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  1. Colère, tristesse, indignation, après l’attaque violente contre la maison du Parc Naturel Régional du Morvan

    Les abords de la maison du Parc - Crédit photo Marie-Claude Colin-Cordier

    Une manifestation d’agriculteurs FNSEA du Morvan a pris pour cible hier le Parc Naturel Régional. Une cinquantaine de tracteurs et des remorques chargées de détritus ont permis de saccager par des aspersions de lisier la maison du Parc et ses abords, jardin, parc, étang.

    Le prétexte central invoqué par les agriculteurs présents est l’enquête publique relative aux mesures de protection et de restauration de la végétation des rives des cours d’eau. Depuis longtemps, le Parc mène des actions de protection des ruisseaux et des petites rivières, notamment grâce à des fonds européens. Il est prévu de nouveaux contrats avec des agriculteurs volontaires, aidés financièrement, pour diverses mesures de protection de la qualité de l’eau et de la biodiversité : aménagement d’abreuvoirs, clôtures de protection de certaines zones en bordure des cours d’eau par exemple. Les éleveurs présents ont déclaré craindre la généralisation de ces mesures, mais ils ont également évoqué pêle-mêle divers arguments qui ne sont pas directement liés au Parc : verdissement de la politique européenne, incompréhension de leurs difficultés financières, et même le loup  a été mis en accusation, pour justifier l’injustifiable, la mise à sac d’un jardin botanique et d’un parc unique et précieux. Des tas énormes de détritus jonchent le parc, des panneaux d’explication botaniques sont souillés, cassés, renversés. Le lisier et les déchets répandus jusque dans l’étang ont pollué sol et eaux. Les allées et pelouses ont été creusées de larges cicatrices.

    Je me suis rendu à Saint Brisson ce matin, pour donner un peu de chaleur humaine à mon soutien aux agents du Parc et à leurs missions. Les visages étaient tristes, les récits faisaient état de violences verbales et d’insultes, mais aussi de quelques coups de bâton, de bousculades. On m’a parlé de blessures et de larmes. Ils étaient déterminés à protéger ce lieu de travail qui est aussi le centre de toute une réflexion participative et novatrice sur l’avenir du territoire du Morvan. Le Parc a toujours agi en liaison étroite avec la population, les professions, les associations. Nous y débattons parfois vivement sur certaines questions, dans le comité syndical ou les groupes de travail, mais l’action globale est jugée positive par une écrasante majorité d’acteurs.

    Le jardin botanique saccagé - Crédit photo Marie-Claude Colin-Cordier

    Le jardin botanique saccagé – Crédit photo Marie-Claude Colin-Cordier

    C’est cette maison de la coopération et du débat qui a été visée, c’est ce dialogue et cette démocratie qu’on a voulu bousculer, mettre à terre. En début d’après midi, le bureau se réunissait à Champeau en Morvan et le président du Parc, Patrice Joly, confirmait ce climat violent qui a choqué et indigné. Je suis intervenu pour proposer que le bureau unanime exprime sa sympathie à l’équipe du Parc et l’assure de la poursuite déterminée des actions en faveur de l’environnement, de l’agriculture, du territoire. J’ai dénoncé cette manipulation qui consiste à opposer activités agricoles et protection des milieux et des ressources, cette désinformation qui, pour le profit immédiat de quelques uns, permet de faire croire que le salut est dans le refus de tout changement. J’ai enfin demandé que ces dégats ne soient pas impunis, et que les coûts ne soient pas à la charge de la collectivité, avec le risque que le Parc apparaisse comme une structure mal défendue par la loi, comme une cible facile. Le débat, riche, a confirmé ces objectifs, tout en prévoyant des rencontres avec les chambres d’agriculture.

    Alors qu’une partie croissante des agriculteurs s’engage dans des pratiques innovantes, conversions bio, productions de qualité, circuits courts, il ne faut pas tomber dans le piège grossier de cette opposition agriculture-environnement. Les écologistes ne fléchiront pas dans leur exigence d’un soutien financier plus appuyé aux pratiques qui améliorent la qualité des produits et qui respectent les sols et les eaux.

