La Région vote son budget 2014 : chronique de l’assemblée régionale de décembre
Trois jours de débats parfois nocturnes ont donc été nécessaires pour adopter le budget et valider d’autres dossiers importants. Une fois de plus, les élus EELV ont fait avancer la transition écologique.
Budget 2014 : un soutien proportionné
Le groupe Europe Ecologie – Les Verts soutient le budget du conseil régional avec mesure : de manière concertée, deux tiers du groupe ont voté le budget, le reste s’abstenant. En effet, d’une part, ils ont obtenu de grandes avancées : formation, lycées, ESS, agriculture, transports. Cependant, ils ont aussi souhaité manifester leur regret de ce que des pans entiers du budget voté l’an passé n’avaient pas été mis en œuvre. En savoir plus…
Lors de l’examen de ce budget, droite et FN ont défendu des amendements étonnamment convergents, appelant de leurs vœux une politique de repli budgétaire dans l’accès des jeunes à la culture, la démocratie participative et le financement de projets concrets sur les territoires.
Retrouvez toutes les interventions des élus EELV ici.
Des dossiers importants pour les rhonalpins
En dehors du budget, Claude Comet (EELV) a présenté le plan d’actions issu de la réflexion prospective «Montagne 2040» afin de donner une perspective aux jeunes dans les territoires de montagne : formation aux métiers de la montagne, de diversification des activités, meilleures conditions pour les salariés saisonniers, amélioration de l’habitat…
Alain Chabrolle (EELV) a présenté un projet qui lui tient à cœur, le futur parc naturel régional de la Dombes, un projet qui voit le jour en dépit de la pression intense de lobbies locaux. En savoir plus…
Philippe Meirieu (EELV) poursuit son travail d’accessibilité des formations pas uniquement aux salariés: la délibération qu’il a fait voter mardi ouvre la validation des acquis de l’expérience aux bénévoles, aux conjoints d’artisans et aux élus.
Véronique Moreira (EELV) poursuit deux politiques de coopération : redémarrage d’actions de terrain au Mali après l’intervention française, et circuits courts agricoles au Sénégal.