La gestion de l’eau du Gardon au Québec
Dans les locaux du Conseil Général et à l’initiative du Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Gestion Equilibrée des Gardons, Geneviève Blanc, conseillère générale du canton d’Anduze a invité Christophe Cavard a participer le lundi 9 mars à une rencontre avec une délégation québécoise de l’observatoire COPERNIC, organisme de concertation Pour l’Eau des bassins versants de la Rivière NIColet.
En présence de Jacques Layre président du SMAGE des gardons, Lionel Georges son directeur,
Caroll Mc Duff président de l’observatoire COpernic , Karine Dauphin directrice de Copernic, Josée Brizzard directrice de South Nation Conservation de l’Ontario et Remi technicien de Copernic, cette troisième étape qui fait suite à la visite de la délégation française au Québec, vise à étendre le partenariat en partageant les expériences dans le but de participer à des projets communs sur le gardon et sur le bassin versant Québécois.
Christophe Cavard a exposé le budget du syndicat mixte qui est de 4,5 millions d’€, 1,2 m€ du CG, 40% de crédits européens, le reste vient de l’état. Il a rappelé que dans notre région les enjeux portent sur le besoin en eau car l’eau passe très vite, que nous sommes confrontés aux inondations ou à la sécheresse et que la question agricole amène à prendre en compte les besoins en eau.
De leur côté les québécois n’ont pas de problème de quantité, il y a beaucoup de barrages dans le nord et dans le sud, pas de règlementation forte sur l’assainissement et des problèmes avec les fosses septiques non réglementées. Il existe cependant un règlement récent de protection des zones de captage mais qui est très peu respecté car au Québec on n’impose pas. En revanche se pose la question de la qualité parce qu’il y a beaucoup d’agriculture et de pesticides. 75% des communes doivent faire bouillir leur eau et la protection des sources d’eau potable vient juste d’être en application. Les provinces se sont peu à peu désengagées financièrement et depuis 1995 les dotations sont passées de 10 millions de dollars à 200 000 dollars, pour 7 million de budget. Le sous financement force à s’organiser : appel à des fonds privés, des dons des municipalités et des offres de service auprès des regroupements de communes par la vente d’expertise. Copernic met en relation les acteurs leur méthodologie est basée sur la concertation pour arriver à mettre en place des actions.
Avant de finaliser cet échange autour d’un déjeuner, Christophe Cavard s’est dit très intéressé de l’expérience de concertation de Copernic sur la question : quelles sont les méthodes qui permettent de répondre aux objectifs ?