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  1. Ronan Dantec : La « Passerelle de Doha » sur la route de Paris 2015

    Ronan Dantec

    Ni fiasco, ni évidemment succès, les décisions prises à Doha étaient un passage obligé, une « passerelle » pour reprendre les termes du président de la conférence, le vice-premier ministre qatari, Abdullah Al-Attiyah. La route est donc encore très longue pour amener la communauté internationale vers la négociation de 2015, qui décidera ou non de réellement limiter les émissions planétaires de gaz à effet de serre.

    201212008-Doha-Deleg palestiniennePassons rapidement sur les conditions de la négociation elle-même de cette conférence annuelle (la COP 18) : depuis Kyoto, la tradition est de terminer par un marathon diplomatique d’au moins 36 heures, une tragi-comédie fondée sur quelques coups de théâtre, énervements surjoués et appels à la responsabilité historique, faux suspens sur un accord final dont les grandes lignes étaient globalement connues avant d’arriver au Qatar.

    Dans ce cas, on peut évidemment toujours douter de l’intérêt de ces grandes conférences, au coût non négligeable. Mais, outre le fait qu’elles sont l’occasion de multiples réunions techniques, dont les décisions ne sont pas sans implications, elles disent aussi clairement que la négociation multilatérale reste la seule voie possible et 190 pays ne négocieront jamais ensemble par vidéoconférence. Je retiendrai ainsi, comme symbole de cette négociation de Doha, la présence d’une délégation palestinienne ne siégeant plus comme simple observateur, mais bien comme Etat observateur. Le combat qu’ils ont mené pour avoir le droit de s’assoir à cette table commune des Nations devrait donner à réfléchir à ceux qui entonnent par trop rapidement le chant convenu et démagogique de l’inutilité de ces grands sommets mondiaux. S’ils illustrent les extrêmes difficultés de la régulation mondiale, ils n’en sont pas la cause et demeurent nécessaires à la bonne marche du monde.

    En grande partie prévisibles, les résultats de Doha doivent cependant être analysés au vu des échéances à venir. Premier enjeu, la reconduction du protocole de Kyoto ne faisait guère de doute. Sans les Etats-Unis, qui n’y ont jamais participé, le mécanisme est préservé par l’Europe et l’Australie, mais avec des objectifs tellement faibles (-20% en 2020 pour l’Union européenne) que son impact sera très limité, on sauve l’outil mais on ne s’en sert guère. Point à retenir, la décision d’une révision des objectifs en 2014 (après le prochain rapport du Giec), laisse ouverte la possibilité d’un renforcement de l’ambition, et donne à la France, qui a défendu ce calendrier, l’opportunité d’un signal positif vers les pays du Sud avant la grande conférence de 2015.

    Je passerai ici sur le temps perdu pendant la conférence à tenter de résoudre le problème des surplus de la première période d’engagement, l’avenir de ces « crédits CO2 » que possèdent les pays de l’ancien bloc de l’Est, dont les émissions se sont effondrées au même rythme que leur industrie lourde. Ainsi, le temps perdu à Doha en palabres européennes sur le cas polonais pose clairement la question de la capacité des 27 à se mettre d’accord avant d’arriver sur le lieu-même de la conférence… même si un compromis interne à l’Union européenne a finalement été trouvé.

    S’agissant des Russes, en revanche, c’est avec une dureté assez inhabituelle dans ce genre de conférences que le président qatari les a laissés avec leur « air chaud » sur les bras, en faisant voter les textes du « Paquet de Doha » sans même tenir compte de leur demande de prise de parole. Ainsi « éjectés » par l’ensemble des pays, notamment par les Chinois, les Russes sont les grands perdants de la COP 18, et il faudrait suivre avec attention leur réaction. En tout cas, au Qatar, la communauté internationale leur a dit sa lassitude de leurs blocages permanents.

    Autre absent de cette deuxième période d’engagement, le Japon. Encore sous le coup du traumatisme de Fukushima, et en pleine transition énergétique, il aurait peut-être mérité plus d’attention…ce n’est pas un « adversaire » de l’accord climatique global, il devra être associé aux réflexions à venir.

    A Doha, c’est déjà à 2015 que réfléchissaient les négociateurs et personne n’a abattu ses cartes, se contentant de surveiller son voisin. Ce fut particulièrement vrai de la question des financements, l’autre élément clé de cette négociation. Dans la période de crise budgétaire actuelle, les Européens n’avaient guère les moyens de grandes promesses, mais leur prudence est sans nul doute aussi liée à leur volonté de faire évoluer le débat vers des financements innovants (comme les taxes sur les carburants de « soutes » des bateaux et des avions), qui engageraient aussi les grands pays émergents. Sur ce point, il est peu probable qu’il y ait des évolutions majeures avant le « deal global » de 2015. Cette absence de confirmation des engagements des pays développés, pour faire évoluer progressivement leurs contributions, entre le « Fast start » de Copenhague, et ses 30 milliards de dollars jusqu’en 2012, et les 100 milliards promis à horizon 2020, n’était pas de nature à restaurer cette fameuse « confiance », mot clé du vocabulaire de l’ONU climat.

    Mais, en l’absence d’engagements financiers précis, les pays en développement ont néanmoins obtenu l’ouverture d’une négociation sur un nouveau mécanisme sur les « pertes et préjudices ». C’est une avancée intéressante, qui a aussi permis d’aider à l’adoption du paquet final de cette conférence. Cela signifie que, demain, les fonds d’adaptation promis par les pays développés pourraient être distribués, au moins en partie, selon des règles précises, et pas seulement de manière discrétionnaire, au gré des relations bilatérales entre Etats. La réflexion sur ce mécanisme devrait aussi déboucher sur une meilleure appréhension des coûts de l’adaptation pour les pays du Sud, c’est un enjeu considérable.

    La route de 2015 est encore loin d’être dégagée, c’est une évidence, mais au moins connaît-on maintenant la destination : ce sera Paris. Bien sûr, le choix ne sera officiellement validé qu’en 2014, mais la disponibilité de la France pour l’accueil de la COP 21, confirmée par Laurent Fabius, qui a fait le voyage à Doha, vaut engagement. Aucun autre Etat européen ne devrait s’y opposer et, comme ce sera au tour de l’Europe de l’Ouest d’accueillir une COP, les choses sont quasiment faites. C’est une excellente nouvelle et un véritable défi pour la France, en termes diplomatiques… et logistiques. Il convient donc de s’y préparer dès à présent car, dans ce genre de négociations, le rôle de la présidence, exercée par le pays hôte, est primordial.

    La négociation climat est une négociation globale et l’erreur est souvent de ne pas l’appréhender dans sa globalité, économique et géopolitique. Elle dit un monde où la coopération est nécessaire, car les mécanismes de compétition habituels ne permettent pas de résoudre le défi climatique. Il y a sur la table les changements de mode de vie et les mutations technologiques permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi la convergence des grandes économies, entre anciens pays développés et émergents, l’urgence d’un développement solidaire planétaire. Entre extrême technicité des mécanismes climat et perception des enjeux globaux, c’est toute la diplomatie française qu’il faut aujourd’hui activer, des réseaux qu’il faut mobiliser. Paris 2015 peut être un échec, ne le nions pas, mais cela peut aussi marquer une date importante.

