Le programme
L’Alsace a rendez-vous avec l’écologie !
Europe Ecologie Alsace rassemble des citoyennes et des citoyens de toute l’Alsace, des élus du Sundgau à Wissembourg, des responsables associatifs, les adhérents des Verts, du Mouvement Ecologiste Indépendant et les militants du parti régionaliste de Unser Land.
Pour la première fois depuis 23 ans, les écologistes d’Alsace se présentent unis aux élections régionales.
Ils ont choisi, parce que les électeurs en ont manifesté le désir lors des élections européennes, de dépasser les prés carrés, les blessures du passé, les clivages ordinaires de l’action publique.
Ils ont choisi de se rassembler parce que l’Alsace a besoin que l’écologie soit à la hauteur des enjeux de notre temps. Ces défis sont nombreux, les écologistes proposent de les relever ensemble.
Plus de cent mille Alsaciens sont au chômage, des dizaines de milliers sont contraints aux temps partiels imposés et galèrent dans la précarité, trop de jeunes entament leur vie adulte dans des voies de garage ou des impasses : ce n’est pas de replâtrage et de mesurettes dont ils ont besoin. L'économie verte et la conversion écologique des activités sont en mesure de créer des emplois durables et non délocalisables.
De plus en plus d’Alsaciens souffrent du mal logement, d’un air toxique, de charges de chauffage excessives, du bruit, d’un environnement urbain insécurisant et de conditions de vie insalubres : ce n’est pas en abandonnant les familles, les cités et les communes à elles-mêmes que l’Alsace relancera son idéal humaniste. Le bien-être et l’apaisement passeront par un contrat régional de solidarité concrète.
La nature recule de près de 1000 hectares chaque année ; l’essentiel de l’agriculture se fourvoie encore dans la monoculture du maïs : ce ne sont pas des lambeaux de « trame verte » et un soupçon de bio dans l’assiette qui rétabliront la qualité de l'eau que nous buvons et retisseront la biodiversité.
En Alsace, ça va chauffer ! Les températures strasbourgeoises seront bientôt celles de Montélimar et les épisodes météos dramatiques seront plus fréquents : ce n’est pas avec des TER et des transports collectifs aux capacités limitées à moins de 15% des Alsaciens que notre région limitera ce réchauffement et s’y adaptera, encore moins avec des climatisations électriques.
Le défi climatique et l’enjeu énergétique vont entraîner des mutations considérables pour l’économie, l’agriculture, les transports, nos modes de vie et nos comportements. C’est là que se joue la performance alsacienne : ni par de nouvelles autoroutes (le GCO par exemple) ni par l’obstination nucléaire, mais par les ressources de l’économie verte.
Notre région s’enrichit de sa diversité culturelle et de son bilinguisme, il faut le fortifier. L’Alsace s’épanouira par une nouvelle coopération rhénane et par sa capacité à s’inscrire dans la solidarité planétaire du XXIème siècle. La pratique généralisée du bilinguisme dans l'enseignement ainsi que dans l'espace public permettra d'inscrire pleinement notre région dans son espace culturel et économique rhénan – participant ainsi à conforter son statut de véritable région européenne.
Les écologistes sont rassemblés parce qu’il ne suffit plus simplement de lancer des alarmes ou d’infléchir à la marge les politiques gestionnaires conservatrices. Les écologistes sont rassemblés pour proposer à l’Alsace les étapes de sa transformation nécessaire : ils sont prêts à en actionner les commandes.
Les écologistes savent que l’ampleur des enjeux et les attentes citoyennes nécessitent une gouvernance et une majorité nouvelle pour l’Alsace. Ils proposent de cibler une vision cohérente et partagée d’aménagement du territoire régional ; ils proposent pour agir une nouvelle vigueur planificatrice.
Pour pouvoir répondre à ces défis et servir le bien être des habitants de l’Alsace, nous modifierons la gouvernance régionale :
- une assemblée chef de file, pour définir et conduire des stratégies concertées et adaptées à la personnalité de ce territoire ; à défaut de disposer de pouvoirs réglementaires, la Région peut mobiliser son pouvoir de conviction ;
- des élus impliqués : pour s’affirmer, le message de la Région doit être porté sur le terrain par les élus ; la gouvernance régionale fonctionnera à la manière d’un gouvernement, avec un président (premier ministre), animateur de l’équipe de gouvernance, et des vice-présidents (ministres) responsables de la conduite d’un secteur de l’action régionale ;
- un recentrage sur les priorités : les moyens financiers de la Région sont limités : ils seront concentrés sur les priorités pour être efficients ; nous mettrons ainsi un terme au saupoudrage pour que les moyens dont nous disposons deviennent des leviers puissants ;
- un lieu d’élaboration du pacte social : les défis de l’avenir suppose de dépasser les antagonismes qui traversent la société et de trouver un lieu légitime où puisse se négocier le pacte social ; la Région est dotée pour cette mission : les stratégies régionales seront définies avec les acteurs concernés et nous ferons du comité économique et social le lieu de l’ultime négociation entre les différentes composantes de la société aldsacienne.
Ce manifeste est une esquisse du projet que nous voulons porter pour l'Alsace. Nous voulons le faire vivre avec vous. Et espérons vous retrouver à nos côtés pour une Alsace plus juste, plus solidaire, plus responsable et plus écologique.
Dans l'attente de concret !
Concrètement sur le territoire alsacien, ça se traduit comment ? Ca s'organise comment ?
"Un contrat régional de solidarité concrète."
Il comportera quelles actions , quels axes politiques ?
Qu'y-aura-t-il de plus, de différent par rapport à aujourd'hui ? Quelles actions, quels acteurs, quels financements, quels objectifs ?
"Le défi climatique et l’enjeu énergétique vont entraîner des mutations considérables pour l’économie, l’agriculture, les transports, nos modes de vie et nos comportements."
Encore une fois, quelles sont vos propositions concrètes ?
Mais quelles sont-elles donc les priorités concrètes, les objectifs à atteindre, les étapes à envisager?
Et dans le quotidien très terre à terre d'au jour le jour, ça se traduit comment ?
Qu'est-ce qui est proposé pour les transports, pour le chauffage, pour l'éclairage, pour le recyclage des déchets, quelle information-sensibilisation à chacun et le plus tôt possible ?
Je trouve qu'il est nécessaire d'améliorer votre façon de communiquer en étant beaucoup plus précis et concret, que chacun puisse percevoir de façon clair quels sont les changements impératifs et comment cela va se traduire dans sa vie.
Dans l'attente de trouver chez vous, une réponse proche du quotidien et de l'urgence de soins que nécessite la planète,
fiscalité carbone
Europe Ecologie pays de la Loire, dans son programme écrit : "Le soutien de la Région pour que se fasse une étude sur une fiscalité nationale « de transfert entre les moyens de transports individuels carbonés vers les transports collectifs ou non carbonés » . Par un prix croissant en fonction du niveau de consommation annuel, cette fiscalité doit prendre en compte le type d'usage : la consommation de base (de sous-usage), la consommation normale (d'usage) et la sur-consommation (de sur-usage) : voir http://usageetsurusage.blogspot.com.
"
Dans la mesure où c'est une proposition nationale, après consultation du site, indiqué, il nous semblerai intéressant que EE alsace, mette la même demande dans son programme.
Vertement vôtre
JMichel