C'est avec satisfaction que j'ai appris le vote favorable de la commission départementale des sites, perspectives et paysages à l’implantation de l’aire d’accueil des gens du voyage dans le bois de Vincennes et le bois de Boulogne.

J'en ai parlé plusieurs fois sur ce blog (pour rappel, ici, ici et là) : conformément à la loi Besson du 5 juillet 2000, et comme toutes les communes de plus de 5000 habitants, la Ville de Paris est soumise à l’obligation de participer à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage.

Loin de transformer le bois en "zone urbanisée", les parkings désaffectés et dégradés du bois de Vincennes seront transformés en espaces boisés et en prairies sur la plaine de la Gravelle. En y ajoutant la plaine sud de Longchamp du bois de Boulogne, ce seront 5,6 hectares et 63 places qui seront consacrés à l'accueil de nos concitoyens (et obligation légale, rappelons-le à nouveau).

J’attends avec impatience ce projet prévu pour 2014 et qui permettra de reconnaître de plein droit les gens du voyage dans leurs différences,  principalement dans leur droit de ne pas se sédentariser, tout en vivant dans des conditions respectables.

Rappelons enfin que les gens du voyage sont discriminés par le livret de circulation toujours en vigueur  - malgré une proposition de loi des sénateurs écologistes – et par les dispositions relatives à la commune de rattachement, dont ils n’ont la liberté, ni de choix, ni de changement.