    Les crises financières, économiques et climatiques disent aujourd’hui l’impasse de cette mondialisation libérale, née notamment de la chute du mur de Berlin. Cette COP 21 à Paris pourrait réussir à dire un autre monde, où la régulation prend le dessus, où le développement humain compte plus que les profits du capitalisme financier, où la crise environnementale et la perception de la finitude de la planète ne sont pas des mots pour fins de discours, mais des enjeux intégrés des politiques publiques.

    Si la France, puissance économique moyenne, a encore une capacité d’influence universelle, c’est ici qu’elle peut le démontrer, en se mobilisant pour créer les conditions de cet accord mondial, clôturant 25 ans de mondialisation libérale, ébauchant les règles de vie commune dont le XXIe siècle a besoin. François Hollande a eu raison de porter cette candidature cohérente avec les valeurs qui animent sa majorité gouvernementale. Nous devons dès aujourd’hui nous mettre collectivement en situation d’assurer la réussite de cette conférence vitale pour notre avenir à tous.

  2. Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle

    Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle

    Pétition et appel à la mobilisation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014, initiés par plus de quarante organisations (associations, syndicats et partis politiques), dont la LDH

    > Signez cette pétition en ligne.

    Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.

    Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

    En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

    En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

    De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit. […]

    > Lire la suite sur le site de la LDH

  3. Un budget européen renforcé

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    Les négociations qui devraient aboutir au prochain « cadre financier » des années 2014 – 2020 sont entrain de se terminer dans la douleur. Pourquoi les institutions européennes peinent-elles à se mettre d’accord ? A quoi sert un budget européen et pourquoi doit-il être plus ambitieux ? Où en est la Taxe sur les transactions financières ? Pour tout savoir sur le débat des « perspectives financières » de l’Union européenne, téléchargez la Note des eurodéputés EELV Un budget européen renforcé en cliquant sur ce lien. Sinon, visualisez-la ci-dessous.

    Un budget européen renforcé

  4. Cécile Duflot, la ministre qui manifeste pour le mariage gay (Lelab Europe1)

    Duflot manifeste pour le Mariage pour tous / AFP / DR.

    Elle est la ministre qui s’affiche dans les rangs de la manifestation pro-mariage pour tous. Cécile Duflot a débuté le défilé entre Harlem Désir et Pierre Laurent ce 16 décembre. Et a bien précisé qu’elle était là en tant que « militante ».

    La ministre du Logement explique à BFMTV :

    « Moi je suis militante de toujours sur ces questions là.C’est une fidélité non seulement à mon histoire mais aussi à la grande satisfaction de voir qu’on est presque au bout du chemin, que l’égalité pour tous les couples sera effective dans quelques semaines. »

    > Lire la suite sur lelab.europe1.fr

  5. Convoi de déchets nucléaires à Caen mercredi 13 décembre

  6. [VIDEOS] Les écologistes et l’économie de proximité : 7 idées reçues

  7. Manifestation pour l’égalité le 16 décembre

    • Manifestation pour l'égalité

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    Europe Ecologie Les Verts appelle à manifester le dimanche 16 décembre à Paris et tout le week-end en régions pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations.

    La présence des écologistes, qui soutiennent depuis le début la lutte pour l’égalité des droits, est aujourd’hui primordiale, alors que les dérapages homophobes sont légion dans les médias et que le gouvernement peine à soutenir certaines avancées (PMA notamment).

    Le cortège s’élancera vers 14h de la place de la Bastille pour rejoindre la place de l’Opéra.

    On vous y attend nombreuses et nombreux !

    > Page facebook de l’événement

    > Source : commission LGBT d’EELV

  8. Audition de Pierre Serne par la Commission des lois sur le projet de loi « Mariage pour tous »

    Assemblée Nationale

    Paris, le jeudi 29 novembre 2012.

    Monsieur le rapporteur, mesdames messieurs les député-e-s,

    Je tiens d’abord à vous remercier d’avoir souhaité auditionner les groupes LGBT des partis politiques et plus globalement du nombre et de la diversité des auditions que vous allez mener sur le sujet de la loi « Mariage et adoption ». Ce n’est pas sans émotion que je m’exprime ce matin devant vous tant le sujet nous tient à coeur et tant le débat est passionné.

    J’aimerais d’ailleurs commencer mon intervention, avant d’en venir à des sujets plus techniques et strictement législatifs, par un propos qui pourra paraître annexe ou moins central, mais qui me, nous, semble devoir être exprimé fortement. Car en ce moment, collectivement, nous personnes LGBT, nous souffrons. Nous pensions sincèrement, en 2012, éviter un retour en arrière de plus de 10 ans et les dérapages graves qui avaient accompagné les débats sur le PACS à la fin des années 90. Force est de constater qu’il n’en est rien et que certains dérapages, jusque dans cette enceinte du Parlement, et pas plus tard qu’il y a quelques heures, vont loin, très loin. Alors, avec une certaine solennité et en tout cas de l’émotion et un peu de colère, je vous le demande, à vous représentants de la Nation, faites attention aux mots et aux phrases que vous utilisez et utiliserez dans les débats sur ce projet de loi. Je sais que vous pouvez penser que ce ne sont là que des effets de tribune pas bien graves (après tout, en tant qu’élu régional, il m’arrive d’user de tels effets moi-même), mais il y a des mots qui, regardés par des millions de gens, nous blessent et nous stigmatisent dans notre identité même. Oui, les mots, ça peut faire mal et, hélas, parfois, pour les plus fragiles d’entre nous, ça peut tuer !

    C’est bien d’ailleurs aussi pour ça que cette loi revêt une importance symbolique si grande et si cruciale pour des millions de personnes LGBT, même celles et ceux qui ne pensent ni à se marier ni à adopter. Elle est devenue le symbole d’une égalité complète en droit, égalité jusque-là refusée, d’une reconnaissance, enfin, comme des citoyens et des citoyennes à part entière et j’oserai même dire comme des être humains à part entière, comme les autres.

