Archives de : sergeb

  1. Conseil d’Orientation Politique : Qui sommes-nous ?

    >> Toute l’actualité du Conseil d’Orientation Politique

    Le collège des 20 membres du Conseil d’Orientation Politique issus du Conseil Fédéral du 15 décembre 2013 est composé de :

    Titulaire

    1

    Henri Arevalo Midi Pyrénées

    2

    Catherine Belkhodja Ile de France

    3

    Frédéric Benhaïm Ile de France

    4

    Delphine Bonnet Ile de France

    5

    Alain Coulombel Savoie

    6

    Christelle de Crémiers Part Nationale (Centre)

    7

    Natalie Gandais Riollet Part Nationale (Ile de France)

    8

    Régis Godec Midi Pyrénées

    9

    Florence Guery Ile de France

    10

    Benjamin Joyeux Ile de France

    11

    Chekra Kaabi Ile de France

    12

    Yann Mongaburu Rhône Alpes

    13

    Christian Métairie Ile de France

    14

    Catherine Papyle Nord Pas de Calais

    15

    Claudine Parayre Ile de France

    16

    Florence Pélissier Combescure Ile de France

    17

    Enzo Poutreniez Nord Pas de Calais

    18

    Julien Vick Part Nationale (Lorraine)

    19

    Arthur Vincent Hors de France

    20

    Marie Toussaint Ile de France

     

    Le Bureau du COP (désigné au sein et par les 20 membres ci-dessus) est composé de :

    • Henri Arevalo, Midi Pyrénées
    • Alain Coulombel, Savoie
    • Florence Guery, Ile de France
    • Christian Métairie, Ile de France
    • Claudine Parayre, Ile de France
    • Marie Toussaint, Ile de France

  2. L’eau, bien commun de l’humanité : signez la pétition pour que l’UE reconnaisse ce droit !

    L'eau, bien commun de l'humanité

    L’APPEL DES JEUNES ÉCOLOGISTES POUR LA RECONNAISSANCE DE L’EAU EN TANT QUE BIEN COMMUN DE L’HUMANITÉ ET POUR LA GESTION PUBLIQUE, DÉMOCRATIQUE ET CITOYENNE DE LA RESSOURCE

    Le 6ème Forum Mondial de l’Eau aura lieu à Marseille du 12 au 17 mars 2012. Face à cette tentative de marchandisation de la ressource, face à ce grand simulacre destiné à légitimer les intérêts des multinationales privées, les Jeunes Écologistes appellent à participer au Forum Alternatif Mondial de l’Eau qui sera également organisé à Marseille, du 14 au 17 mars 2012. Porte-voix des alternatives citoyennes, cet événement permettra de demander la reconnaissance de l’eau en tant que bien universel et d’évoquer les multiples initiatives à travers le monde qui visent à mettre en oeuvre une gestion publique et viable à long terme de l’eau, ressource vitale.

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  3. A Castelnaudary, l’expérience d’un « locavore » (France Info)

    Locavore © Brad Pict - Fotolia.com

    L’affaire de la viande de cheval révèle des circuits alimentaires ahurissants, à travers toute l’Europe. A Castelnaudary, où se trouve justement l’usine Spanghero, un habitant, Stephane Linou, a décidé pendant un an de « manger local ».

    > Ecouter cette édition de l’histoire du jour sur France Info (podcast)

  4. Réforme constitutionnelle : les écologistes réaffirment leur détermination

    La constitution du 4 octobre 1958

    « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. » Georges Clemenceau

    Le 12 février dernier, les présidents du Groupe écologiste ont ré-affirmé à Jean-Marc Ayrault, lors de leur audition, leur soutien à une réforme constitutionnelle qui comprendrait le non-cumul des mandats, le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, la suppression de la Cour de justice de la République ou encore la réforme du statut pénal du chef de l’État.

    Ces réformes sont non seulement nécessaires mais elles sont surtout justes et attendues par nos concitoyens.

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  5. Budget européen : « La somme de tous les égoïsmes nationaux ! » pour François de Rugy

    L'hémicycle de l'Assemblée nationale en 2009

    Appelé à exprimer le sentiment des députés écologistes sur l’accord budgétaire européen, François de Rugy n’a pas caché l’insatisfaction des écologistes sur les résultats de la négociation menée par M. Van Rompuy et validée par les chefs d’Etats et de gouvernements des 27.

    « Je ne peux donc pas vous dire, et personne ici ne peut en juger réellement, si un autre compromis, dans de telles conditions d’élaboration, était possible, a-t-il déclaré. Mais il est à nos yeux une certitude : ce compromis est mauvais, car il n’est que la somme de tous les égoïsmes nationaux, au premier rang desquels il faut citer l’intransigeance britannique.

    Les députés écologistes français comptent sur les parlementaires européens pour dire non, et pour contraindre les gouvernements les plus récalcitrants (…) à se dessaisir de ce pouvoir d’élaboration du budget européen pour engager enfin le saut fédéral. »

    > Lire l’intervention entière sur le site des écolodéputé-e-s

  6. Foyer Bara à Montreuil : Bientôt un relogement digne pour les travailleurs migrants montreuillois

    Montreuil

    Lundi 18 février 2013, moment historique et profondément émouvant pour plusieurs centaines de résidents de Bara, ce grand et vieux foyer de travailleurs migrants : la ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, Cécile Duflot, est venue signer avec Dominique Voynet, maire de Montreuil et Christian Lambert, préfet de Seine-Saint-Denis, le protocole d’accord concernant la future reconstruction du foyer. Le groupe Europe Écologie Les Verts de Montreuil se réjouit de cet acte fondateur.

    À l’horizon 2018, comme l’a souligné la ministre, nos voisins et amis pourront enfin être logés dans des conditions dignes. Depuis sa construction en 1968, le foyer n’avait jamais connu de réhabilitation d’envergure.

    Grâce à la mobilisation et à la ténacité de Dominique Voynet et de son équipe ; grâce au changement de gouvernement et à la volonté de la nouvelle ministre de trouver des solutions à la question des foyers dégradés de travailleurs migrants ; grâce, enfin, à la capacité du comité des résidents de s’imposer comme interlocuteur et partenaire sérieux auprès des décideurs publics et du bailleur Coallia, les travailleurs migrants ont désormais la certitude qu’ils pourront quitter d’ici quelques années les conditions indignes dans lesquels ils vivaient jusqu’à présent : chambres surpeuplées, bâti dégradé, conditions sanitaires terriblement insuffisantes.

    « Nous savons ce que vous apportez à notre pays, nous savons la douleur qui est de vivre loin des siens et la rudesse des tâches qui vous sont souvent proposées, a témoigné Cécile Duflot. Je veux ici rendre hommage à votre dignité sans égale et à votre très grand courage et dire que nous sommes de ceux qui pensent que l’immigration est une richesse pour notre pays ».

    Cet engagement de la ministre et de la maire, toutes deux anciennes responsables d’Europe Écologie Les Verts, aux côtés de travailleurs migrants démontre avec profondeur l’une de nos convictions, soulignée par Dominique Voynet :

    « Nous avons répondu à l’un des engagements politiques les plus nobles qui soient : celui de refuser de laisser des personnes vivre dans des conditions indignes. L’écologie est un projet populaire, c’est un ensemble de solutions pour apporter des réponses à la crise ».

    À Bara, au Centenaire, à Rochebrune, à Lenain de Tillemont, à Edouard-Branly ou à La Noue, les résidents de foyers peuvent être certains que nous serons toujours à leurs côtés. Tout comme nous soutiendrons toutes les initiatives prises par la Mairie, la Région et le Gouvernement en faveur du logement, digne, pour tous.

  7. Statut de l’élu : la démocratie locale à défendre (brochure du groupe écologiste au sénat)

    Groupe écologiste au Sénat

    “Le Sénat […] assure la représentation des collectivités territoriales de la République.” – art. 24 de la Constitution de la V° République

    Suite aux Etats Généraux de la Démocratie Territoriale* et à l’approche des échéances électorales, le Sénat est plus que jamais à l’écoute des collectivités territoriales et doit se pencher sur une batterie de textes ayant trait à la vie démocratique locale. Le Groupe écologiste, en lien avec la Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes a pris toute sa part à ces travaux, qui reflètent les deux missions du Parlement : voter la loi, mais aussi contrôler l’action du Gouvernement et évaluer les politiques publiques.