    Alain Cordier

    Parc Naturel du Morvan – Communiqué d’EELV

  2. Alain Cordier débat sur le non-cumul des mandats

    Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

    Alain Cordier était l’invité de l’émission de La voix est libre , diffusée le samedi 21 septembre sur France 3 Bourgogne.

    Il a débattu en compagnie de Christian Paul (PS) face à Alain Houpert (UMP) et Pascal Grappin (UDI) sur le non-cumul des mandats.

    Alain Cordier - Conseiller régional - Président de la commission Transport

    Alain Cordier – Conseiller régional – Président de la commission Transport

     

  3. Conférence de presse de rentrée des élus EELV

    Les élus EELV en session plénière - crédits photos J-C Tardivon

    Des trains pour tous ou l’avion pour quelques-uns ?

    La Bourgogne à l’heure des choix.

     

     

     Les élus Europe Ecologie – les Verts recevront les médias bourguignons à l’occasion d’une conférence de rentrée.

     Lundi 16 septembre 2013, à 11h, à l’Hôtel de Région, à Dijon.

     

    A cette occasion, les élus EELV reviendront sur les divergences en matière de grands projets d’infrastructures (aéroport Dijon-Longvic, LGV Rhin-Rhône, LGV POCL, financement routier).

     

    Ils feront part de leurs priorités  dans un contexte budgétaire contraint et incertain et présenteront leur approche de l’aménagement du territoire en matière de desserte ferroviaire avec les Trains à Haut Niveau de Service (THNS). Efficaces, sécurisés, ils n’oublient personne et donnent l’avantage aux transports du quotidien, accessibles à tous.  

    Bombardier-carré1

  4. THNS, Le train rapide qui n’oublie personne !

    Bombardier-carré1

    Les élus Europe Ecologie – les Verts de plusieurs régions – dont la Bourgogne – proposent un scénario pour une nouvelle approche de la desserte ferroviaire. Le Train à Haut Niveau de Services (THNS).

    Ce train combine tous les ingrédients de la performance : desserte fréquente, accélération rapide, confort et services à bord, arrivée en centre-ville, connexion avec les autres modes de transport, tarification simple.

    Le THNS pourra desservir les villes moyennes de manière efficace, à commencer par celles du coeur de la France. Le THNS c’est une nouvelle vision de l’aménagement du territoire !

    Nous vous invitons à monter à bord du THNS sur le site web qui lui est dédié : http://destrainspourtous.fr/

  5. Wilfrid Séjeau

    Wilfrid Séjeau

    Président de la commission Culture et Tourisme

    Depuis deux ans je préside la commission culture du Conseil régional.  C’est un travail passionnant qui m’a permis de rencontrer de très nombreux acteurs, créateurs, artistes ; toutes les semaines je reçois à Dijon ou Nevers des porteurs de projets qui donnent à voir toute la richesse de la vie culturelle régionale. Depuis le début du mandat nous avons accompli, avec les services et les élu/es de la commission, un important travail pour redéfinir les critères d’intervention du Conseil régional.

    Nécessité faisait loi : pour garder des marges de manœuvre dans un budget de plus en plus contraint, il était nécessaire de mettre fin au saupoudrage comme à des reconductions automatiques de subventions qui tenaient parfois à des coutumes « exotiques et historiques ». Cet exercice a permis de réaffirmer nos priorités et de donner un coup de pouces aux actions innovantes, aux festivals émergents ou aux nouvelles manifestations.

    Soutien aux lieux de diffusion

    C’est notamment dans le domaine du spectacle vivant que nous avons le plus agi. Il ne suffit pas d’aider les compagnies à créer, il faut leur permettre de jouer leurs créations, de « tourner » en bourgogne et hors de la région. Pour cela il est nécessaire de pouvoir compter sur un solide réseau de lieux, théâtres, festivals. C’est la garantie d’une vie culturelle riche, répartie de façon équilibrée sur le territoire, attentive à tous les publics, y compris celles et ceux qui ne vont jamais au théâtre.

    Durant l’année 2012, nous avons donc travaillé à un nouveau dispositif de soutien aux lieux de diffusions ; il ne s’agit pas là des grandes scènes, des théâtres conventionnés – que nous aidons déjà – mais de tout un réseau dit « secondaire ». Ce sont des salles de plus petites taille mais qui réalisent un véritable travail de programmation et de médiation avec le public. Nous avons insisté sur des critères : l’importance du budget artistique et la présence sur place d’une équipe professionnelle dédiée à la programmation, actions de médiation à destination de publics ciblés. Ce nouveau dispositif devait entrer en application en début d’année.