    Autre point à souligner, au vu justement de la tournure des débats et de leur dureté, c’est que si nous tenons autant à ce que la loi qui va être présentée devant le Parlement soit la plus complète possible, avec notamment la PMA qui était promise, mais aussi, par exemple, les droits des personnes trans comme la facilitation du changement d’Etat civil, sans attendre d’autres débats, sur d’autres lois, plus tard, c’est que nous n’avons franchement pas envie de revivre, dans un an ou deux, le même déversement de stigmatisation et de haine…

    J’aimerais aussi vous dire que, au delà du symbole que représente cette loi, il faut voir et comprendre que ce sont aujourd’hui des histoires de couples, de familles, des histoires d’amour et des vies qui sont empêchées, gâchées, ratées, parce qu’elles ne peuvent se concrétiser, se voir reconnaître, devant les proches et devant la société. Je vais passer par une anecdote qui me revient à cet instant, c’est la vision émouvante et si parlante, du premier couple de même sexe qui a pu se marier à New York quand le mariage y a été ouvert. Deux personnes de plus de 80 ans tout émues et étonnées d’avoir réussi à s’unir officiellement avant leur mort… Mais combien n’auront jamais eu cette chance? Combien de couples seront morts ou se seront séparés sans pouvoir se marier, combien auront renoncé à leur projet d’être père ou mère, et dont ça a gâché la vie? Comme Philippe Fretté qui à force de persévérance et d’années de procédure devant les juridictions européennes a fini par gagner en partie son combat pour avoir le droit d’adopter, mais trop tard pour pouvoir concrètement réaliser son projet parental.

    Oui, pouvoir dire devant ses amis, ses collègues, sa famille : voilà la personne que j’aime et avec qui je veux vivre et d’ailleurs, la collectivité, avec son decorum républicain, le reconnaît et le marque de son sceau, ça peut tout changer. Déjà le PACS avait permis, dans certains cas, de faciliter l’acceptation de couples homos par leurs proches, par leur famille, notamment quand une cérémonie en mairie permettait d’emporter une adhésion légitimée par la reconnaissance officielle et républicaine.

    Alors bien sûr, je vais insister sur certains points de vigilance qui, pour EELV comme pour d’autres, sont très importants et devraient être bien pris en compte dans cette future loi : la PMA, comme je l’ai déjà dit, que nous souhaitons voir figurer dans cette loi et pas dans une hypothétique autre loi, idem d’ailleurs pour les droits des trans dont nous doutons qu’on reparlera une fois refermé le débat actuel et qui pourraient, si vous me permettez l’expression, être « packagés » dans la loi qui nous occupe aujourd’hui. Autre sujet de vigilance majeur, le fait que nous souhaitons que cette loi soit vraiment l’ouverture aux couples de même sexe des droits actuellement liés au mariage, dans leur totalité et parfaite complétude, et pas en créant un mariage un peu différent, avec des droits moins importants, sur l’adoption par exemple, ou des exceptions. Il a fallu dix ans au moins pour toiletter toutes les exceptions qui faisaient que le PACS n’était pas un statut identique pour tous et partout. Ne recréons pas de « niches » inégalitaires ou discriminatoires dans une loi qui se veut porteuse d’égalité : veillons donc à ce qu’il n’y ait pas d’exception par exemple pour les DOM-TOM-POM ou pour les Français à l’étranger, etc… A cet égard un soin tout particulier devra être apporté à la situation des couples binationaux pour lesquels, là aussi, il ne doit pas y avoir d’exception ou de dérogation défavorable par rapport à la situation des couples de sexe différent.

    Pour conclure, je voudrais redire à quel point cette loi est attendue car elle peut changer la vie, le parcours et faire le bonheur de dizaines de milliers de couples et de familles. Mais aussi à quel point cette loi a une portée symbolique immense pour des millions de personnes LGBT : c’est en quelque sorte notre loi de sortie de la stigmatisation, sortie que pour le coup nous ne voulons pas étalée sur des années ni faite de demi-mesures ou avec droit de retrait et clause de conscience qui viendraient la vider de son sens et du coup, rater ce qu’elle vise au fond : être un moment historique de l’avancée de l’égalité en France.

    Je vous remercie.

    Pierre Serne
    Délégué thématique « Genre, Orientation sexuelle et Société » d’EE-LV
    Europe Ecologie – Les Verts

  9. « Théorie du genre » : la droite aime à se faire peur

    Sergio Coronado

    Communiqué de presse de Sergio Coronado, député EELV

    Nous apprenons par l’AFP que Mme Virginie Duby-Muller et Xavier Breton, député-e-s UMP, ont déposé ce vendredi 7 décembre une proposition de résolution créant une commission d’enquête sur « l’introduction et la diffusion de la théorie du genre en France ».

    Les études de genre, nées dans les années 70, questionnent la réalité et la systématicité des liens entre le sexe biologique et la définition sociale du masculin et du féminin. Les travaux sur la théorie du genre ont été couronnés de nombreux prix universitaires ces dernières années.

    Dès lors, ce ne peut être qu’une peur irraisonnée et irrationnelle qui guide l’action des deux députés UMP auteurs de la présente demande de création d’une commission d’enquête. Ils agitent l’épouvantail d’un éventuel complot mené par les homosexuel-le-s pour répandre des idées immorales et déstructurantes pour une société en crise.

    Bien au contraire, une société saine et moderne se doit de faire de la tolérance son arme et de la solidarité son bouclier. Les sciences se doivent d’éclairer nos débats démocratiques, nous ne pouvons en faire fi ni les décrier par peur que ses résultats ne remettent en cause notre état des choses.

    Contacts :

    Bureau de Sergio Coronado à l’Assemblée nationale : 0140639606

    scoronado@assemblee-nationale.fr

    http://www.facebook.com/sergio.coronado.526?fref=ts

    https://twitter.com/sergiocoronado

  10. Contribution d’EELV au programme d’action gouvernemental de lutte contre les LGBT-phobies

    Commission LGBT d'EELV

    Dans une lettre du 4 septembre 2012, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confié à Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement, la mission d’animer une mission interministérielle contre les discriminations et violences LGBT-phobes.

    Europe Écologie Les Verts, représenté par sa commission LGBT, s’associe pleinement à cette démarche en participant aux six groupes de travail qui réunissent de nombreuses associations et représentants des ministères concernés, de mi-septembre à fin octobre.

    Nous avons souhaité, dans ce cadre, déposé une contribution écrite, validée par le Bureau exécutif d’EELV.

    > Cette contribution est téléchargeable ici : Contribution EELV – PAG LGBTphobies

     

  11. Appel pour le droit de vote des étrangers

    Appel pour le droit de vote des étrangers

    Lettre ouverte de 50 intellectuels et parlementaires pour le droit de vote des étrangers au Président de la République et à tous les républicains, à l’initiative d’Esther BENBASSA, rapporteure au Sénat de la proposition de loi sur le droit de vote et d’éligibilité des étrangers, et Sergio CORONADO, député des Français établis hors de France.

    « Monsieur le Président,
    Généreuse, la République se doit de donner de nouveaux moyens d’expression à ceux qui prennent part, au quotidien, à la vie de la Cité, qui contribuent à ses ressources, et qui respectent ses lois. Terre d’accueil, la France se doit de tenir compte des racines créées, par-delà la nationalité, par ceux qui y vivent depuis des années, parfois depuis des décennies. Pluriel, notre pays se doit de reconnaître un nouveau type de citoyenneté, qui ne soit pas uniquement le fruit de la nationalité. […] »

    > Lire la suite et signer la pétition

  12. Pascal Canfin rencontre des associations soutenues par le fond international LGTBI

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    A l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme, Pascal Canfin, ministre délégué, chargé du Développement a reçu, le 10 décembre, les responsables de trois associations de défense des droits des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués) venant d’Ouganda, de Chine et de République dominicaine et ayant reçu le soutien du Fonds « droits de l’Homme, orientation sexuelle et identité de genre » (dit Fonds international LGBTI).