    Le Groupe écologiste a ainsi auditionné Marylise Lebranchu, Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, pour échanger sur le projet de réforme territoriale en pré- paration, qui devrait prévoir une clarifica- tion des compétences de chaque échelon et la création de métropoles d’intérêt national et européen.
    2013 sera à la fois l’année d’une nouvelle décentralisation, de la création du Haut Conseil des Territoires, mais également d’une réforme institutionnelle, comprenant notamment la limitation du cumul des mandats, enjeu essentiel du renouvellement de la vie démocratique pour les écologistes.

    L’arrivée au Parlement du projet de loi sur la réforme territoriale est pré- vue dans l’année. Mais le Sénat a déjà été saisi de plusieurs autres textes dès le mois de janvier. Entre les projets de loi modifiant les modes de scru- tin aux élections locales et les propositions de loi (initiées par le Sénat, suite aux Etats généraux) sur les normes qui s’imposent aux collectivités mais aussi sur le statut de l’élu**, les écologistes ont plaidé pour donner toute leur place aux collectivités, dans le cadre du fédéralisme différencié.

    > Lire la brochure sur le site du groupe écologiste au Sénat

  8. Loi bancaire : question d’actualité au gouvernement d’Eric Alauzet

    Les députés écologistes ont contribué à l’amélioration du projet de loi sur la séparation et la régulation des activités bancaire grâce à l’adoption d’un amendement historique sur la transparence bancaire. Eric Alauzet est intervenu lors de ce débat à l’Assemblée nationale (voir vidéo de la question préalable).

    > Consulter les autres interventions des députés EELV sur le site écolodéputé-e-s

  9. Mali : « Nous continuons à mobiliser la communauté internationale pour avoir le maximum d’engagements financiers » affirme Pascal Canfin

    AFP Pascal Guyot / DR.

    Bruxelles va reprendre son aide au Mali, 250 millions d’euros (AFP)
    L’Union européenne a annoncé mardi la reprise de son aide publique au Mali, gelée après le coup d’Etat, et qui pourrait atteindre 250 millions d’euros.

    L’adoption rapide par les autorités maliennes de la feuille de route pour restaurer la démocratie et la stabilité a ouvert la voie à la levée des mesures prises après le coup d’Etat de mars 2012 et à la reprise progressive de l’aide au développement afin de répondre aux besoins urgents du peuple malien, a estimé dans un communiqué le commissaire européen chargé du Développement, Andris Piebalgs.

    Les pays européens avaient lié la reprise progressive de leur aide publique au Mali à la concrétisation de la feuille de route pour le retour à la stabilité politique récemment adoptée par le Parlement malien.

    L’UE a rappelé qu’elle envisageait de débloquer jusqu’à 250 millions d’euros.

    La décision a été annoncée par M. Piebalgs au cours d’une réunion dite informelle des ministres européens chargés du Développement à Dublin, la capitale de l’Irlande, qui assure la présidence semestrielle de l’UE.

    Le Parlement malien a adopté fin janvier une feuille de route politique pour l’après-guerre dans le nord du Mali, qui prévoit une discussion avec certains groupes armés et la mise en place d’une commission de réconciliation nationale. Elle prévoit également la tenue d’élections que le président Dioncounda Traoré a souhaité avant le 31 juillet.

    Le commissaire européen a assuré que l’UE ferait porter ses efforts également sur la sécurité alimentaire, l’eau et les conditions sanitaires, de même que sur la relance de l’économie.

    L’Union européenne démontre son engagement de longue date pour soutenir le Mali en contribuant à répondre aux causes profondes de la crise, a-t-il déclaré, selon le communiqué.

    Selon le ministre français du Développement, Pascal Canfin, les ministres à Dublin se sont mis d’accord avec la Commission européenne pour définir un plan d’action à très court terme pour régler une vingtaine de priorités, en accord avec les autorités maliennes, telles que le rétablissement de l’eau et de l’électricité à Tombouctou ou le déminage de routes.

    Les 27 ministres ont décidé également que la conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali aurait lieu en avril à Bruxelles, ou au plus tard en mai, sous la coprésidence de l’UE et de la France, a déclaré à l’AFP M. Canfin.

    Nous continuons à mobiliser la communauté internationale pour avoir le maximum d’engagements financiers, a-t-il dit.

    La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier face à l’avancée vers Bamako des insurgés islamistes qui occupaient le Nord depuis la mi-2012. Paris avait annoncé le 4 février qu’elle allait reprendre progressivement son aide publique au Mali.

    En 2012, la Commission européenne avait alloué au Mali 73 millions d’euros d’aide humanitaire qui n’avait pas été gelée comme l’aide publique au développement. En outre, les Etats membres avaient octroyé 38 millions d’euros.

    Le 22 janvier, l’UE avait annoncé le déblocage de 20 millions d’euros supplémentaires d’aide humanitaire, destinée aux personnes victimes de malnutrition dans le pays et aux réfugiés dans des pays voisins.

  10. Aline Archimbaud : « Je m’interroge, Madame la Ministre, sur les inégalités existant aujourd’hui entre les femmes et les hommes en matière de santé »

    Gynécologie médicale, MAXPPP

    La sénatrice de Seine Saint-Denis Aline Archimbaud intervenait le 14 février au Sénat, lors d’un débat consacré à la gynécologie médicale. Elle a déploré les inégalités entre hommes et femmes en matière de santé, ainsi que la diminution du nombre de postes en gynécologie.

    « Monsieur le Président,

    Madame la Ministre,

    Mes chers collègues,

    Les difficultés de la gynécologie médicale décrites par mes collègues sont symptomatique d’une problématique plus large : l’insuffisante prise en considération de la spécificité du corps des femmes par la médecine, qui est une activité dont la pratique et la recherche ont été longtemps exclusivement du domaine des hommes.

    L’un des faits les plus marquants en est par exemple qu’un bon nombre de prescriptions médicales destinées aux femmes reposent en fait sur des essais entièrement conduits sur des mâles.

    Leurs spécificités, plutôt que d’être prises en compte, les excluent donc des essais cliniques, que les variations de leur cycle hormonal complexifierait et donc rendrait plus coûteuses.

    79% des anti-douleurs ne sont ainsi testés que sur des mâles, et même quand il s’agit d’étudier des pathologies reconnues comme affectant différemment les deux sexes, la parité n’est pas respectée. La majorité des anxiolytiques sont par exemple testés sur des mâles, même si les femmes ont 2,25 fois plus de problèmes d’anxiété que les hommes.

    Aussi je m’interroge, Madame la Ministre, sur les inégalités existant aujourd’hui entre les femmes et les hommes en matière de santé.

    Que les effets secondaires soient surtout étudiés sur des cobayes masculins, lorsque l’on sait que les femmes soient plus sensibles que les hommes aux effets secondaires des médicaments, est préoccupant.

    Tout comme l’est l’insuffisance du nombre de postes de gynécologie médicale ouverts chaque année à l’internat de médecine, surtout lorsqu’on les compare au nombre de départs en retraite.

    Sur les 875 gynécologues exerçant aujourd’hui en Île de France, soit une moyenne de 0,8 pour 5000 femmes en âge de consulter, 48% vont, en raison de leur âge, partir dans les 5 ans.

    Or vous le savez, cette spécialité médicale est la seule à suivre les femmes d’un bout à l’autre de leur vie. Et c’est notamment grâce à la gynécologie médicale que notre pays connaît une espérance de vie record des femmes, en particulier du fait d’un dépistage précoce des cancers féminins et d’un suivi de la qualité de la contraception, aujourd’hui au centre de l’attention.

    En conséquence, les difficultés d’accès à une consultation régulière de gynécologie médicale pose des problèmes croissants de suivi des femmes et donc de prévention, ce qui constitue un risque pour notre santé, est source d’inégalités intolérables et de surcroît pèsera à long terme sur nos finances publiques.

