Si nous nous battons pour la protection de certaines espèces menacées, la disparition des paradis fiscaux est, depuis la campagne des européennes, au coeur du projet écologiste. Les interventions d'Eva Joly ont mis en lumière la gangrène de l'économie mondialisée, présente au sein même de l'Union Européenne. Notre programme européen comporte à ce sujet des engagements très précis : fermer les paradis fiscaux à l'intérieur de l'Union européenne, organiser la levée généralisée du secret bancaire, imposer la transparence et la taxation à la source de tous les flux financiers à destination des paradis fiscaux externes à l'Union européenne...

C'est pourquoi nous signons avec enthousiasme l'appel lancé en direction des candidats aux élections régionales par un collectif d'associations, et nous engageons à (http://www.stopparadisfiscaux.fr/user/register):

• Demander à leur différents partenaires économiques et financiers de rendre publiques, dans leur rapport annuel, l'ensemble de leurs implantations et l'activité qu'ils mènent, pays par pays, et les appeler à retirer toute implantation qui ne correspondrait pas à des activités économiques réelles.
• Tenir compte du degré de transparence fiscale des opérateurs économiques parmi leurs critères d'attribution des marchés publics.

Contrairement à ce qu'affirmait dans ses voeux le président Sarkozy, le problème des paradis fiscaux n'est pas du tout réglé, la perte fiscale annuelle pour la France a été estimé à 20 milliards d'euros pour la France. Il est indispensable que les collectivités rompent dans ce domaine avec les logiques ultra-libérales, dont M.Novelli est l'une des principales figures au sein de l'UMP.

Pensez-y le 14 mars.