    Pascal Canfin a salué le travail de ces associations et souligné l’importance de leurs actions sur le terrain qui permettent de lutter concrètement contre l’homophobie et la transphobie grâce au dialogue et la sensibilisation.

    A l’heure où les relations sexuelles entre personnes majeures du même sexe demeurent interdites ou réprimées dans près de 80 pays, avec des condamnations allant parfois jusqu’à la peine de mort, le ministre a réaffirmé la détermination de la France dans la lutte contre les discriminations à l’égard des personnes LGBTI, ainsi que l’engagement de la France pour une abolition universelle de la peine de mort. Le ministre a notamment exprimé sa vive inquiétude à l’égard du projet de loi actuellement examiné par le Parlement ougandais qui propose de renforcer les peines visant les homosexuels, avec des sentences allant jusqu’à la peine de mort.

    Durant la matinée, les responsables de ces associations ont en outre été reçus par François Zimeray, ambassadeur chargé des droits de l’Homme.

    Les responsables des associations participeront à la conférence mondiale de la fédération ILGA à partir du 11 décembre 2012.

  13. Conférence pauvreté : priorité au logement !

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    A l’issue de la conférence contre la pauvreté, qui s’est déroulée les 10 et 11 décembre, le Premier ministre a annoncé un certain nombre de mesures pour l’année 2013, comme première étape dans l’élaboration du plan quinquennal que le gouvernement va mettre en ouvre pour lutter contre la pauvreté et venir en aide aux plus démunis. Concernant le volet logement et hébergement, les engagements représentent un effort budgétaire exceptionnel de 142 millions d’euros, qui viendront s’ajouter au budget prévu dans le projet de loi de finances 2013.

    Hébergement d’urgence : structurer et améliorer l’offre

    La politique en la matière doit assurer une continuité de prise en charge, une égalité de traitement et un accueil inconditionnel. En 2013, au total, 9 000 places d’hébergement d’urgence seront créées ou pérennisées, en vue notamment d’une sortie du dispositif hivernal cohérente et organisée. 5 000 pour faire face à l’afflux des demandes adressées au 115, et 4 000 autres pour accueillir les demandeurs d’asile.

    Sortir de l’urgence et accompagner les plus démunis vers le logement

    L’orientation vers le logement est déterminante pour transformer structurellement la politique conduite en direction des personnes sans abri, aujourd’hui trop guidée par l’urgence. La volonté d’ores et déjà actée de sortir de la gestion saisonnière s’accompagnera du développement de l’accompagnement individualisé vers et dans le logement des personnes.

    Un programme de création de logements à bas niveau de loyer va être lancé, en plus du développement de l’offre de logements locatifs sociaux et la construction de logements adaptés pour les personnes ayant un besoin d’accompagnement social. Ainsi, en 2013, 2 000 places en logement adapté (dont des maisons relais) seront créées. Cette offre sera complétée par un fort développement du recours à l’intermédiation locative (pour 7000 places) comme alternative à l’hébergement. Ainsi ce sont 9 000 places nouvelles en logement adapté ou accompagné qui seront disponibles l’année prochaine. Les moyens en faveur de l’accompagnement dans les résidences sociales seront renforcés.

    Un plan pour reloger 15 000 ménages reconnus prioritaires au titre du Dalo

    Le droit au logement opposable dans les zones tendues connaît des difficultés de mise en ouvre que le gouvernement veut résoudre. Un plan d’urgence – notamment pour l’Ile-de-France – sera mis en ouvre afin de reloger 15 000 ménages supplémentaires reconnus prioritaires au titre de la loi Dalo. 10 000 relogements s’effectueront grâce à la mobilisation renforcée de tous les contingents, et 5 000 grâce au développement d’un programme de mobilisation du parc privé et de logements sociaux à bas niveau de loyer dans le diffus.

    Sécuriser les familles les plus vulnérables

    La lutte contre la pauvreté passe aussi par l’anticipation des ruptures. Ainsi, la prévention des expulsions locatives sera renforcée. Par ailleurs le plan de rénovation énergétique de l’habitat sera prioritairement tourné vers la lutte contre la précarité énergétique. Les personnes à faibles revenus sont souvent celles qui vivent dans les logements les moins bien isolés et qui supportent les factures d’énergie les plus élevées.

    Enfin, le gouvernement travaille sur un système de garantie universelle des risques locatifs, qui permettrait de sécuriser les rapports entre locataires et propriétaires.

  14. L’Union bancaire : comment ça marche ?

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    Les institutions européennes négocient actuellement une nouvelle « Union bancaire » au sein de la zone euro et prévoient sa mise en œuvre au milieu de l’année 2013. Pour les écologistes, cette impulsion politique est la bienvenue pour trouver une solution à la crise financière en Europe. Mais le projet contient des défauts auxquels il faut remédier.

    Si tous les Etats-membres sont d’accord sur le principe de créer une Union bancaire pour briser les liens vicieux entre crise bancaire et crise des dettes souveraines, ses contours et son fonctionnement font en revanche débat. « Les superviseurs nationaux ont trop longtemps été complices des instituts de crédit en sauvant des banques zombies et en appliquant une surveillance trop faible et une régulation trop timide. Il est plus que temps de changer ! », estime Jean-Paul Besset, eurodéputé EELV, membre de la commission Affaires économiques et monétaires. Mais comment ?

    Mieux surveiller les banques

    La supervision directe des banques de l’Eurozone représente un pas en avant considérable dans l’intégration financière. Elle est l’élément central et vraiment novateur de cette Union bancaire en construction. Superviser les banques : que cela signifie-t-il concrètement ? Que les banques françaises comme la BNP Paribas, la Société générale ou le Crédit agricole ne seront plus supervisées par la Banque de France mais par son équivalent européen, la Banque centrale européenne (BCE). Cette banque centrale ne se contentera pas de coordonner les actions des superviseurs nationaux, comme le faisait jusqu’à maintenant, et sans trop de pouvoir, l’Autorité bancaire européenne (ABE). L’étendue de ses compétences de « tour de contrôle » est entrain d’être débattue. Elle pourrait surveiller la liquidité des banques et avoir la possibilité d’édicter des règles pour les obliger à renforcer leurs fonds propres, c’est-à-dire leur solvabilité. La BCE pourrait également sanctionner les établissements fautifs grâce à des amendes et jusqu’au retrait de leur licence bancaire.