    Madame la Ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à ces problèmes ? »

  11. Eco-participation : « un enjeu majeur pour consolider une filière à haute qualité environnementale et à fort gisement d’emplois sur le territoire national » pour Ronan Dantec

    Ronan Dantec

    Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, intervenait en séance mardi ce 12 février, lors de l’examen par le Sénat de la proposition de loi relative à la prorogation du mécanisme de l’éco-participation répercutée à l’identique et affichée pour les équipements électriques et électroniques ménagers, adoptée en première lecture.

    « Mme la Ministre,

    M. le Président, M. Rapporteur,

    Chers collègues,

    Il va être assez facile pour moi de m’exprimer sur cette proposition de loi puisque, comme plusieurs de mes collègues ici, et notamment Gérard Miquel, auteur de ce texte, j’avais donc aussi déposé il y a quelques semaines, au nom du groupe écologiste, un amendement allant dans ce sens, dans le cadre du Projet de Loi de Finances rectificatif. Amendement qui avait été adopté, avant que l’ensemble de la première partie ne soit rejeté par le Sénat. Cette proposition de prorogation du mécanisme visé par ce texte avait donc été une victime collatérale du débat général, et j’ai le sentiment qu’elle est ce soir moins menacée.

    Je me réjouis également que la commission du Développement durable ait adopté cette proposition de loi à l’unanimité de ses membres, preuve que nous savons aussi reconnaître, au-delà de nos divergences, certains enjeux de filières d’emploi, et c’est le cas de la filière de recyclage des déchets électroniques.

    Cela a été dit avant moi, la prorogation jusqu’à 2020 du mécanisme d’éco-participation répercutée à l’identique et affichée pour les équipements électriques et électroniques ménagers (EEE) est vitale pour cette filière industrielle encore jeune, car elle permet de sécuriser son financement.

    Sur le plan environnemental, les écologistes soutiennent fortement le mécanisme d’éco-participation, fondé sur le principe « pollueur-payeur », et donc la responsabilisation des metteurs sur le marché pour la collecte et la valorisation des déchets électriques et électroniques ménagers, particulièrement polluants, d’autant plus qu’à côté des déchets historiques, on observe une consommation croissante de certains produits de hautes technologies, comme les smartphones et les tablettes, qui laisse entrevoir un gisement très important de déchets dans les années à venir.

    Soutenir la filière DEEE, c’est également lutter contre l’export illégal de déchets électroniques. Malgré la Convention de Bâle, qui interdit la circulation de déchets dangereux depuis 1992, de nombreux pays industrialisés continuent d’exporter illégalement leurs déchets. Des éco-organismes opérationnels, tels que ceux créés en France, constituent les meilleures garanties et les moyens les plus efficaces pour contrôler les flux de DEEE. C’est une question importante qui illustre aussi les enjeux de contrôle des flux de marchandises, et donc la présence des agents de l’Etat dans les ports.

    Autre atout de la filière, sur lequel il est essentiel de s’arrêter : sa dimension économique et sociale. La filière représente aujourd’hui 3 556 emplois temps plein (ETP) et un grand potentiel de création d’emplois si elle est soutenue dans les années qui viennent. Elément important pour notre groupe, cette filière offre des opportunités fortes d’emplois d’insertion dans le cadre d’entreprises relevant souvent de l’économie sociale et solidaire. Parmi les 3 556 ETP déjà cités, on compte 650 personnes en insertion et 460 compagnons d’Emmaüs.

    On voit donc bien que la prorogation de ce mécanisme d’éco-participation, en ce qu’elle permet  de garantir son financement, est un enjeu majeur pour consolider une filière à haute qualité environnementale et à fort gisement d’emplois sur le territoire national.

    Gérard Miquel l’a souligné, les objectifs européens deviendront de plus en plus ambitieux dans les années qui viennent, avec la collecte de 14 kg/an/habitant à horizon 2019, soit un doublement par rapport à ce qui est réalisé aujourd’hui (prévu par la directive 2012/19/UE du 4 juillet 2012, devant être transposée d’ici le 14 février 2014). Pour respecter ces objectifs, le mécanisme doit être conforté et les éco-organismes devront ajuster leurs barèmes, de façon à ce que l’éco-participation soit à la hauteur des coûts. La rationalité économique rejoint ici l’exigence environnementale puisque l’enjeu est bien de recycler et de réemployer au maximum les ressources nécessaires à la fabrication des équipements électriques, dont certaines sont coûteuses et vouées à s’épuiser, ou sont exploitées dans des conditions locales indignes, le coltan en République Démocratique du Congo par exemple. C’est aussi une réponse plus globale que nous ébauchons, car d’autres filières sont d’ailleurs encore à organiser, le coût de recyclage et de destruction restant pour les collectivités locales largement supérieur aux contributions.

    Je relève aussi que les associations de consommateurs soutiennent ce mécanisme de répercussion à l’identique et d’affichage, pour sa transparence et son caractère anti-inflationniste : une enquête de 2012 de la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a  révélé que 85% des consommateurs interrogés sont favorables au maintien de l’affichage du montant de l’éco-contribution de façon séparée du prix du produit.

    Je souhaite toutefois attirer votre attention, chers collègues, sur plusieurs éléments sur lesquels nous avons sans aucun doute de fortes marges de progression.

    D’abord sur le respect de la loi. On observe en effet que certains sites de vente en ligne se soustraient à leurs obligations en matière d’affichage de l’éco-participation. Cette pratique illégale, en plus de mépriser l’exigence de transparence à l’égard du consommateur, nuit aux filières éco-organisées, et par conséquent au recyclage des DEEE.

    Autre point important : consolider les filières de recyclage n’est pas suffisant, nous devons simultanément jouer sur l’amont. C’est toute la filière industrielle qui doit repenser son modèle économique, dès la conception des produits. Les écologistes sont par exemple très attachés au développement de l’écoconception et à l’augmentation de la durée légale de garantie des produits, afin de lutter contre  l’obsolescence programmée, c’est-à-dire la désuétude planifiée des produits pour obliger à renouveler l’achat.  C’est bien nos modes de production et de consommation dans leur ensemble qu’il faut réinventer. En associant toujours le consommateur. J’ai bien noté, Mme la Ministre, vos références au développement de l’économie circulaire, le groupe écologiste constate avec plaisir que certaines idées progressent vite.

    Nous attachons donc beaucoup d’importance au fait que ce mécanisme d’éco-participation fasse participer le consommateur à la politique de recyclage, en le sensibilisant sur son acte de consommation, car c’est bien la généralisation de comportements éco-responsables qui nous permettra d’atteindre nos grands objectifs environnementaux, et le groupe écologiste soutiendra évidemment cette proposition de loi. »

  12. Free mobile : une publicité illicite ?

    Free mobile : une publicité illicite ?

    Une petite fille tient une pancarte. « Merci free », peut-on y lire. Pour Robin des Toits, cette affiche publicitaire pose un sérieux problème juridique.

    L’association vient en effet de demander le retrait de cette publicité des murs de France. A l’appui de sa demande, adressée à l’autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) et à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), elle invoque l’article L. 5231-3 du code de la santé publique, qui prohibe les publicités visant à vendre ou faire utiliser à un enfant de moins de quatorze ans un téléphone mobile.

    « En sous-entendant que ce produit est particulièrement adapté pour les enfants, cette publicité contrevient directement à la loi », indique le communiqué de Robin des Toits.

    Le cas de free doit être examiné par le jury de déontologie publicitaire, nommé par l’ARPP, qui avait déjà émis à l’opérateur une recommandation en ce sens au début de sa campagne.

    Sur l’ensemble de cette campagne publicitaire, seules les affiches représentant l’enfant devraient être ainsi retirées par free en cas d’avis défavorable du jury, qui devrait se réunir prochainement pour trancher.

     

  13. Ondes électromagnétiques et inaction publique… vers un nouveau scandale sanitaire ? (Communiqué des Jeunes écologistes)

    Ondes électromagnétiques et inaction publique… vers un nouveau scandale sanitaire ?

