Vanves en 2020 après six ans d’un mandat animé par les citoyens et les écolos…?
En 2020 la vie des Vanvéens a profondément évolué. En six ans les relations personnelles entre les personnes ont été stimulées, encouragées, intensifiées. Cette évolution a eu lieu dans un contexte de montée en puissance des liens avec les communes voisines de Paris, Clamart et Malakoff.
L’équipe municipale à majorité écologiste a choisi d’encourager toutes les initiatives locales. Les associations ont désormais une représentation et une écoute permanentes à la mairie et disposent de locaux pour y développer leurs activités. Les coopérations entre habitants ont été encouragées par un mélange de moyens humains et technologiques. Des médiateurs mettent leur savoir-faire à disposition des habitants pour multiplier les liens grâce notamment aux possibilités des dernières technologies numériques pour se rencontrer plus facilement, mieux se connaître, et entreprendre ensemble. Dans une ville qui voit arriver plus de 2000 nouveaux habitants chaque année, les associations ont compris tout l’intérêt qu’il y avait à faire connaissance. Avec cet encouragement aux échanges on constate depuis trois ans une diminution des départs des Vanvéens vers d’autres communes.
Vanves fait désormais partie de la grande métropole parisienne. Dégagée ainsi des obligations qui dans le cadre de la communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest aujourd’hui éteinte, la rattachait à Issy-les –Moulineaux, Boulogne et même Vélizy ou Marnes la Coquette avec lesquelles Vanves n’a rien en commun, la ville a développé des relations de très bon voisinage avec Malakoff, Clamart et Paris. Des projets intercommunaux innovants et écologiquement responsables ont vu le jour. Ainsi en va-t-il autour de la dalle du périphérique qui avait été construite lors du mandat précédent mais dont la ville de Vanves s’était alors tenue largement à l’écart. Avec Clamart où des écologistes sont également majoritaires à la mairie, des projets ont été lancés pour encourager les entreprises investies dans l’économie de proximité. Dans le quartier en profonde mutation autour de la station Clamart Vanves Issy de la toute nouvelle ligne 15 de métro (Grand Paris), les trois villes ont réservé des espaces pour accueillir des entreprises intervenant dans tous les domaines de l’économie verte et créative, désireuses de mutualiser leurs moyens dans le cadre d’une charte écologique de développement partagé.
Beaucoup d’habitants à Vanves ne sont toujours pas électeurs car les gouvernements successifs ont continué de refuser le droit de vote aux étrangers. Pourtant par leur présence, leur implication locale, les taxes et les impôts qu’ils acquittent, ils ont beaucoup de choses à proposer. Devant ce manque de reconnaissance, la majorité écologiste a fait preuve de volontarisme en ouvrant aux étrangers les lieux municipaux et en favorisant les rencontres entre tous les habitants, quelle que soit la couleur de leur passeport. Des cours de langue française sont organisés sous l’égide de la mairie, les dernières technologies utiles aux enseignements en ligne y sont employées. Les échanges sont encouragés par toutes sortes d’initiatives culturelles, gastronomiques qui poussent aux partages et qui encouragent les entreprises de l’économie sociale et solidaire. Le succès est tel qu’on y afflue y compris de toutes les communes et des territoires voisins.
Les habitants les plus anciens à Vanves ont trouvé grâce aux moyens mis à disposition par la mairie tous les outils audiovisuels et numériques qui ont permis d’enregistrer leurs témoignages pour les générations. Ils y content leurs souvenirs de ce que fut Vanves du temps de leur jeunesse, comment on y vivait. Les premières expériences de classes vertes, lancées pour la première fois en France à l’école Gambetta, sont désormais immortalisées sur support numérique. L’histoire du lycée Michelet a fait l’objet de documentaires conçus et réalisés par des équipes de jeunes lycéens. Les plus âgés ne sont pas en reste : dans les maisons de retraite, des équipes audiovisuelles mobiles viennent les visiter et les inciter à raconter. Le Fablab de Vanves ne désemplit pas : tous les jours de la semaine comme le week-end, il est envahi de personnes de tout âge qui viennent partager leurs passions : bricoler avec les machines à commande numérique de plus en plus faciles d’utilisation. On y répare toutes sortes d’objets pour lutter contre l’obsolescence que leurs fabricants avaient programmée. On continue aussi à employer les vieux outils pour réparer, réutiliser, réemployer tout ce qui peut l’être. A Vanves on a réduit en 6 ans de 50% la quantité d’objets mis au rebut !
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