L’article de Marianne 2 sous-entend qu’Europe Ecologie-Les Verts aurait conclu un accord avec le Parti Socialiste pour éviter la « faillite » du mouvement. Ce n’est ni un mystère ni un secret que les finances des Verts puis d’Europe écologie les Verts sont limitées , en particulier depuis nos résultats à la présidentielle et aux législatives de 2007. Cet article se fait ainsi l’écho d’une interprétation volontairement biaisée d’un document interne d’Europe Ecologie Les Verts soumis au conseil fédéral des 17 et 18 septembre. Au contraire de ce que l’article indique, cette motion « Finances » démontrait que le fonctionnement du mouvement ne dépendait en aucun cas de la signature d’un accord législatif : en se présentant en autonome dans les 577 circonscriptions, et en faisant un score moyen de 6 %, Europe Ecologie Les Verts assurerait non seulement son fonctionnement mais le remboursement de ses emprunts. Ce score de 6 % est tout-a-fait réaliste compte tenu des derniers résultats réalisés par Europe Ecologie Les Verts aux Européennes (16,3 %), aux Régionales (12,2 %) et aux Cantonales (12,5 %). Tout-au-long de la négociation de l’accord et à plusieurs reprises, j’ai rappelé que nous n’avions pris aucun engagement que nous n’aurions été en capacité d’honorer sans accord. Les questions financières n’ont d’ailleurs jamais influencé les décisions de signer ou non un accord avec le Parti Socialiste. En 2007, alors que la situation financière était encore plus fragile, Cécile Duflot, déjà secrétaire nationale du mouvement, et le CNIR de l’époque avaient refusé de signer l’accord avec le Parti Socialiste pour les législatives, conduisant le mouvement à réduire ses moyens de fonctionnement, et à réaliser un plan de 8 départs volontaires sur les salariés du siège. …