, c’est pourquoi l’engagement à une véritable politique pour l’autonomie des jeunes doit être l’un des objectifs d’Europe Ecologie les Verts. …

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  23. Construire la coopérative écologiste

    Les signataires de cette motion considèrent que l’espace ouvert par la création d’EELV ne pourra se concrétiser qu’à travers la construction d’une Coopérative écologiste, distincte formellement et juridiquement du parti, dotée de moyens propres, agissant en liaison avec EELV mais de manière autonome dans la société.SI les membres individuels de la coopérative écologiste ont la capacité de participer aux primaires d’EELV, et à l’élaboration et aux choix d’EELV concernant le projet et le programme, la tâche principale de la coopérative écologiste n’est pas de se transformer en contre-parti, mais réside dans la mutualisation des pratiques sociétales à caractère écologiste, sociale et culturel, l’enracinement des idées écologistes sur le terrain , la conquête d’une majorité culturelle, la construction de passerelles avec le mouvement social et la société civile sous toutes ses formes. Les trois principaux objectifs de la Coopérative écologiste sont :- Développer la sensibilisation à la transition écologique notamment face aux chocs énergétiques, pétrolier et nucléaire, au dérèglement climatique et démontrer la validité pratique des solutions alternatives proposées par l’écologie politique aux différents échelons ;- Animer la mobilisation citoyenne et tisser un réseau de partenariats multiples avec les groupes, collectifs, mouvements, associations… qui constituent le peuple écologiste. Ces liens passent à la fois par le dialogue, l’initiative commune mais aussi par des formes structurelles (Convention de partenariat, Constitutions de Maisons de l’écologie, parlements territoriaux, États généraux de l’Emploi) ;- Intervenir dans des secteurs de la société où la présence et les idées de l’écologie politique sont encore les plus faibles et les plus minoritaires (quartiers populaires, zones périurbaines désindustrialisées, monde rural en voie de désertifications) et dans des couches sociales (seniors, jeunes, PME, syndicalistes …) Le Congrès de EELV des 4 et 5 Juin 2011Considérant :- Que la finalité première du réseau coopératif est de rassembler et de fédérer les citoyen-nes qui refusent de s’engager dans les partis politiques et autres structures partisanes alors même qu’ils veulent participer aux débats publics ;- Que cette double exigence impose le respect de l’autonomie, d’une grande souplesse et d’une ouverture dans le fonctionnement de la Coopérative écologiste ;- Que cette coopérative doit favoriser l’émergence de paroles, de propositions dans un cadre libre et collectif, développer une culture du projet et permettre de dépasser le cadre étanche de la séparation traditionnelle entre partis/ ONG/ associations/ syndicats ;- Que la coopérative, organisée sous forme de réseau, doit assumer des tâches d’un mouvement hors du cadre électoral : éducation populaire à l’écologie, sensibilisation, formes nouvelles d’interventions politiques et sociales, formation, coproduction programmatique… ;- Que le réseau doit être le lieu central de structuration du « peuple de l’écologie » ;- Que le réseau, lieu de la transversalité de l’écologie politique, anime des espaces démocratiques, créatifs et ouverts, sous les formes qui lui apparaîtront les plus appropriées : agoras, états généraux, maisons de l’écologie, commissions thématiques ;- Que l’application des statuts enjoint à EELV de créer les fondements d’un réseau coopératif autonome de la structure politique ; Décide que les instances d’EELV mettront tout en œuvre pour : 1) Définir la feuille de route de constitution du Réseau Coopératif autour des points suivants : définition du principe de l’autonomie du réseau, des rôles du coopérateur-ice (droits et devoirs), des mouvements associés, des tâches du réseau, du rôle de l’Agora, notamment dans le cadre des Journées d’été d’EELV ; 2) Permettre au réseau de s’organiser en conciliant le double impératif du respect du principe d’autonomie et celui de la communauté d’objectifs avec EELV ;Le rôle des délégués nationaux, et régionaux représentés aux BE, CF, CPR, consiste ainsi à :- faire remonter et mutualiser les expériences de bases sur l’expérimentation des nouvelles formes de pratiques (parlements territoriaux de l’écologie, réseau des écosyndicalistes, Maisons de l’écologie) ou d’organisation (tirage au sort, conférences de consensus, conseil des sages…) ;- produire un modèle de conventions d’objectifs et de partenariat avec les associations , les mouvements ;- organiser la communication autour de la Coopérative écologiste : documents interne au réseau social, moyens internet (Webradio et télé, Facebook…), boutique du réseau ; 3) Soutenir les initiatives nationales que la Coopérative Ecologiste mettra en œuvre, telles que :- Mise en place d’une Université populaire de l’écologie, en lien avec la Fondation ;- Organiser des conventions thématiques de co-élaboration et de validation du projet dans chacun des domaines du programme de transition écologiste en liaison avec le Groupe Projet tels que les Jeudis de l’écologie et les États généraux de l’Emploi ;- Préparer un Forum avec les ONG sur le rapport politique / associations ;- Organiser les rencontres annuelles de la Coopérative Ecologiste et ce dès les Journées d’Eté 2011 ;- Organiser en 2012 une Fête de l’Écologie dans le cadre d’une Semaine d’action pour la transformation écologiste de la société. …

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