    La politique du rabot

    Une question se pose néanmoins : le Conseil régional aura-t-il les moyens de son ambition culturelle ? Car notre collectivité  s’endette. Ses finances ne sont pas florissantes et le budget Culture ne devrait pas être épargné par les coupes claires. En 2010 et 2011, les élu/es EELV avaient plaidé avec succès pour une « sanctuarisation » du budget Culture : c’est-à-dire la préservation  des crédits au même niveau. Mais, le Président de Région entend désormais passer le rabot partout. Ce choix laisse perplexe quand, dans le même temps, le ministère de la culture annonce, lui aussi, une baisse inédite. Ce que la droite n’avait pas osé faire….

    Faut-il encore rappeler que l’action culturelle n’est pas un supplément d’âme, qu’elle crée les conditions d’émancipation individuelle et collective, les bases de la vie citoyenne et du vivre-ensemble, qu’on ne saurait la réduire au simple divertissement ? La gauche aurait-elle oublié pourquoi la Culture figura naguère parmi ses priorités ?  On sait pourtant trouver 1,12 millions d’euros de subvention pour accueillir Amazon en Bourgogne.

    Question, sans doute, de priorité…

  6. Alain Cordier

    AlainNucléaire (1)

    2012. Les licenciements se multiplient en Bourgogne. Pour certains de ceux qui ont un emploi, stress et souffrances s’aggravent, jusqu’à la maladie parfois. Malgré des exceptions notables, à contre courant, la règle est à la dégradation des milieux naturels, des ressources et de la biodiversité. Des surfaces déraisonnables sont artificialisées chaque année dans la région. Et après des décennies de politiques de l’eau, assez coûteuses, il reste de nombreux points noirs, métaux lourds, PCB, pesticides. Ce n’est pas encore demain que l’on pourra se baigner dans la Saône ! Le bilan d’un élu régional est à replacer, avec une grande modestie, dans ce contexte difficile.

    2012. En gagnant la Présidence de la République et l’Assemblée Nationale, le Parti Socialiste maîtrise, seul, à peu près tous les leviers du pouvoir. Dans les scrutins majoritaires, les écologistes ont à nouveau réalisé un petit score global au niveau national. Avec courage, au gouvernement, dans les régions, dans les villes où ils siègent, ils travaillent néanmoins à l’émergence de vrais changements. Le bilan d’un élu régional singulier n’a de sens que dans ce contexte d’un travail collectif cohérent de tout un groupe, de tout un mouvement.

    L’année écoulée a permis des avancées ponctuelles importantes dans notre région, sous notre impulsion souvent, avec notre appui toujours. Nous avons ainsi mené des actions à contre courant des grandes tendances, mais le véritable tournant qui peut répondre aux crises n’est pas encore pris: la réforme territoriale s’annonce bien timide, la transition énergétique piétine, les grands choix en matière d’aménagement du territoire et de politique économique sont encore sous l’influence de modèles anciens. Pour faire avancer l’écologie, il faut continuer à conjuguer l’action institutionnelle dans les assemblées où nous sommes élus, et l’action sur le terrain, au côté des syndicats et des associations.

    Transports

    Quand certains accumulent les demandes localistes, parfois contradictoires, chacun réclamant son TGV avec une gare proche de sa ville, les écologistes ont coordonné réflexions et actions au niveau national grâce à la commission transports d’EELV, et grâce à de nombreuses réunions de concertation entre régions voisines. Nous défendons donc avec cohérence un rééquilibrage en faveur du rail et des transports collectifs attractifs. L’état bien médiocre de notre réseau ferroviaire et les contraintes budgétaires commandent d’investir en priorité dans l’amélioration et la modernisation du réseau existant. On obtiendrait ainsi des reports importants vers le rail dans les trajets les plus nombreux, ceux du quotidien tout en améliorant rapidement la qualité de vie des usagers.

