Au Conseil de Paris : accueillir les gens du voyage, nos concitoyens
Pendant de nombreuses décennies, les gens du voyage ont subi des politiques discriminantes et sécuritaires à leur égard : on peut citer différents textes relatifs aux « vagabonds » et aux « errants » du 19ème siècle, la loi de 1912 instituant le carnet anthropométrique pour les « nomades ».
Il a fallu, plusieurs décennies plus tard, le vote des lois portées par le ministre Louis Besson en 1990 et 2000 pour apporter un certain nombre de solutions aux questions de l’accueil des gens du voyage. Néanmoins, beaucoup reste encore à faire pour résorber le très grand déficit en places d’accueil en France.
En tant que collectivité capitale, il est de notre devoir de démontrer, de façon concrète, aux gens du voyage, que nous voulons les reconnaître de plein droit dans leurs différences et principalement le droit de ne pas se sédentariser. C’est à dire le droit à vivre en habitat mobile sans pour cela être vagabond, et donc le droit de stationner temporairement et de vivre dans des conditions respectables.
C'est dans ce sens que je suis intervenu en Conseil de Paris ce mardi 12 février. Voici le texte de mon intervention.
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