    Le débat se poursuit aussi sur la liste précise des banques concernées par cette nouvelle supervision au sein de la zone euro. Le rapport Thyssen rédigé au Parlement européen préconise par exemple que la BCE ne supervise que les banques ayant reçu des aides d’Etat et présentant un risque systémique. Au Conseil, l’Allemagne est sur une telle position. Or, nombre de banques qui ont fait faillite étaient des petites banques locales ou non systémiques (Northern Rock au Royaume-Uni, les caisses régionales en Allemagne). Cette vision des choses exempte les gros conglomérats financiers, ce qui crée une inégalité de traitement insupportable.

    Pour les écologistes au Parlement européen, confier la supervision du système bancaire à la BCE ne peut être qu’une solution provisoire. Sur le long terme, soit une nouvelle autorité européenne (Autorité européenne de supervision) doit être créée, soit pouvoir doit être confié à l’ABE de superviser les banques. Pourquoi ? Car si certains pays hors zone euro souhaitent rejoindre cette Union bancaire, il semble difficile pour la banque centrale de les intégrer dans ses instances de décision. Et plus important encore : il est indispensable qu’une telle instance rende des comptes au Parlement européen, ce qui n’est pas juridiquement le devoir de la Banque centrale actuellement.

    Protéger les consommateurs contre les faillites des banques

    Les négociations sont actuellement bloquées au Parlement européen et au conseil sur la question d’un système de garanties des dépôts, qui est le second volet de l’Union bancaire. Les fonds « de garantie de dépôts » remboursent un montant limité de dépôts aux déposants dont la banque a fait faillite. Ils permettent aux clients d’une banque de se prémunir d’une éventuelle faillite, et aux Etats-membres d’assurer la stabilité financière, en évitant tout mouvement de panique et des clients retirant massivement leurs dépôts. Malgré une forte pression politique, les négociations sur cette capacité de prêts entre systèmes nationaux (et donc sur une mutualisation des risques) sont au point mort. Encore une fois, l’Allemagne reste opposée à tout mécanisme de prêt inter-européen. Les discussions se poursuivront en 2013.

    Ne plus sauver les banques

    Le 6 juin 2012, la Commission a adopté une proposition législative pour le redressement et la résolution des crises bancaires. Le cadre proposé établit les étapes et les pouvoirs nécessaires des autorités nationales (en France, la Banque de France- Autorité de contrôle prudentiel) afin d’assurer que les faillites des banques à travers l’UE soient gérées de façon saine. Il s’agit d’éviter l’instabilité financière, de forcer les Etats à sauver des banques mal gérées et donc, de minimiser les coûts pour les contribuables. Ce cadre juridique est le troisième volet de l’Union bancaire en construction. Il faut des outils larges et efficaces aux superviseurs nationaux pour résoudre ces défaillances, et surtout inclure la responsabilité des actionnaires en cas de faillite. La Commission devra également présenter début 2013 une proposition législative sur la création d’un fonds commun de résolution des crises.

  15. Manifestation contre la tour Triangle à la Porte de Versailles

  16. (i>TELE) Pascal Durand invité politique de Christophe Barbier dans le 6-9 du 7 décembre

    Pascal Durand invité de C. Barbier sur i>TELE / 07.12.2012

    Pascal Durand, secrétaire national d’EELV était ce matin l’invité politique de Christophe Barbier, sur le plateau du 6-9 de i>TELE.

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

  17. Nantes, primée 2ème ville la plus accessible d’Europe

  18. Lionel, encore un effort !

    rapport_Jospin

    Le rapport Jospin sur la modernisation de la vie politique a permis de mettre sur la table des sujets qui tiennent depuis longtemps à cœur aux écologistes.
    Hélas, comme souvent, lorsqu’il s’agit de passer de la réflexion aux actes, on subit un peu de perte en ligne…

    Quelques avancées:
    Europe Ecologie – Les Verts soutient la proposition qui vise à interdire le cumul des mandats, notamment celui de parlementaire avec celui de responsable d’un exécutif local.
    Le statut pénal du chef de l’État devrait évoluer pour que le Président de la république ne bénéficie plus d’une quasi impunité durant l’exercice de son mandat, y compris pour des accusation postérieures à son élection.
    La commission propose que la possibilité de participer à l’élection présidentielle soit ouverte à des candidat-es qui collecteraient suffisamment de signatures de citoyen-nes, et non pas seulement des Maires, Conseillers régionaux et généraux et parlementaires.

    Mais hélas, on butte sur l’essentiel…
    Là où le bât blesse, c’est sur la faiblesse de la proposition qui a été faite sur la part de proportionnelle pour l’élection des Député-e-s: 10% des 577 sièges, soit une liste de 58 député-es.
    Nous avons plaidé auprès du Ministre de l’intérieur et du Président de la république en faveur de 100 sièges de Député-es désigné à la proportionnelle (ce qui reste en deçà de notre position idéale, cela va sans dire…)

    Si la rénovation de la vie politique française est une urgence, nous constatons globalement que les ambitions de l’actuelle majorité sont limitées en la matière.
    La réforme territoriale actuellement en discussion est, là encore, assez éloignée des changements que nous savons nécessaires. Nos revendications sont connues: scrutin proportionnel direct à tous les scrutins (y compris pour les intercommunalités, et refus du scrutin majoritaire bi-nominale pour les élections départementales), autonomie financière et fiscale des collectivités, renforcement de l’axe régions-intercommunalité, régionalisme différencié,…
    Bref, il est urgent de sortir de la dualité actuelle: féodalité territoriale / jacobinisme, pour proposer une véritable acte III de la décentralisation liée à une modernisation réelle de la vie politique, impliquant la fin du cumul de mandats et une réforme du statut de l’élu).

    David Cormand (@DavidCormand), délégué aux élections, aux élu-e-s et aux Relations extérieures

  19. Doha : « On n’a pas le droit d’être pessimiste »

    Doha

    NTERVIEW – Le ministre délégué au Développement se rend à la conférence des Nations unies sur le climat à Doha avec la volonté de faire avancer les négociations…

    On n’attend plus grand-chose de Doha mais la France espère beaucoup de 2015. Alors que le sommet des Nations unies sur le climat risque de finir ce samedi sur un accord en demi-teinte, Pascal Canfin se rend au Qatar avec en tête la prochaine étape clé des accords climatiques: le sommet de 2015, que François Hollande a proposé d’organiser à Paris. A la veille de son départ à Doha, le ministre délégué au Développement pense que l’on ne peut plus se permettre d’être défaitiste sur les questions climatiques.

    Vous arrivez à Doha pour la fin des négociations, qu’espérez-vous de l’issue de ce sommet ?

    Nous en espérons le compromis minimum qui permettra de construire la feuille de route pour les trois prochaines années, jusqu’à l’accord clé pour le climat qui aura lieu en 2015. Sur le climat, on n’a vraiment pas le droit d’être pessimiste. Face à l’urgence, relevée notamment par le rapport de la Banque mondiale qui parle de cataclysme, il faut être mobilisé et optimiste même si les négociations sont difficiles.

