Restaurer la qualité de l’air, pour protéger la santé et réduire les coûts économiques des pollutions
L'institut de Veille Sanitaire (IVS) vient de publier les résultats d'une étude* évaluant les conséquences sanitaires de la pollution atmosphérique dans l’agglomération de Caen. Selon l'étude, la diminution des niveaux des particules fines permettraient d’éviter plus de 40 décès et plus de 30 hospitalisations chaque année. L'étude évalue par ailleurs l'impact économique attendu à près de 75 millions d’euros par an.
Pour la liste "Caen, écologiste et citoyenne", cette étude montre une fois encore à quel point l'amélioration du cadre de vie et les actions de protection de la qualité de l'air sont d'abord des mesures de protection sociale : protéger les plus fragiles et garantir un air respirable pour tou-te-s pour une santé publique préservée. En investissant dans le développement d'un réseau de transports en commun efficace, en incitant à réduire au plus possible l'usage de la voiture, en rénovant massivement les logements, il est possible de réduire significativement les dépenses de santé des Caennais-es, de faire davantage de prévention sanitaire et d'offrir une qualité de vie plus agréable.
Pour y parvenir, la liste "Caen, écologiste et citoyenne" propose d'engager un programme cohérent et ambitieux pour la préservation de la qualité de l'air : aller vers un centre-ville 100% piéton, rendre les transports en commun gratuits les jours de pics de pollution, permettre d'ici 2020 qu'au moins un trajet sur dix soit fait à vélo, engager un plan progressif de sortie du diesel pour les bus du réseau Twisto. Pour une ville durable et vivable, pour vivre mieux.
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