    Certains tronçons à grande vitesse sont à envisager pour l’avenir s’ils consolident un réseau cohérent ; d’autres sont ineptes, coûteux en finances et en impacts sur l’environnement, ou bien leur réalisation éventuelle est tellement lointaine qu’on perd son temps et son argent à financer des études précises dès maintenant. Nous sommes sur ces sujets moins isolés que l’an dernier, l’avis récent du Conseil Economique Social et Environnemental sur les infrastructures de transports va dans ce sens. Nous votons cependant sur ces questions souvent seuls contre l’ensemble des autres forces politiques. Le nouvel audit de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), rendu en octobre 2012, nous conforte aussi dans cette analyse d’une priorité à donner à la sécurisation, à l’amélioration du réseau existant, et l’annonce du ministre Cuvillier sur le passage de 1,7 milliards d’euros à 2 milliards par an pour le renouvellement des lignes est un signe encourageant. Mais l’effort aurait pu être plus net, plus fort.

    En réclamant la VFCEA (Voie Ferrée Centre Europe Atlantique) parmi les 4 projets prioritaires, dans le projet d’avis sur les infrastructures de transports qu’il nous a proposé, le Président du Conseil Régional va dans notre sens et nous appuyons sans réserve cette demande. La VFCEA est un élément qui peut contribuer à construire un réseau solide pour les transports des bourguignons.

    En revanche, placer les deux Lignes à Grandes Vitesses (LGV) POCL (Paris Orléans Clermont Lyon) et RR (Rhin Rhône) dans ce projet d’avis diminue beaucoup la force de cette première demande ! Les milliards investis dans les LGV seront perdus pour les milliers de transports quotidiens des travailleurs, des étudiants, des malades…

    Il y a eu surenchère, tournant historique, changement brutal – et provocation ? – à demander la réalisation entière de la LGV RR, alors qu’il y a peu de temps, devant le Conseil régional, le Président Patriat déclarait peu crédible la réalisation des branches Ouest et Sud !

    Par ailleurs, notre région est la dernière à financer les routes, tout à fait en dehors de sa compétence. Toutes les autres régions refusent d’investir un euro dans le goudron. Les écologistes sont les seuls à s’y opposer avec constance en Bourgogne, refusant encore six millions d’investissement pour les rocades de Beaune et Sens lors de la session d’octobre 2012, le prétexte étant parfois des engagements pris autrefois par J.P. Soisson, qui avait ainsi recueilli les fruits de promesses aux élus locaux sans prévoir le financement. Notre groupe demande – et finira par obtenir, parce que ce sera difficile de s’entêter dans l’erreur – l’arrêt dès le budget 2013 et pour l’avenir, du financement des routes. Seuls aussi, nous votons contre les largesses accordées aux quelques passagers intéressés par des commodités nouvelles en matière de transport aérien. Sur un de ces votes nous avons été rejoints par une partie du groupe communiste.

    J’appuie les demandes des usagers et des cheminots qui refusent les dégradations du service, diminution d’horaires d’ouverture des guichets et suppressions de trains. Je travaille avec l’association SOS TER Bresse pour le rétablissement des trains au niveau de l’offre de 2011 et pour la promotion de la ligne Dijon-Bourg, avec le soutien de nombreux élus locaux et des forces économiques de la Bresse. Des travailleurs ont dû renoncer au train après les suppressions survenues fin 2011, qui ont permis à la région d’économiser à peine un trentième de ce qu’on donnait avec largesse aux routes et aux transports aériens ! Je défendrai ces idées sur le réseau ferroviaire en Bourgogne et sur les axes Paris-Méditerranée lors d’un déjeuner qui réunira début décembre à Paris six à dix élus écologistes et Guillaume Pépy, qui dirige la SNCF.

    Territoires

    Depuis bien longtemps les écologistes proposent d’organiser les institutions locales de façon plus démocratique, plus simple, plus lisible. L’empilement des structures actuelles complique la tâche des élus et rend les démarches intercommunales totalement opaques pour les citoyens. Devant la commission Balladur en 2009, nous proposions de passer de 8 niveaux territoriaux possibles à « un système très simple articulé autour de 3 niveaux de collectivités locales qui correspondent à l’avenir : les communes, les communautés et les régions, avec un mode de scrutin identique… Ces communautés prendraient le nom d’agglomérations, en zone urbaine, ou de pays, en zone rurale ou péri-urbaine ». Il faut conserver et respecter l’échelon communal, qui a sa pertinence pour des missions de proximité, il faut aussi renforcer les régions sur les compétences où elles permettent des progrès, et entre ces deux échelons, il faut simplifier vraiment et aller à l’efficacité que donnerait un unique niveau de gouvernance, pays ou agglomération.

