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La Clairière essaime !

Ce lundi 24 janvier a eu lieu la cérémonie de remise des attestations de formation au métier d'auxiliaire parentale, à 10 femmes, toutes issues du centre social Solidarité Roquette, dans le 11e arrondissement.

Ce dispositif, né au centre social La Clairière dans le centre de Paris, fait aujourd'hui des petits, et il continuera d'essaimer avec d'autres centres sociaux parisiens dans les mois à venir.

Petit tour d'horizon...

La Ville de Paris travaille au quotidien pour ouvrir de nouvelles places en crèche et améliorer ainsi chaque année encore l’accueil en collectivité des petits parisiens. Pour autant et même si c’est un secteur qui échappe par définition à la collectivité, le secteur de la garde à domicile, qui représente le mode d’accueil principal de 13% des moins de 3 ans, n’est pas oublié.

En témoigne la cérémonie qui s’est déroulée aujourd’hui au centre social Solidarité Roquette, dans le 11ème arrondissement. Ce matin, une dizaine de femmes, en situation d’insertion professionnelle et fréquentant le centre social, se sont vues remettre un certificat attestant de leur succès à la formation d’auxiliaire parentale, autrement dit de « nounou professionnelle » pouvant garder des enfants à domicile.

Elles se sont inscrites dans le dispositif innovant, développé à l’origine dans le 2ème arrondissement par l’association la Clairière, et que la Ville souhaite voir se développer dans d’autres secteurs de Paris.

Un retour vers l'emploi, et un mode d'accueil à domicile pour les parents

Premier maillon du dispositif : identifier et recruter via le centre social un certain nombre de femmes motivées pour bénéficier de la formation. Celle-ci dure 120 heures, au cours desquelles elles apprennent le métier d’auxiliaire parentale, formation assez proche de celle des assistantes maternelles. Si elles satisfont à l’évaluation passée en fin de formation, elles obtiennent le certificat d’aptitude et sont mises en relation, toujours dans le cadre du dispositif, avec des parents à la recherche d’une garde à domicile pour leur enfant.

Le travail du centre social ne s’arrête pas là. Une aide et des conseils peuvent être prodigués aux futurs employeurs et à leurs salariées pour rédiger le contrat de travail, demander les aides auxquelles ils peuvent prétendre, garantir le droit à la formation de leur salariée, etc. En cas de difficultés, l’association peut également intervenir comme tiers et éviter des conflits qui peuvent survenir dans ce type de relation.

Auxiliaire parentale : un vrai métier

Dernier maillon du dispositif : la création d’un relais d’auxiliaires parentales ; à l’image de ce qui est développé pour les assistantes maternelles, le Relais est un lieu dans lequel les auxiliaires parentales peuvent se rencontrer régulièrement, en présence d’un ou une professionnel-le de la petite enfance (éducateur/trice de jeunes enfants) et où elles viennent accompagnées des enfants qu’elles gardent. Lors de ces rencontres, elles échangent entre elles, demandent des conseils, continuent à se former pendant que les enfants eux aussi échangent, jouent avec d’autres enfants ou d’autres adultes. Une manière de rompre l’isolement souvent vécu dans cette profession et d’aller vers une première socialisation des enfants.

En soutenant financièrement le développement de ce dispositif et son extension dans d’autres arrondissements, la Ville entend garantir une forme de qualité et de professionnalisation pour la garde à domicile (avec l’objectif de création d’un label qualité), aider les parents à trouver la « perle rare », en restaurant la confiance dans cette relation de travail si particulière auprès des enfants.

Prochaine étape : une extension du dispositif dans le 12ème arrondissement au centre social Relais 59, dès le 1er février. A suivre !

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