    Aujourd’hui se tient à l’Assemblée nationale le débat sur la proposition de loi sur les précautions à prendre vis à vis des ondes électromagnétiques. Les Jeunes Écologistes soutiennent cette initiative de santé publique et dénoncent l’action irresponsable de ceux qui tentent de vider ces mesures urgentes de leur substance.

    […]

    Ondes

    Sauvons les chiots. Respectons le principe de précaution pour les ondes électromagnétiques.

    > Lire la suite sur le site des Jeunes écologistes

  14. Parlement européen : Un tournant dans la réforme de la Politique commune de la pêche

    Un tournant dans la réforme de la Politique commune de la pêche

    C’est un bon jour pour les poissons et les pêcheurs ! Mercredi 6 février, le Parlement européen a adopté à une très large majorité une orientation radicalement différente pour la nouvelle Politique commune des pêches (PCP). Si le Conseil des ministres européens confirme le choix des députés, l’Europe, pour la première fois de son histoire, installera un critère écologique – l’état de la ressource – comme critère déterminant d’une politique économique et des activités humaines en dépendant.

    > Lire la suite sur le site des eurodéputé-e-s Europe-Ecologie

  15. Quels fainéant-e-s, ces député-e-s écologistes !

    groupe ecologiste à l'Assemblee nationale

    Curieux article que celui du Canard enchaîné du 6 février 2013. Signé d’un improbable « professeur Canardeau » – qui mélange au passage allègrement propositions et projets de lois – le papier entend examiner, sur la base d’une approche statistique et qualitative, la réalité du travail parlementaire des députés écolos.

    Jusque-là, rien de choquant, bien au contraire : les écologistes ont assez exigé la transparence sur le travail effectif des parlementaires pour ne pas s’offusquer qu’on les mette à leur tour sur le grill de l’évaluation de l’action de leurs députés.

    Mais si le principe est louable, les inexactitudes factuelles, les approximations juridiques et les comparaisons ineptes laissent pantois.

    Les députés écolos, à 17, n’ont été capables de produire « que » 6 propositions de lois, dont 1 seule a abouti, assène l’auteur de l’article. Bel exemple de jugement à l’emporte-pièce : en fait, avec 6 propositions de lois pour 17 députés, les écologistes apparaissent bien plus « productifs » que leurs collègues du groupe socialiste par exemple, qui, fort de ses 295 membres, a déposé 13 propositions… Et pour ce qui est du taux d’adoption des textes, ce ne sont pas une mais bien trois propositions qui aboutissent, puisque mardi prochain, la dernière proposition examinée en séance jeudi dernier sera adoptée. Une proposition sur deux qui aboutit, c’est un résultat plus qu’honorable, quand on sait que la procédure parlementaire ne permet qu’une fois par an – et sur une seule journée – de voir discutés des textes à l’initiative du groupe écolo. Mais l’argument ne retient pas une seconde l’auteur de l’article, qui explique avec une candeur déconcertante que les propositions de lois ne sont pas faites pour être adoptées, mais uniquement dans une logique d’affichage, « pour faire plaisir aux électeurs ». Pas étonnant dès lors que soit opposé aux écologistes l’exemple édifiant de leurs collègues communistes qui, à quinze, ont déposé deux fois plus de propositions qu’eux – peu important leurs chances d’aboutir…

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  16. (JDD) José Bové : « Une chaîne alimentaire devenue infernale »

    JDD Interview Politique  José Bové : "Une chaîne alimentaire devenue infernale

    INTERVIEW – Avec le groupe européen écologiste, José Bové a saisi lundi matin les autorités européennes sur le scandale autour de la viande de cheval ayant remplacé du bœuf dans des plats cuisinés. Il explique au JDD.fr pourquoi « Paris ne peut pas agir à son niveau ».

    Le scandale autour de la viande de cheval révèle-t-il des carences au niveau européen?
    Il n’y a aujourd’hui aucune obligation de signaler l’origine des viandes dans l’étiquetage des plats cuisinés. Par ailleurs, quand les transformateurs utilisent un produit, ils ne doivent effectuer aucune analyse ADN pour vérifier qu’il s’agit du produit indiqué. Il y donc clairement un manque de législation concernant la traçabilité.

    Le système n’est-il pas assez efficace en termes de lutte contre la fraude?
    Le vrai problème vient de l’organisation de la chaîne alimentaire, qui en devient infernale. Celle-ci est beaucoup trop longue, avec un nombre démesuré d’acteurs. Sur le cas de cette viande de cheval incriminée, il y a vraisemblablement entre deux et trois intermédiaires entre le producteur et le distributeur. On est dans du business, où il s’agit de faire des marges de plus en plus importantes. Il y a une très forte pression de la grande distribution sur les transformateurs puis les producteurs afin qu’ils baissent sans cesse leurs prix. Cette spirale aux ingrédients les moins chers a des conséquences pour les éleveurs et, comme on peut le voir avec ce scandale, sur le consommateur.

    > Lire la suite sur LeJDD.fr

  17. A l’Assemblée nationale, Sergio Coronado réagit aux propos de Christian Jacob

    Sergio Coronado

    Sergio Coronado : « Christian Jacob, vous auriez pu me traiter de pédé ! »

  18. La mégapole, fille du libéralisme et de Sarkozy, par Alain Lipietz

    Alain Lipietz

    « La première des aliénations, disait Marx, est la séparation de la ville et de la campagne. » Cette opposition était dans son esprit la matrice de toutes les autres (l’autonomisation de l’État et d’une classe dominante), mais aussi la racine de la première crise écologique du capitalisme : la « rupture du métabolisme entre nature et société. » La ville en effet « pompe » les nutriments de l’agriculture sans les lui restituer. Et plus la ville devient métropole, mégapole, plus s’aggrave cette crise fondamentale, entrainant industrialisation de l’agriculture et baisse de sa qualité nutritive. Mais surgissent aussi les crises métropolitaines : engorgement, pollution de l’air, hausse du prix du sol chassant les classes populaires vers de lointaines banlieues, trajets domicile-travail effarants, crise des quartiers de relégation…

    Dans les années 1960, le capitalisme français, encore organisé par l’État (héritage du « planisme » du Conseil National de la Résistance) tenta de limiter la croissance de la Capitale : « métropoles d’équilibre » (dont certaines ont bien réussi, au risque de devenir mégapoles), villes nouvelles… Ces efforts furent abandonnés avec le tournant néo-libéral des années 1980. Le recul de l’ambition planificatrice, dans le cadre d’une croissance dorénavant soumise aux seules lois de la concurrence, eut des effets catastrophiques.

    Dans un capitalisme concurrentiel, les salariés vont où ils croient qu’il y aura de l’emploi, les entreprises vont où elles savent qu’il y aura des salariés en recherche d’emploi. Paris, comme Londres, s’engouffra dans une croissance incontrôlable, au delà des 10 millions d’habitants. A l’intérieur de la mégapole, les usines furent remplacées par du tertiaire supérieur. Les différences se sur-creusèrent : les villes pauvres devinrent plus pauvres, les villes riches plus riches… (1)

    Au contraire, les capitalismes allemands, néerlandais, suisse et autrichiens, restés moins libéraux du fait de la puissance de leurs syndicats, parvinrent à maintenir le long du Rhin, en Bavière et dans les Alpes, des réseaux de villes dépassant rarement les 2-3 millions d’habitants, y compris Francfort.

    Il se trouva des intellectuels (même de gauche) pour justifier cette hypertrophie de la capitale, « seule chance de la France face à la Banane Bleue » (c’est à dire l’Europe rhénane et alpine). Délire mégalopolitain poussée au paroxysme par Nicolas Sarkozy. Le Grand Paris devrait s’étendre jusqu’au Havre, dévorant les meilleurs terres agricoles du monde. Paris s’était développé « en doigts de gants », dans les vallées, laissant les plateaux à l’agriculture : on les allait les urbaniser à coup d’« opérations d’intérêt national » pour accueillir hypermarchés, zones logistiques et salariés pauvres, futurs quartiers de relégation.