    > lire l’interview complète sur le site de 20 minutes

  20. Nucléaire vs. Eolien : CQFD !

    Nuke non merci

    1 MW éolien installé et raccordé au réseau coûte environ 1,5 M€. Avec 8,5 milliards€, coût annoncé par EDF pour l’EPR de Flamanville, on aurait donc pu installer 5700 MW, soit 1900 éoliennes de 3 MW.

    Avec un facteur de charge* de 2300 heures par an (26%), elles auraient produit 13 110 GWh. Avec une consommation de 3000 kWh par an (hors chauffage électrique) pour un ménage, cela représente la consommation annuelle de 4 370 000 ménages.

    Rappel : 1 EPR = 1600MW. Avec un facteur de charge* de 7000 heures (80% optimiste) on produira 11 200GWh

    CQFD

    * facteur de charge = temps de fonctionnement, temps de production (8760 heures par an – 365 jours *24heures)

     

     

  21. EPR/ THT : Arrêtons les frais !

  22. Projet de Loi de Finances 2013 rejeté au Sénat : plus de mesures de gauche, pas d’écologie

    Le sénat

    Alors que le Sénat vient, sans surprise, de rejeter la partie « Recettes » du Projet de Loi de Finances 2013, le Groupe écologiste, qui a voté pour ce texte, en tire un bilan mitigé.

    Le Groupe écologiste du Sénat a voté en faveur de ce texte pour deux raisons avancées lors de la discussion générale :

    • première raison, pour Jean-Vincent Placé, Président du groupe et membre de la commission des Finances : « le vote du budget est une manifestation de soutien à la politique générale du gouvernement » ; les écologistes assument et confirment donc leur stratégie d’action au sein de celui-ci ;
    • seconde raison, de nombreuses dispositions dans le texte marquent une rupture avec les politiques de droite de ces dernières années, notamment en allant vers davantage de justice fiscale (impôt sur le revenu, impôt de solidarité sur la fortune).

    Lors de l’examen des amendements, le Groupe écologiste a également pu se féliciter d’avancées obtenues par voie d’amendement comme la taxation de l’huile de palme et de l’aspartame, la suppression du plafond de ressources issues de la Taxe sur les Transactions Financières affectées au Fonds de Solidarité pour le Développement (FSD), la contribution des sociétés d’autoroutes au financement des trains Corails et trains de nuit, ou l’amendement visant à augmenter la dotation pour les communes les plus pauvres, débat soulevé par le Maire de Sevran, Stéphane Gatignon.

    Le Groupe écologiste déplore cependant profondément que le gouvernement ait choisi d’écraser par une seconde délibération avec vote bloqué la plupart des avancées votées par la majorité parlementaire, notamment celles adoptées à son initiative (aspartame, huile de palme et FSD).

    Le Groupe écologiste regrette également que ses amendements allant dans le sens d’une fiscalité écologique n’aient pas été adoptés, à savoir :

    • les amendements supprimant les niches fiscales anti-écologiques, qui avaient par ailleurs l’avantage d’apporter de nouvelles ressources ;
    • les amendements taxant le diesel et le kérosène, qui visaient à lutter respectivement contre la pollution de l’air et le dérèglement climatique.

    A l’heure des négociations de Doha, le Groupe écologiste appelle le gouvernement à entendre la nécessité de faire progresser la fiscalité écologique et à arbitrer en défaveur des grands projets d’aménagement contraires aux grands enjeux planétaires.

  23. Haute-Normandie : Un exemple de reconversion réussi, la PME HISA se tranforme en SCOP

    Hisa_scop

    Un exemple de reconversion réussi : grâce au élus du conseil régional de Haute-Normandie, la PME HISA se tranforme en SCOP pour se développer en misant d’abord sur les hommes et les femmes qui y travaillent

    « .. J’ai pensé et clamé depuis longtemps.. que l’entreprise  devait appartenir aux entrepreneurs et non à des investisseurs-spéculateurs qui n’ont pas la notion de l’entreprise, qui ne vivent pas l’entreprise. Le constat que je fais aujourd’hui va encore plus loin. Je pense que l’entreprise doit appartenir à ceux qui y travaillent… ».
    Ainsi parle un patron haut-normand qui a choisi  de céder son entreprise sous statut SCOP (société coopérative et participative) à ses collaborateurs et salariés. Je trouve que cette parole résonne fort, à l’heure de l’interminable quête d’un repreneur-investisseur d’Arcelor Mittal ou Pétroplus. Il s’agit certes là de multinationales détenues par.. des investisseurs, qui sans doute, « ne vivent pas l’entreprise ».
    La Scop créée ce 30 novembre est, elle, une PME haut-normande de 135 salariés, la société HISA, société d’ingénierie réputée dans l’industrie. Dans le débat national sur la ré-industrialisation, c’est l’archétype de la PME qui fait la force du tissu industriel allemand et que la France a trop longtemps négligé au profit des multinationales.

    Cette entreprise aux carnets de commande bien remplis prévoit de se développer. Le choix de la SCOP correspond à la volonté partagée, du chef d’entreprise cédant et des salariés qui ont massivement adhéré au projet en devenant associés, de miser sur les ressources internes et la participation de tous, pour se développer, prospérer, ancrer les activités dans la région, créer de nouveaux emplois qualifiés.
    115 salariés deviennent aujourd’hui associés en souscrivant collectivement 430 325 € au capital de la Scop. Ils bénéficient de l’aide de la Région, via le dispositif Région coopérative destiné à soutenir les créations ou reprises d’entreprises en Scop ou Scic sur le principe d’un €uro Région pour chaque €uro souscrit par un associé. Pour ce beau dossier, notre Collectivité a décidé de déplafonner son dispositif pour contribuer à hauteur de 199 825€ du total.
    Cette belle histoire intervient à point nommé dans cette période de grandes difficultés. A un moment où chacun peut sentir qu’il faudra plus que des invocations répétées au retour de la croissance ou à une compétitivité fondée sur la fragilisation des revenus et de la protection sociale,  pour retrouver les temps bénis des « 30 glorieuses » ou des 30 nettement moins glorieuses qui ont  fait suite au premier choc pétrolier. Nous ne sommes plus en période de « crises ». Nous changeons de monde.
    Il est donc grand temps d’anticiper et d’inventer les modes de vie et les façons de travailler à même de rendre cette mutation de société bénéfique et pourquoi pas, heureuse.
    L’économie sociale et solidaire (*), l’entreprendre autrement, la coopération, j’en suis convaincu, participent de ces tentatives tellement nécessaires, de développer des modèles économiques nouveaux, fondés sur le facteur humain.
    4 familles de critères distinguent l’économie sociale et solidaire des modes classiques :

    • les finalités de l’entreprise; l’utilité sociale et sociétale de ses activités ;
    • le choix de gouvernance, la participation des salariés, la démocratie dans l’entreprise ;
    • la lucrativité limitée : échelle des rémunérations réduite, partage des bénéfices ;
    • l’ancrage dans les territoires, la responsabilité sociale et environnementale.

