Soutien à la manifestation pour le maintien des options d’occitan au collège de la Révolution à Nîmes
Le 6 février, les parents d’élèves et enseignants des écoles calandrenta se mobilisaient pour le maintien de la section occitan que la direction du collège Révolution de Nîmes envisage de fermer à la rentrée 2013.
Cette fermeture envisagée reflète le manque de place accordée aux langues régionales et minoritaires.
C’est bien cependant ce « patrimoine de la France », élément essentiel de notre culture, qu’il s’agit aujourd’hui de développer et de sécuriser juridiquement.
C’est la raison pour laquelle le groupe écologiste de l’Assemblée nationale, auquel j’appartiens, est mobilisé pour que les langues régionales et minoritaires soient mentionnées dans la future loi pour la refondation de l’école.
Il s’agit d’éviter que leur absence dans la loi ne puisse être utilisée pour fragiliser et contraindre leur développement. Avec Paul Molac, co-Président du groupe d’étude « langues régionales » de l’Assemblée nationale que j’ai rejoins, nous travaillerons dans ce sens.
Nous tenterons également de porter cette question lors de la prochaine révision constitutionnelle et d’alerter le ministère de la culture pour que la France se mette en conformité avec les directives européennes actuelles.
J’apporte donc tout mon soutien aux parents et enseignants et serai attentif aux réponses qui seront apportées par la direction du collège et les services départementaux de l’éducation nationale.