    Cette idéologie libérale et productiviste déchante aujourd’hui : face à la crise, la « Banane Bleue » s’en tire beaucoup mieux… Pourtant le rêve du Grand Paris sarkozyste n’est pas remis en cause. Le nouveau SDRIF renonce à freiner la croissance mégapolitaine, mais au moins lui oppose une règle : on construira la ville sur la ville (thème de la ville « dense »), on ne touchera plus aux terres agricoles.

    C’est qu’à la crise économico-sociale du libéralisme se superpose une crise écologique alimentaire et sanitaire (2). La population exige désormais de la nourriture bio et de proximité, ce qui revient à attaquer la « crise du métabolisme ville-campagne » dénoncée par Marx. Préserver les terres agricoles franciliennes devient un objectif stratégique.

    Malheureusement, pour les productivistes la frontière agricole passe toujours… dans le département d’à côté ! Densifier la ville, c’est pour eux « remplir les dents creuses », c’est à dire ce qui reste de terres agricoles de proximité : Triangle de Gonesse, Plateau de Saclay, Plaine de Montjean, Terrains des Maraichers à Villejuif…

    Il n’est pas trop tard pour contenir l’explosion mégapolitaine, pour sauver les terres agricoles. Cela demande le retour à une véritable planification urbaine. Ses formes sont à inventer, mais la résistance populaire est là, qui ne demande qu’à participer à un projet positif.

    Alain Lipietz

  19. Plus de 24 000 signatures recueillies en ce début d’année 2013 : un premier pas pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014 !

    Droit de vote des étrangers

    Poursuivons la mobilisation !  Signez et faites signer la pétition sur www.droitdevote2014.org

    Cet appel « Pour une République fraternelle et solidaire » initié par la LDH réunit aujourd’hui une petite centaine d’associations, une vingtaine de syndicats, une vingtaine de partis politiques et des milliers de citoyens.

     

    Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.

    Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

    En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

    En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

    De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit. […]

    > Lire la suite sur le site de la LDH

    Appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.

  20. Italiens écologistes à l’étranger, utilisez votre vote postal !

    Chers amis,

    Les élections italiennes qui se tiendront en février
    constituent une étape importante pour l’Europe,
    car elles permettront de déterminer si l’Italie, troisième
    économie de la zone euro, avancera dans le bon sens ou restera dans
    l’ornière.

    Les Italiens résidant à l’étranger vont élire 12 députés et 6
    sénateurs au Parlement italien lors des prochaines élections des 24 et
    25 Février 2013. Ce scrutin se déroulera par vote postal.

    Les électeurs italiens vivant à l’étranger recevront les bulletins de
    vote entre le 6 et le 10 Février 2013. Les électeurs qui, le 10 Février
    n’ont pas encore reçu les bulletins de vote, doivent contacter leur
    consulat. Une fois que vous avez fait votre choix par écrit, le vote
    doit être envoyé par courrier au consulat jusqu’au 20 février 2013.

    Une Verte se trouve sur la liste des 12 députés et 6 sénateurs. Il
    s’agit de Maria Paola Lia, ancienne secrétaire générale de la
    FYEG, la fédération des jeunes écologistes. Elle réside à Genève
    et se dépense sans compter pour la campagne. Elle est une candidate des
    Verts sur la liste du « Mouvement de Révolution Civile ». Parce que cette
    campagne est très courte, et encore plus courte pour les votes par
    correspondance des électeurs à l’étranger, nous tenons à vous faire
    part de cette candidature. Nous vous encourageons
    à motiver vos amis Italiens à voter, et bien sûr à voter pour la
    candidate écologiste.

    Les prochaines élections nationales en Italie, les 24 et 25 Février de
    cette année offrent une chance pour les électeurs italiens de voter
    pour les Verts dans diverses coalitions. Le Comité du
    Parti Vert Européen espère que le plus possible de candidats écologistes
    seront élus et que cela permettra de remettre en ordre de marche
    l’écologie politique en Italie.

    Plus d’informations peuvent être trouvé sur le blog du Parti Vert
    Européen.

    http://europeangreens.eu/ [6]

    Avec nos meilleures salutations,

    Jacqueline Cremers
    Secrétaire général
    Parti Vert Européen

  21. Comment Diane 35 relance le débat sur la sécurité sanitaire en France, par Aline Archimbaud

    Aline Archimbaud

    Communiqué

    29 janvier 2013

    Dimanche 27 janvier, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a rappelé les quatre décès liés depuis 1987 à la pilule Diane 35. Dominique Maraninchi, son Directeur Général, a déclaré à cette occasion que ce traitement contre l’acné fabriqué par les laboratoires Bayer « ne doit plus être utilisé comme contraceptif« .

     

    Pour Aline Archimbaud, Sénatrice Europe Écologie Les Verts de Seine-Saint-Denis, cette nouvelle affaire rappelle, dans des circonstances comme souvent tragiques, que la gestion de la sécurité sanitaire n’est toujours pas réglée en France.

    Lors de l’examen du projet de loi dit « Médicament » au Sénat à l’automne 2011, elle avait déploré le manque d’ambition du texte du gouvernement de l’époque. La nouvelle majorité sénatoriale avait effectué un travail considérable pour y remédier mais l’Assemblée Nationale, dans sa composition de l’époque, avait taillé en pièces ces avancées significatives pour la sécurité sanitaire.

    Finalement, on le voit, les contournements d’AMM (autorisation de mise sur le marché) se poursuivent. Et le médicament contre l’acné détourné comme contraceptif oral rappelle tristement le Médiator, médicament anti-diabétique détourné comme coupe faim puis retiré du marché après avoir causé des milliers de valvulopathies parfois mortelles. Et une fois de plus, l’influence des visiteurs médicaux est mise en question.

    Le débat sur les conflits d’intérêt qui persistent aujourd’hui encore autour du circuit du médicament ne peut plus être esquivé, ni celui sur la sécurité pour la santé et l’environnement de la contraception hormonale. Deux amendements avaient d’ailleurs été déposés en ce sens par le groupe écologiste au Sénat à l’occasion de l’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 (voir ci-dessous).

    Il y a urgence à juguler les liens d’intérêt persistant entre d’une part les intérêts privés des laboratoires pharmaceutiques et de leurs employés et, d’autre part, l’intérêt général dont doivent relever la prise de décision publique en matière de réglementation de l’industrie du médicament ainsi que les prescriptions médicamenteuses.

     

     

  22. Le déficit de la sécu n’est pas une fatalité

    secu

    Si le déficit de la Sécurité Sociale est profond et continue de se creuser d’année en année, accumulant une dette qui se monte maintenant à près de 160 milliards d’Euros, ce n’est pas parce qu’on ne saurait pas faire autrement. C’est le résultat de choix de société et d’une orientation de la politique de santé. Qu’il s’agisse des dépenses ou des recettes, que nous aborderons successivement, d’autres choix sont possibles, permettant à la fois de maîtriser les budgets et d’améliorer la situation sanitaire.

    La crise sanitaire

    Certes, la crise sanitaire est profonde et ne se résoudra pas sans changements sérieux, car la crise est structurelle.

    Tout d’abord, parce qu’on a choisi depuis des années de gérer le budget de la Sécu par l’endettement. Le déficit creuse la dette chaque année : la gauche a décidé de réduire ce déficit par rapport à la gestion précédente, mais le prévoit encore de 13 milliard d’Euros en 2013. Depuis des années, pour ne pas augmenter l’impôt spécifique de cette dette, le Remboursement de la Dette Sociale (RDS), on augmente la durée de remboursement. Ainsi, pour la seule année 2010, on a augmenté de 4 ans le remboursement de la dette sociale, de 2021 à 2025. Il ne sera pas possible de continuer longtemps et, de toute manière, il est contradictoire avec le développement durable de faire payer nos dépenses de fonctionnement d’aujourd’hui par les générations futures.