     

    Ces principes concernent, ou plutôt devraient concerner, la plupart des entreprises. Ils pourraient orienter les politiques publiques d’aide à l’économie.

    A  quoi bon aider des multinationales qui pratiquent la chasse à  la défiscalisation ou à la délocalisation ?
    Pourquoi apporter des fonds publics à des boites pour lesquelles, ostensiblement, le facteur emploi ou le facteur environnement (énergie, ressource en eau, qualité de l’air), sont des variables d’ajustement ?
    Les entrepreneurs associés d’HISA vont mécaniquement toucher un premier dividende de leur choix. Le résultat est partagé entre le renforcement des réserves et capacités de l’entreprise et la rémunération des salariés. Et ce résultat est amélioré puisque l’impôt sur les sociétés est réduit pour la part mise en réserves.

    Mais ils voient plus loin. Tout au long de la phase de réflexion et d’appropriation du projet,  ils ont manifesté leur souhait de rester indépendants, dans leurs choix, leurs méthodes et leur travail, comme dans leurs envies de développer l’entreprise. Ce que garantit le statut Scop : la société n’est ni « opéable » , ni dé-localisable.

    La création ou la pérennisation d’une activité économique reste une aventure, y compris  sous format coopératif. Il convient donc en premier lieu de leur souhaiter de réussir en travaillant heureux! J’y ajouterai le souhait.. qu’ils fassent des petits en convainquant :

    • les chefs d’entreprise « baby boomers » qui partiront nombreux en retraite dans les 10 prochaines années et s’interrogent sur la meilleur façon de pérenniser l’outil de travail. Pourquoi pas la transmission en Scop ?
    • les syndicats de salariés souvent perplexes à l’idée que les salariés deviennent leurs propres patrons
    • les professionnels de la création d’entreprise qui découragent parfois les candidats créateurs en coopérative par manque… d’information.

     

    La Région Haute-Normandie est mobilisée pour soutenir de tels projets, dans la phase d’étude et de préparation via l’appel à projets annuel Eco-Région-Solidaire. qui sera lancé le 6 décembre. Via l’aide régionale à l’ESS (Aress) et bien sur, avec Région Coopérative.

    Ce dernier dispositif, je tiens à le souligner, fut une des idées originales portées par la liste Europe écologie aux régionales de 2010. Intégrée dans l’accord conclu entre les 2 tours des élections avec le Parti socialiste, elle a été mise en oeuvre dès 2011. On dit suffisamment que les idées des élus durent le temps des campagnes pour qu’il me soit permis de le souligner.
    De plus, depuis le 1er novembre 2012, les porteurs de projets de Scop et Scic, peuvent bénéficier de l’appui du nouveau chargé de mission de l’Union régionale des Scop (Urscop) installé en Haute-Normandie avec le soutien de la Région. L’Urscop a d’ailleurs accompagné tout le processus de transformation d’Hisa depuis le début de l’année.
    Longue vie à la Scop Hisa et à ses salariés entrepreneurs. Merci à eux tous de donner à voir une réalité du monde des entreprises bien éloignée des caricatures qui font la une.  
    > Source

  24. Le rêve européen sans gaz de schiste

    Mercredi 21 novembre, le Parlement européen s’est prononcé contre un moratoire sur les gaz de schiste. Si la politique de l’énergie relève en premier lieu de la compétence des Etats, les eurodéputé-e-s d’Europe Ecologie – Les Verts regrettent ce très mauvais signal envoyé aux investisseurs. Communiqué de presse.

    « Les pro-gaz de schiste n’ont de cesse de brandir le « rêve américain des gaz de schiste », sans tirer les leçons de l’expérience des Etats-Unis concernant les impacts néfastes sur l’environnement et la santé humaine. Il serait irresponsable de donner notre blanc-seing à l’exploitation des gaz de schiste puisque la législation européenne actuelle est lacunaire et défaillante : elle ne protège ni la santé des citoyens, ni l’environnement.

    Si l’exploitation des gaz de schiste nécessite de l’eau en très grande quantité, le recours à des produits chimiques et à des acquisitions de terres (constituant par la même un risque d’accaparement des terres au niveau mondial), cette industrie affectera aussi notre air. Au vue des prévisions de la Banque Mondiale, qui annonce une augmentation de 4°C de la température de la planète d’ici à 2060, exploiter des gaz de schiste augmenterait encore le risque. Entre 4 et 8 % du méthane s’échappe des puits et des gazoducs alors qu’il a des effets 30 fois supérieurs au CO2.

    Les conséquences d’une telle activité dépassent largement nos frontières. Les pays en développement seront aussi affectés. Seule une interdiction de l’exploitation des gaz de schiste et une politique européenne d’alternative énergétique permettraient d’échapper à ce scénario catastrophique.

    Pour garantir une protection maximum des citoyens européens, qui pour certains ont déjà saisi le Parlement européen, il est impératif de poursuivre les mobilisations pour obtenir un moratoire. Les citoyens européens comptent sur nous pour garantir leur santé et leur environnement de dégradations irréversibles. »

    Sandrine Bélier, José Bové, Catherine Grèze, Yannick Jadot, Michèle Rivasi

  25. Trois étapes majeures pour relancer l’économie européenne

    Trois étapes majeures pour relancer l'économie européenne

    Aujourd’hui, la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen a adopté trois rapports majeurs sur l’ouverture d’une coopération renforcée (initiée par onze Etats-membres) visant à introduire une Taxe sur les transactions financières (TTF), sur la création d’obligations de stabilité et sur l’Union bancaire. Réaction de Jean-Paul Besset, eurodéputé EELV.
    Jean- Paul Besset, eurodéputé EELV, membre de la commission des Affaires économiques et monétaires déclare :

    « En adoptant ces trois rapports, la commission ECON renforce la stratégie d’intégration européenne pour favoriser une relance de l’activité économique. Ces rapports démontrent la volonté du Parlement européen de jouer un rôle de tout premier ordre pour résoudre la crise économique actuelle et montrent les voies de nouvelles solidarités européennes :

    en approuvant l’ouverture d’une procédure de coopération renforcée pour mettre en œuvre une TTF, le Parlement encourage le recours à de nouvelles ressources financières pour relancer et réorienter l’économie (rapport Podimata) ;

    en adoptant un rapport sur la faisabilité des eurobonds, le Parlement européen affirme une position forte en faveur d’une solidarité entre Etats européens quant à leurs émissions de dette (rapport Goulard) ;

    en votant en faveur des rapports sur l’union bancaire , le Parlement européen souhaite que les 6000 banques de la zone Euro soient contrôlées par la Banque Centrale Européenne, elle même responsable devant le PE (rapports Giegold et Thyssen).

    La balle est maintenant dans le camp du Conseil, dont les citoyens, contribuables et investisseurs, attendent des décisions rapides. »

  26. Intervention d’Eva Sas sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013

    Intervention d’Eva Sas le 3 octobre 2012, lors de la première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013.

