La campagne
Europe Ecologie rencontre les acteurs du monde agricole
Le communiqué du 18 février 2010:
Mercredi 17 février, Europe Ecologie a rencontré, à sa demande, l'ensemble des syndicats agricoles de l'Indre (FDSEA, Confédération Paysanne et Coordination Rurale) ainsi que le Président de la Chambre d'Agriculture Robert CHAZE. La délégation comprenait Jean DELAVERGNE tête de liste régionale, conseiller régional sortant ainsi que Michelle RIVET, agricultrice, tête de liste du Cher, responsable du volet agricole du programme d' Europe Ecologie et Caroline GAUTHIER, apicultrice et candidate dans l'Indre.
La crise qui secoue le monde agricole est en effet particulièrement ressentie dans le Sud de la Région où les revenus de beaucoup d’agriculteurs sont au plus bas.
Même si la Région n'est pas en capacité de répondre seule à l'ampleur des difficultés, les candidats ont évoqué les mesures du plan de sauvegarde de l'emploi agricole proposé par Europe Ecologie région Centre.
Tous les interlocuteurs se sont accordés sur la nécessaire reconquête de la valeur ajoutée pour les productions régionales et la promotion d'une alimentation de qualité de proximité.
Les propositions d'Europe Ecologie sur le soutien des outils de transformation, les réserves foncières pour l'agriculture péri-urbaine et le passage en bio des exploitations des sur les périmètres de protection des captage d’eau potable ont également été bien accueillies par les différents syndicats.
Le 16 février:
La crise du monde agricole est profonde et les mutations qu'il doit affronter aujourd'hui sont importantes.
Le programme d'Europe Ecologie pour l'agriculture régionale se fonde sur ces deux constats. Il propose un plan de sauvegarde de l'emploi agricole et la conversion écologique de l'agriculture.
Pour échanger sur ces préoccupations et les réponses à apporter au niveau régional, Jean DELAVERGNE, tête de liste d'Europe Ecologie de la région Centre, et Michelle RIVET, agricultrice, tête liste du Cher, rencontreront les syndicats agricoles de l'Indre ainsi que la Chambre d'Agriculture ce mercredi 17 février.
Passer en bio
Nul ne peut contester le fait que la pollution des sols, des nappes phréatiques et des cours d'eau est la conséquence de l'agriculture intensive et de l'usage de pesticides. Les syndicats agricoles ont, eux aussi, une part de responsabilité dans la situation environnementale actuelle.
La création et/ou le développement d'amap (proximités) permettraient d'inscrire le changements des pratiques agricoles dans la durée.