    La crise est aussi structurelle parce que les inégalités se creusent : tandis que le chômage fait baisser les recettes, on augmente régulièrement le reste à payer des usagers par une série de dispositifs toujours plus inventifs tels que forfaits, franchises, dépassements d’honoraires, … Ainsi, de plus en plus nombreux sont nos concitoyens qui renoncent à des soins parce qu’ils ne peuvent pas les payer. Si l’on ajoute qu’on a laissé s’installer des déserts médicaux sur certains territoires, les inégalités d’accès aux soins sont de plus en plus criantes. Le déséquilibre dans la formation des médecins au détriment de la médecine générale rend la situation vraiment préoccupante pour l’avenir proche.

    Mais la crise est encore plus fondamentalement structurelle par la nature des problèmes de santé. En effet, l’épidémie de maladies chroniques, qui grève le budget de la Sécu se développe plus vite que les progrès de la médecine qui essaie de les enrayer.

    Le résultat est le développement des cancers, qui sont devenus la première cause de mortalité, l’importance toujours majeure des maladies cardiovasculaires, mais aussi l’explosion moderne de l’obésité et du diabète, et le développement de maladies telles que l’asthme et les allergies, les maladies dégénératives du système nerveux, à commencer par l’Alzheimer, la souffrance psychique et les troubles psychologiques, les troubles du développement sexuel et de la reproduction, …

    La prévention

    Devant cette situation, la politique de l’autruche n’est pas acceptable, parce que toutes ces maladies ont en commun d’être liées à des facteurs de mode de vie et d’environnement, ce qui signifie qu’elles sont, au moins en partie, accessibles à la prévention. Malgré les études et les discours, les gouvernements successifs n’ont jamais mis en place une politique de prévention sérieuse, c’est-à-dire une politique de prévention primaire, qui vise à enrayer les causes des maladies. Elle est à distinguer du dépistage médical, qui s’apparente davantage aux soins et qui est utile quand la maladie est déjà installée.

    Quand les causes sont liées aux modes de vie, il s’agit de mettre en place une politique d’éducation pour la santé et de promotion de la santé, avec des méthodes respectueuses des libertés, favorisant le développement social, l’émancipation personnelle et la citoyenneté, accompagnant la population pour lui permettre de maitriser davantage les facteurs de son bien-être, sur les plans physique, psychique et social. Le premier objectif pourrait être de développer pour tous une alimentation saine et équilibrée.

    Quand les causes sont liées à l’environnement et aux pollutions, il s’agit de mettre en place une politique de santé environnementale. Dans ce domaine, tout reste à faire, depuis la recherche, en passant par la surveillance de l’environnement et incluant la protection des lanceurs d’alerte. Le premier objectif qui pourrait nous mobiliser est qu’aucun parent de jeune enfant ne soit imprégné par des perturbateurs endocriniens, que sont en particulier les pesticides.

    Nous avons chiffré le nouvel investissement nécessaire dans ces domaines à 10% du budget des soins, c’est-à-dire 1,7 milliards d’Euros, puisque le budget de l’Assurance Maladie est d’environ 170 milliards. Faut-il rappeler que cette somme a été inscrite à l’accord entre le PS et les EELV pour les élections de 2012, ce qui signifie qu’elle fait aujourd’hui partie des engagements communs ?

    Certains pensent que c’est peu ! Mais ce serait déjà un virage très important dans la politique de santé, et qui laisserait encore 99% du budget pour les soins.

    D’autres pensent que c’est beaucoup, surtout en période de déficit. Mais justement, c’est la seule manière de se donner les moyens d’enrayer l’augmentation des maladies chroniques qui entraine l’inflation des dépenses. Quand on sait que le seul diabète entraine une dépense de soins médicaux de 12,5 milliards par an, et que la grande majorité des diabètes peut être accessible à la prévention, il est facile de calculer qu’en faisant baisser de seulement 10% le taux de diabète, on dégagerait une économie de soins de 1,2 milliards par an.

    Organiser l’accès aux soins

    Enfin, les dépenses de soins médicaux sont grevées par l’inorganisation de l’accès aux soins. Les urgences hospitalières sont embouteillées par des patients qui devraient relever de la médecine générale. De même des personnes âgées sont hospitalisées parce que les soins à domicile ne sont pas assurés dans la continuité et la coordination entre la médecine et les services sociaux. Or les solutions hospitalières sont beaucoup plus onéreuses que la médecine générale et elles peuvent de plus désinsérer les personnes âgées à l’équilibre fragile, et accélérer leur perte d’autonomie. La Haute Autorité de Santé (HAS) estime à 30% les hospitalisations injustifiées et, quand elle n’est pas indispensable, l’hospitalisation est une dépense importante et irrationnelle pour un service de santé moins bien adapté au besoin. Rappelons que le budget de l’hospitalisation est d’environ 75 milliards d’euros par an ! Ce n’est pas 30% de cette somme qui pourrait être économisés car une autre solution coûte également, et qu’il faut assurer les missions de service public de l’hôpital dans tous les cas, mais la rationnalisation possible porte sur plusieurs milliards d’Euros par an. La solution est de former une proportion plus importante de médecins généralistes, de leur permettre des conditions de travail normales par la création d’équipes dans des Maisons de Santé et de l’Autonomie et d’assurer la couverture du territoire par les soins de premier recours.

    Plus généralement, de nombreuses études montrent que la société française est en situation de surconsommation de soins médicaux. Si l’on considère uniquement les médicaments, la dépense annuelle est d’environ 40 milliards, dont la moitié remboursée par l’Assurance Maladie, soit une vingtaine de milliards par an. Or, des pays développés tels que les Pays Bas, qui ont des indicateurs de santé souvent meilleurs que les nôtres, consomment environ moitié moins de médicaments par habitant. Les français ont en particulier le record de consommation de médicaments psychotropes, et cette situation ne s’accompagne pas d’un bien-être psychique très supérieur à nos voisins européens. Une baisse de seulement 10% de la consommation de médicaments en France dégagerait pour la Sécu un budget d’environ 2 milliards par an. Il est donc établi qu’il y a des marges de manœuvres importantes permettant de rationnaliser la consommation de soins, y compris des examens médicaux radiologiques, biologiques et autres, et qu’il est parfaitement envisageable de rationnaliser la consommation de soins, sans rationner les soins, c’est-à-dire sans porter préjudice à la santé de la population.

    Diminuer l’influence des lobbys

    Pour ce faire il faut organiser la politique de santé en fonction d’objectifs de santé publique, élaborés démocratiquement. Cette évolution implique de « reconquérir » la politique de santé, qui a été trop longtemps déterminée par les intérêts des lobbys et des corporatismes. Si l’on veut sauver la Sécurité Sociale à la française pour l’avenir, il est indispensable de dégager la politique de soins médicaux de l’influence de l’industrie pharmaceutique. L’information médicale sur les médicaments doit enfin être différenciée de la publicité des industries qui les produisent et qui cherchent à augmenter leurs ventes. Le système des « visiteurs médicaux » est à reconvertir vers une information médicale indépendante. La formation médicale continue comme la recherche ne doivent plus être financées par les industries pharmaceutiques comme c’est le cas actuellement. Il faut aujourd’hui trouver le courage politique d’un grand ménage dans les conflits d’intérêts qui jalonnent le circuit des médicaments, et commencer par imposer des déclarations d’intérêts publiques à tous les membres des Agences de l’Etat, en particulier des Commissions de Mise sur le Marché des médicaments, ainsi que dans les cabinets ministériels en particulier.

    La réaffirmation d’objectifs de santé publique passe également par la résistance beaucoup plus sérieuse aux promoteurs de produits qui représentent une menace pour la santé. Il s’agit de l’agro-alimentaire et en particulier du lobby du sucre, qui représente une cause importante de diabète et d’obésité. Il s’agit également du lobby du tabac, particulièrement puissant puisqu’il peut s’attaquer directement à un Commissaire Européen, ou à celui de l’alcool. Une évolution délétère qui devrait nous mobiliser est par exemple de ne pas utiliser l’huile de palme, qui est chez nous particulièrement source de maladies des artères et dont le développement implique actuellement dans des pays pauvres ou intermédiaires une accélération de la déforestation et une monoculture d’exportation au détriment de l’autosuffisance pour populations locales.