  27. Les travaux du COP

    > Cahier de débat du COP sur la participation gouvernementale

     

  28. Barbara Pompili : « Comment faire vivre en France l’esprit de Doha ? »

    • Barbara Pompili

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    Question au gouvernement posée au nom du groupe écologiste par Mme Barbara Pompili à Mme la Ministre Delphine Batho, au sujet des enjeux de la conférence de Doha sur le changement climatique.

  29. Les délégué-e-s thématiques

    Les instances du mouvement ont été complétées lors du Conseil fédéral des 17et 18 septembre 2011, avec la désignation des 30 délégués thématiques.

    Délégation thématique Délégué-e
    Alimentation Saadika Harchi
    Aménagement du territoire Claire Monod
    Autonomie (au sens autonomie des personnes) Laure Lechatellier
    Biodiversité Sophie Bringuy
    Consommations et publicité Charlotte Nenner
    Défense Dominique Voynet
    Eau Gérard Borvon
    Entreprise (dont PME, TPE, artisanat, éco entreprises) Andrée Buchmann
    Epuisement des ressources naturelles Yves Cochet
    Fédéralisme européen, Europe orientale Edouard Gaudot
    Genre, orientation sexuelle et société Pierre Serne et Céline Pétrovic
    Gouvernance mondiale et relations Nord-sud Patrick Farbiaz
    Innovation sociale et expérimentations Joelle Taillefer
    Jeunesse et politiques inter générationnelles Rémi Guerber
    Libertés publiques, numériques et nouveaux droits (dont accès aux savoirs, medias, etc.) Sandrine Bélier
    Logement et habitat Emma Cosse
    Lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits Djamila Sonzogni
    Mondialisation Yannick Jadot
    Politique familiale Dominique Brengard
    Politique industrielle (dont planification écologique) Michel Veillard
    Politiques culturelles et éducation populaire Corinne Rufet
    Protection sociale et sécurité professionnelle David Belliard
    Quartiers populaires, politique de la ville et égalité territoriale Ali Meziane
    Risques technologiques, santé environnementale Michèle Rivasi
    ROM TOM Jean-Jacob Bicep
    Services publics et biens communs Guillaume Vuilletet
    Sortie de crise (Budget, fiscalité, dette) Alain Lipietz
    Technologies émergentes et éthique Clément Rossignol
    Travail (dont souffrance au travail, évolution du droit) François Desriaux
    VIe République, réforme territoriale Bastien François

  30. Denis Baupin dénonce le sabotage de la parole de la France à Doha par Montebourg (AFP)

    Denis Baupin

    A la veille du lancement du débat national sur l’énergie, qui vise à définir les moyens pour réduire la dépendance de l’économie française au nucléaire et aux énergies fossiles, Denis Baupin a participé mercredi 28 novembre à un débat sur la transition énergétique organisé à l’initiative de l’Union française de l’électricité, l’organisation patronale du secteur électrique.

    A cette occasion, Denis Baupin s’est insurgé contre les déclarations «  à contre-courant de la lutte contre le réchauffement climatique » d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif — qui lors de ce même colloque a  déclaré à propos des gaz de schiste : « Nous n’acceptons pas la fracturation hydraulique, mais nous travaillons à imaginer une nouvelle génération de technologies propres qui permettraient d’extraire (les gaz de schiste) sans abîmer (l’environnement, ndlr), franchement quel bon sens ! » — en déclarant comme le relate la dépêche AFP ci-dessous : « Je suis scandalisé qu’on sabote à ce point la crédibilité de la France en plaidant pour chercher de nouvelles ressources fossiles » émettrices de CO2, alors que même que des négociations climatiques viennent de s’engager à Doha sous l’égide de l’Onu ».

    ———

    AFP : Compétitivité et gaz de schiste au menu du débat sur l’énergie

    PARIS, 28 nov 2012 (AFP) – La contribution de l’énergie à la compétitivité de l’économie et la recherche de technologies propres pour extraire les gaz de schiste feront partie du débat sur la transition énergétique qui s’ouvre jeudi, a déclaré mercredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    A la veille de ce débat national organisé par le gouvernement, qui vise à définir les moyens de réduire la dépendance de l’économie française au nucléaire et aux énergies fossiles, M. Montebourg a souligné la nécessité de « concilier performance et compétitivité de l’économie et transition énergétique », soulignant que « ce n’est pas l’un contre l’autre, c’est l’un avec l’autre et l’un grâce à l’autre ».

    La France et les autres économies sont « embringuées dans une guerre économique mondiale », et « la bataille pour la compétitivité nécessite que nous ayons en tête que dans les facteurs de coûts de production, il y a aussi le prix de l’énergie », a souligné le ministre, qui s’exprimait lors d’un colloque organisé par l’Union française de l’électricité, l’organisation patronale du secteur électrique.

    « Bien sûr, il va falloir qu’on parle des grands choix », a ajouté M. Montebourg, appelant à « respecter les points de vue, écouter la société » et « trouver le point d’équilibre ».

    Au sujet des gaz de schiste, il a estimé que le président de la République avait posé un cadre « clair ». « Nous n’acceptons pas la fracturation hydraulique, mais nous travaillons à imaginer une nouvelle génération de technologies propres qui permettraient d’extraire (les gaz de schiste) sans abîmer (l’environnement, ndlr), franchement quel bon sens! », a-t-il lancé.

    « Cherchons les conditions dans lesquelles nous pouvons réconcilier les contraires et nous positionner sur ces technologies », a poursuivi M. Montebourg, affirmant également que pour le gaz naturel, qui est la « plus propre » des énergies fossiles, « mieux vaut le produire ici plutôt que l’importer ». « Cette question doit être placée sur la table de la République et du débat national », a-t-il estimé.

    Le député écologiste et vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin, qui intervenait plus tard à ce même colloque, s’est insurgé contre ces déclarations sur les gaz de schiste, qui vont à contre-courant selon lui de la lutte contre le réchauffement climatique.

    « Je suis scandalisé qu’on sabote à ce point la crédibilité de la France » en plaidant « pour chercher de nouvelles ressources fossiles » émettrices de CO2, alors que même que des négociations climatiques viennent de s’engager à Doha sous l’égide de l’Onu, a-t-il déclaré.

    La patronne du Medef, Laurence Parisot, également invitée par l’UFE, a quant à elle défendu la prise en compte des enjeux de compétitivité dans le débat.

    « L’objectif de ce débat c’est de renforcer notre compétitivité, en intégrant la dimension écologique. Si on tombe d’un côté ou de l’autre on ne trouvera pas le bon équilibre », a-t-elle estimé, comme en écho au discours de M. Montebourg.

    « On aura besoin de beaucoup de capitaux et toutes les grandes décisions prises depuis quelques temps ne vont pas dans le sens des investissements dans notre pays » en matière de fiscalité, a-t-elle par ailleurs prévenu, critiquant aussi « une hyper-réglementation qui nous ligote à chaque instant et freine les prises de décisions ».

    fpo/fz/df

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