Rhône-Alpes doit pouvoir enrichir son offre de soin en matière d’accouchement
Le Parlement a donc donné son feu vert à l’ouverture de maisons de naissance en France. Malgré le rejet d’une délibération qui visait à soutenir des projets de maisons de naissance en Rhône-Alpes le groupe écologiste de la Région réaffirme son souhait de voir l’offre de soin en matière de santé s’enrichir. Le débat législatif national doit désormais aboutir à un cadre législatif clair qui permettra à la Région de soutenir les différents projets qui existent en Rhône-Alpes.
Le groupe Europe Ecologie – Les Verts a déposé lors de l’assemblée régionale du 25 octobre 2013 une délibération visant à soutenir les projets de maisons de naissance en Rhône-Alpes. Ce texte a été le fruit de nombreux mois de concertation et d’informations lors de différentes réunions publiques réunissant les acteurs de la santé et de la naissance : collectifs de sage-femme, associations porteuses de projet de maisons de naissance, usagers de maternité, représentants de l’Agence Régionale de la Santé.
Malgré de nombreuses réunions de concertation avec nos partenaires de la majorité régionale, la délibération a été rejetée par l’assemblée. Pour nos partenaires ces expérimentations n’étaient pas une priorité pour notre Région et un cadre national législatif manquait pour accepter ce texte.
Le besoin d’un cadre législatif national clair
Le parlement a récemment autorisé ces structures légères de naissance adossées à une maternité. Dans ce contexte, le groupe Europe Ecologie – Les Verts rappelle que la délibération sur la politique de Santé portée par Alain Chabrolle, Vice-président Santé Environnement à la Région Rhône-Alpes et votée en juillet 2012 contient un volet appelant au soutien des expérimentations en matière de politique de santé.
« Nous espérons que la Région pourra ainsi apporter son soutien aux premiers projets de maisons de naissance sur son territoire, souhaite Alain Chabrolle. Même si notre délibération n’a pas recueilli une majorité de voix, la demande émanant de toutes les couches de la population d’un choix plus large dans l’offre de soin relatif à la naissance reste forte. Elle devra nécessairement être prise en compte par notre institution. »