    Et les recettes

    Du point de vue des recettes, il y a aussi besoin de réforme afin d’assurer davantage de solidarité. Le fait que les cotisations portent uniquement sur les salaires est aujourd’hui très largement considéré comme une anomalie puisqu’il s’agit de financer la politique de santé pour toute la population. La logique serait de partir de l’impôt qui touche l’ensemble des revenus, c’est-à-dire la CSG.

    Par ailleurs, l’impôt sur le revenu pose aujourd’hui également de gros problèmes d’inégalités, et la gauche a envisagé une réforme profonde du système fiscal. Il serait possible d’inclure le financement de la protection sociale dans la grande réforme fiscale et d’établir une imposition sur l’ensemble des revenus sur la base de la CSG. Il est possible d’inclure un correctif pour tenir compte des charges de familles et de procéder par un prélèvement mensuel à la source. L’ensemble serait beaucoup plus simple et beaucoup plus cohérent. Bien sûr, il faudrait veiller à sanctuariser le budget de la santé pour ne pas qu’il devienne une variable d’ajustement des déficits de l’Etat. Mais le dispositif spécifique du budget de la santé est en place et il faut le garder : le parlement délibère déjà du budget de la santé de façon autonome et vote annuellement le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS). Il faudrait réorganiser ce texte en particulier pour y inclure un chapitre sérieux sur la prévention.

    Une autre politique

    Ainsi, une réelle politique de prévention permettrait d’atteindre des objectifs de santé publique, et d’avoir ainsi une influence positive à relativement court terme sur le budget de la Sécurité Sociale. Elle pourrait accompagner de façon maitrisée une nouvelle politique d’accès aux soins, enrayant l’augmentation du reste à charge comme solution à l’inflation des dépenses. Une politique courageuse dans ce domaine devrait par exemple revenir sur le secteur 2 pour les médecins, permettant des honoraires fixés librement, mais non remboursés par la Sécu. Elle devrait également revenir sur les Dépassements d’Honoraires, les forfaits et enrayer la concurrence déloyale qui s’établit entre le secteur public et le privé sous l’influence de la Loi HPST du précédent gouvernement. Cette évolution devrait faire l’objet d’une volonté politique forte et affirmée, pour éviter la démagogie et le laisser-faire entrainant une dérive des dépenses. Elle demande une totale transparence qui permettrait un suivi rigoureux et un contrôle démocratique.

    Jean-Luc VERET

    Président de la Commission Santé EELV

    Médecin de Santé Publique, Conseiller Municipal de Caen

     

  23. Ondes électromagnétiques : trois questions à Michèle Rivasi

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    – Concernant les ondes, doit-on parler de présomption ou de dangers avérés ?

    On doit parler de dangers avérés puisque des études récentes mettent en évidence le lien entre l’utilisation intensive du téléphone portable et tumeurs au cerveau, dommages à l’ADN et aux gènes, effets sur la mémoire, l’apprentissage, le comportement, l’attention, perturbations du sommeil, cancer et maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer.

    On le sait, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les ondes électromagnétiques des téléphones portables comme étant « possiblement cancérogènes pour l’homme » en mai 2011. C’est en s’appuyant sur les études du groupe suédois Hardell et sur l’étude internationale Interphone que cette décision a été prise (1).

    Le nouveau rapport du groupe de travail BioInitiative 2012 (www.bioinitiative.org), qui examine plus de 1 800 nouvelles études scientifiques, est formel : « Il existe une tendance constante d’augmentation du risque de gliome (une tumeur maligne du cerveau) et de névrome acoustique avec l’utilisation de téléphones portables et sans fil ». Ce sont les déclarations de Lennart Hardell, Docteur suèdois en médecine de l’Université d’Orebro. « 

    Une douzaine de nouvelles études, toujours citées par Bioinitiative, indiquent que le rayonnement des téléphones portables nuit à l’ADN du sperme, et à la fertilité masculine.

    Autre publication récente : Le second volume des «Signaux précoces et leçons tardives» (Late Lessons from Early Warnings) (2) de l’Agence européenne de l’Environnement, qui fait également le lien entre cancers et utilisation du téléphone portable, en fonction de l’intensité de l’utilisation et du nombre d’années.

      Illustration malheureuse de cette réalité, le cas d’Innocente Marcolini, un cadre italien que j’ai invité à Bruxelles le 5 décembre dernier pour témoigner au Parlement européen (vidéo BFM: https://www.youtube.com/watch?v=9AEXHUr8_l8). Cet homme a utilisé son téléphone plusieurs heures par jour pendant douze ans, pour raisons professionnelles, et a développé une tumeur au cerveau. Le 12 octobre dernier, la Cour suprême de cassation italienne a condamné son assurance à lui verser des indemnités compensatrices. Loin d’être le seul dans ce cas (son collègue était tout aussi souffrant que lui), faut-il attendre la multiplication des procès avant d’agir et de légiférer sur une utilisation rationnelle des ondes électromagnétiques? Si nous souhaitons éviter tout alarmisme néfaste, il faut agir dès maintenant pour prévenir les risques.

     

    (1) Khurana VG, Hardell L, et al. Epidemiological Evidence for a Health Risk from Mobile Phone Base Stations. International Journal of Occupational Environmental Health, juillet 2010 ; autres études : Kundi M, et al. Mobile phone base stations – Effects on wellbeing and health. Pathophysiology, mars 2009 ; Hutter HP, et al. Subjective symptoms, sleeping problems, and cognitive performance in subjects living near mobile phone base stations. Occupational Environmental Medecine, mai 2006

    (2) http://www.eea.europa.eu/fr/pressroom/newsreleases/publications/late-lessons-2

     

    Comment expliquer l’inactions des pouvoirs publics ?

    Les pouvoirs publics protègent systématiquement les intérêts d’une industrie des services télécoms toute puissante, dont le chantage reste toujours aussi efficace. Surtout, on évite de mettre en cause une technologie invasive, qu’on la subisse (antennes-relais) ou qu’on en soit les acteurs (téléphones, ordinateurs et tablettes). Le lobby des opérateurs de téléphonie mobile est puissant, et s’infliltre partout, jusque dans les instances judiciaires. Les conflits d’intérêts sont nombreux, le tout au détriment de la santé du citoyen.

    La question reste taboue, et trop d’intérêts financiers sont en jeu.

    La proposition de loi (PPL) de Laurence Abeille sur l’application du principe de précaution aux ondes électromagnétiques vient d’être lâchement abandonnée. On reproche aux partisans de cette PPL d’être alarmistes, pourtant nous ne faisons qu’essayer de garantir le respect de l’intérêt public.Les propositions faites par les écologistes n’étaient pourtant pas si contraignantes. La proposition pragmatique qui consiste à rendre l’oreillette obligatoire avait été supprimée, tout comme l’interdiction d’utilisation pour les enfants afin d’assurer leur protection sanitaire. L’idée de proscrire le WiFi des crèches et de le limiter dans les établissements scolaires a aussi été supprimée, pour ne pas nuire à « l’école numérique ».

     

    – Beaucoup dénoncent les dangers des ondes… mais disposent du wifi à leur domicile ou d’un téléphone portable dans leur poche. Quelles solutions proposent les écologistes ?

    Nous proposons des mesures de précaution de bon sens :

    Si vous utilisez un portable, en choisir un avec l’indice DAS aussi bas que possible – voir liste sur www.bfs.de (DAS = Débit d’Absorption Spécifique)

    2)      La distance est votre amie:

    ·      Préférer les SMS, et tenir le portable aussi loin que possible de votre corps

    ·      Pour téléphoner, utiliser le kit-mains-libres (avec fil!) ou activer le microphone, ne pas téléphoner avec le portable à la tête!

    ·       Pendant la composition du numéro, le portable émet plus de radiations, donc en attendant que votre interlocuteur réponde, tenir le portable loin de votre corps!

