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La campagne

La victoire de la détermination des 212 salariés de la Société Philips à Dreux

22/02/2010

 

Le communiqué de presse d'Europe Ecologie

Samedi 13 février 2010, plusieurs salariés de l’entreprise Philips à Dreux recevaient un courrier de leur employeur leur demandant de rester chez eux dans l’attente de leur lettre de licenciement, mais qu’ils pouvaient être reclassés en Hongrie pour un emploi rémunéré à 450€ brut mensuel à condition de maitriser parfaitement la langue hongroise.

C’est avec le même cynisme que la Société Philips le lundi matin empêchaient les salariés de se rendre à leur poste de travail en ayant cadenassé les portes de l’usine et placé des vigiles avec des chiens si d’aventure ils osaient y pénétrer ;

L’outil de travail était brutalement confisqué, tous les accès verrouillés. Réunis en assemblée générale dans la matinée, les salariés décidaient de recourir à la justice pour que ce coup de force de Philips soit sanctionné.
Les organisations syndicales FO, CGT et les élus du Comité d’entreprise et du Comité Central d’Entreprise déposaient le jour même un référé d’heure à heure devant Monsieur le Président du Tribunal de Grande Instance de Chartres pour être autorisés à poursuivre Philips pour trouble manifestement illicite et suspendre toute la procédure de licenciement collectif en l’absence de tout avis émis par les élus.

Pendant ce temps, Monsieur le Ministre de l’Economie Estrosi, le dimanche midi annonçait sur les ondes de RTL que ce que faisait Philips était exemplaire et que 300 emplois seraient à la clé. Puis, il abandonnait toute référence aux emplois et s’indignait de la proposition de reclassement à 450€ en Hongrie. Tout au long de la semaine, Monsieur Estrosi démontrera sa méconnaissance totale du dossier pour faire croire que Philips avait cédé en ouvrant les portes de l’usine. Philips rajoutait aussitôt que la production est arrêtée et que l’usine fermera quand même. Les salariés se moquent totalement de la symbolique de l’ouverture des grilles, comme si Philips allait devenir monument historique avec visite guidée par les vigiles et leurs chiens, ce qu’ils demandent c’est le maintien de leur emploi et le retrait du plan de sauvegarde de l’emploi.

C’est avec beaucoup d’émotion que  Maître Sandra RENDA a tenté de démonter au Tribunal que la loi du CAC 40 n’est pas supérieure à la loi du travail. Les salariés étaient venus à l’audience pour continuer à manifester leur intention de se battre pour le maintien de leur emploi. Le Tribunal a rendu vendredi une décision qui va au-delà des principes, puisqu’elle demande à la Société Philips de revoir sa copie, et ordonne sous astreinte la reprise du travail. Le coup de force de Philips a échoué
La Société Philips ne peut plus se croire au-dessus de la loi, et ce retour dans la Loi lui a été  imposé  avec la même force que celle qu'elle utilise pour s'opposer à  ce que ses salariés – non licenciés – puissent travailler.

Europe Ecologie ne se contente pas de prôner la justice sociale elle l’impose.

 

Dépêche de l'AFP

Philips: la reprise du travail applaudie à Dreux par des salariés, syndicats et partis de gauche

Salariés, syndicats et représentants de partis de gauche, réunis vendredi soir en meeting à Dreux (Eure-et-Loir), ont applaudi à l'annonce officielle de la direction de Philips France de reprendre la production du site de Dreux lundi matin, a constaté un journaliste de l'AFP.

Rassemblés à l'appel du comité pour l'unité et pour l'interdiction des licenciements, organisé par le Parti ouvrier indépendant (POI), des salariés de Philips, des élus de gauche (PS-PCF-FG-NPA-POI-Europe écologie) et des syndicats ont profité de ce meeting prévu depuis quelques semaines, pour fêter la victoire des Philips.

Le tribunal de Chartres a infligé un camouflet à Philips vendredi en ordonnant la reprise du travail à l'usine de Dreux, qui interviendra dès lundi, et en suspendant le plan social (PSE) dans l'attente d'une meilleure consultation des représentants du personnel.

La production, arrêtée depuis une semaine, devait reprendre sous huit jours sous peine d'une astreinte de 25.000 euros par jour, selon le jugement dont l'AFP a obtenu une copie.

La direction a annoncé dans la soirée de vendredi que l'usine (212 salariés) reprendrait le travail lundi.

Georges Lemoine, ancien ministre socialiste de l'outre-mer et animateur du meeting, a déclaré que cette victoire "est la victoire de tous et de toutes dans un combat commun et unis".

"Une victoire qui doit mettre en garde les patrons voyous qui voudraient infliger les mêmes méthodes que Philips à leurs salariés", a estimé Karim Laanaya (Europe écologie).

Les différents orateurs ont tour à tour mis en garde tous les salariés "contre les futures attaques et les futurs coups tordus que préparent les grands patrons".

Les représentants du POI ont d'ailleurs appelé à rejoindre le comité pour l'interdiction des licenciements.

En marge du meeting, Force Ouvrière n'a pas caché ses inquiétudes quant à l'avenir de l'entreprise Philips éclairage à Chartres "à court et moyen terme", selon Eric Jarry, qui emploie près de 600 salariés.

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