    ·      Ne pas porter le portable sur votre corps (poche du pantalon, de la chemise – femmes enceintes!) parce que le portable émet également plus de radiations pendant l’arrivée d’un appel

    3)      Enfants et adolescents: se limiter aux SMS et ne téléphoner qu’en cas exceptionnels.

    4)      Limiter la durée des appels, choisir la ligne fixe pour les appels longue durée pour réduire votre exposition.

    5)      Ne pas téléphoner en cas de mauvaise réception! Peu de traits de capture de réseau = mauvaise réception = exposition-CEM élevée.

    6)      Quand vous vous déplacez (par ex. en voiture, bus, train) votre portable doit  continuellement verifier/rechercher la connection = vôtre exposition-CEM augmente, la vôtre, mais aussi celle des personnes près de vous!

    7)      Quand vous conduisez, ni SMS ni conversation au téléphone!Vous vous metteriez en danger ainsi que les autres, car même si vous utilisez un kit-mains-libres, le risque d’accident augmente considérablement!

    8)      Pour vôtre connection internet, utiliser une connection-fil au lieu de WLAN/Wi-Fi!

    9)      Durant la nuit, couper vos connections-wireless et DECT pour vous assurer un sommeil sans radiations, à vous-même et à vos voisins!

    10)     En cas d’utilisation professionnelle du portable, sans-fil-DECT ou wireless-internet, les employeurs doivent informer leurs collaborateurs des précautions à prendre.

     

    Il est indispensable qu’une information claire, impartiale et contradictoire sur l’état actuel des connaissances soit donnée au citoyen. Nous devons améliorer le quotidien des riverains d’antennes, ainsi que le sort des électrohypersensibles encore trop souvent ignorés.

     

  24. La Petite Ceinture, UN POUMON VERT POUR PARIS

  25. Plus de 16 000 signatures pour le droit de vote des étrangers aux élections locales : poursuivons la mobilisation !

    Pétition droit de vote des étrangers

    Plus de 16 000 signatures recueillies en ce début d’année 2013 :

    un premier pas pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014 !

     

    Poursuivons la mobilisation !

    Signez et faites signer la pétition

    sur www.droitdevote2014.org

     

    ou par courrier en renvoyant le document ci-joint complété et signé à l’adresse suivante :
    Collectif « Droit de vote 2014 », 138 rue Marcadet, 75018 Paris.

     

    Cet appel « Pour une République fraternelle et solidaire » initié par la LDH réunit aujourd’hui une petite centaine d’associations, une vingtaine de syndicats, une vingtaine de partis politiques et des milliers de citoyens.

     

    Appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.

  26. Aujourd’hui, demain et après-demain ? // Fil Vert n°14 // Hiver 2012-2013

  27. Nantes, Capitale Verte de l’Europe !

  28. 3 questions à Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot, co-auteurs du livre « Vive la co-révolution »

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    – Pensez-vous que la logique collaborative qui émerge dans bien des domaines peut réellement supplanter la logique compétitive qui régit notre monde ?

    La logique collaborative devient un élément de différenciation et peut entrer dans une logique compétitive, et tout dépend de la façon dont la collaboration prend place, pour quelles structures et avec quelle intention. Dans les entreprises par exemple, la logique collaborative peut s’appliquer avec les salariés, les fournisseurs, les clients dans une démarche co-créative, qui transforme de l’intérieur les modes d’innovations et l’ADN culturel de l’entreprise. Les effets d’une telle démarche permettent de se démarquer, à l’image de Starbucks avec la plateforme mystarbucksidea.com <http://mystarbucksidea.com> , de Brother avec la réinvention de son approche dans la vente de machines à coudre, ou de Nike avec la plateforme Nike+ dédiée au running (en partenariat avec ses utilisateurs). Ces approches collaboratives rencontrent un fort succès qui les différencie de leurs concurrents.
    Mais une autre approche peut aussi être distinguée, avec la collaboration radicale, où des entreprises s’allient sur du long terme pour créer une valeur ajoutée qui fait sens sur des enjeux durables bien souvent. On sort ici d’une approche de compétition simple, où les entreprises ne s’allient que pour des opportunités transactionnelles, afin de baisser les coûts de R&D par exemple. Les approches de collaboration radicale devraient se multiplier à l’avenir, car le contexte économique et environnemental actuel est tel que nous devrons unir nos forces pour innover au service du bien commun tout en assurant la survie économique des entreprises.

    – Dans votre ouvrage « Vive la co-révolution! », quel exemple vous semble le plus marquant ?

    Difficile de choisir, car ils sont tous marquants et illustrent tous la manière dont l’économie et la société sont en train de changer, la façon dont se déploie une autre ère économique et sociale, une nouvelle révolution industrielle, ainsi que l’annoncent aussi J.Rifkin, C.Anderson ou bien encore M.Serres, à leur manière !
    Il faut bien comprendre que les consommateurs ont évolué dans leurs comportements d’achat, ce sont des usagers participatifs qui prennent la parole et s’organisent de plus en plus par eux-mêmes, pour eux-mêmes et entre eux. Avec les services liés à la consommation collaborative, on voit émerger une nouvelle économie qui transforme en profondeur les modes de consommation. Que ce soit pour les transports avec la hausse de l’autopartage entre particuliers (Deways, Drivy, Citizencar, etc.), dans le logement avec la multiplication de la location de logement entre particuliers (Airbnb, Sejourning, Bedycasa), dans l’alimentation (La Ruche qui dit Oui, Super Marmite, Beyond Croissant, Bemyguest, etc.), le shopping (vestiaire de copines, tooshort), l’équipement (e-loue, zilok), etc. Dans la production, cela a aussi des conséquences: chacun peut aujourd’hui devenir un « maker », un « doueur » comme explique Joël de Rosnay. Les plans d’un inventeur peuvent s’échanger et s’améliorer en réseau sur la toile, les logiques « open source » modifie le rapport aux brevets, à la propriété intellectuelle, au management, à la création de valeur…

    – Comment les responsables politiques locaux, nationaux et européens peuvent favoriser ces logiques ?

    Pour l’instant ils sont timides, même si le numérique facilite les démarches de concertation. Le mieux est d’être à l’écoute de ces évolutions, d’essayer de les accompagner au mieux et de favoriser leur compréhension et leur développement en les aidant à adapter les cadres juridiques et législatifs. Le temps politique met plus de temps parfois à saisir les innovations de la société civile et de l’économie, le temps administratif est aussi plus long alors qu’il a tout à gagner de ces nouveaux outils et de ces nouvelles opportunités qui s’ouvrent à lui. Mais 2013 va aussi voir émerger des plateformes de démocratie participative , comme par exemple http://democratieouverte.org <http://democratieouverte.org/> ,.imaginées par des entrepreneurs citoyens qui ont envie de voir émerger une autre manière de faire de la politique. Cela va être intéressant de voir leur développement, leur impact réel sur l’expression citoyenne et la façon dont les politiques vont aborder cette nouvelle forme de démocratie et s’y adapter (ou pas…)!

  29. Une coopération franco-allemande sur l’énergie pour relancer l’Europe

    Die Grünen

    Par Jürgen Trittin, Rebecca Harms, Claude Turmes, Yannick Jadot

    Le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée entre l’Allemagne et la France, le 22 janvier 2013, est l’occasion de se féliciter du chemin parcouru après deux guerres mondiales en moins de 30 ans. Mais le plus important aujourd’hui est de choisir la bonne direction. Au moment où les égoïsmes nationaux priment sur l’intérêt général européen, la responsabilité de ces deux grandes nations est de redonner une perspective au projet européen et de mettre en place des réponses efficaces à la crise économique, sociale, écologique et politique qui nous frappe. 60 ans après la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, la solution doit à nouveau venir de l’énergie.

    > Lire la suite sur le site de la commission énergie

  30. Fuite de Gaz : « une situation surréaliste en matière de gestion des risques industriels » pour Isabelle Attard

    Question de la députée EELV Isabelle Attard à Mme la Ministre Delphine Batho sur la fuite de gaz dans le Nord-Ouest, dont des odeurs ont été senties jusqu’à Paris le lendemain.

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