    Ces propositions sont confortées par l’évaluation des actions qu’ont pu mener les pays, malgré un contexte administratif lourd. Ils ont constitué la seule innovation des dernières décennies pour nos territoires ruraux, la seule remise en cause d’ un système archaïque et clientéliste qui ne répond plus aux exigences actuelles en matière de cohérence de l’action publique, de développement soutenable, de démarche de projet, de démocratie participative.

    J’ai défendu ces propositions dans la commission de Saône-et-Loire chargée, sous l’autorité du Préfet, de revoir la carte de l’intercommunalité, et je suis intervenu dans les débats sur la réforme territoriale conduits par le Sénat. A Lyon, devant le congrès de l’association des régions de France, la ministre Marylise Lebranchu a malheureusement conclu par un discours sans grand contenu. Quelques compétences actuelles des régions seraient renforcées, accompagnement des PME et formation, les moyens financiers restent dans le flou, ira-t-on vers une réformette sans envergure ?

    Je consacre beaucoup de temps au Pays de la Bresse bourguignonne, que je préside depuis 2006. Le travail collectif que nous y menons depuis sa création en 2004 a permis bien des avancées qui auraient été impossibles sans l’action unie et cohérente de ces 88 communes. Nous préparons une journée de réflexion et de proposition qui réunira le 14 décembre 2012 les Pays de Bourgogne.

    Energie et environnement

    J’ai conservé de nombreuses missions sur ces sujets, qu’il est impossible de développer dans le cadre de cet article.

    • Concernant la biodiversité, j’ai été élu à la présidence comité de suivi de deux sites Natura 2000 concernant les prairies alluviales de la Saône et de la Grosne. Cette année, on y a achevé l’étude cartographique des milieux ouverts et des haies, soixante contrats ont été passés avec des agriculteurs, essentiellement pour arrêter la fertilisation et pour des retards de fauche permettant la nidification au sol d’espèces fragiles, une étude a été réalisée sur les populations de chauve souris forestière. L’établissement EPTB Saône-Doubs, dans lequel j’assure, au bureau, la mission du suivi des affaires financières, est chargé de la gestion de ces sites.
    • J’appartiens aussi au comité de bassin Rhône Méditerranée, et nous défendons une politique de l’eau ambitieuse dans ce cadre avec mes collègues écologistes des autres régions. Le refus des grands partis d’agir vraiment sur les causes des dégradations et des pollutions rend néanmoins les progrès très coûteux, et très lents. Nos rivières restent dans un état souvent médiocre, la pollution par les PCB notamment n’a pas trouvé de solution satisfaisante. J’apprécie et je soutiens sur ces problèmes d’eau et d’environnement, la qualité de l’action de la CAPEN, qui fédère avec efficacité les associations environnementales de Saône-et-Loire. J’espère qu’il sera possible prochainement de créer cette grande fédération bourguignonne de l’environnement qui serait un bon interlocuteur pour le Conseil régional, avec une reconnaissance et des moyens de fonctionnement nous rapprochant de la situation de Rhône-Alpes.
    • En Bresse, nous avons continué à défendre bocage et chemins ruraux, avec insistance, sur le terrain et auprès du Préfet. Une journée consacrée aux milieux naturels a permis au Pays de la Bresse bourguignonne et au Conservatoire de faire le point et d’envisager des protections nouvelles, une publication résumera débats et conclusions. Nous préparons la longue mise en place d’un schéma de cohérence territoriale. Un point info énergie a été renforcé pour le conseil aux particuliers en matière d’économie et d’énergies renouvelables.
    • Sur la transition énergétique, j’ai animé des réunions publiques de présentation du projet « Négawatt », basé sur des propositions d’experts et des technologies existantes. J’ai aussi participé aux mobilisations locales ou nationales contre le nucléaire.
    • L’idée d’un parc national de zone humide dans la basse vallée du Doubs m’avait opposé à une présentation apocalyptique du projet par la chambre d’agriculture. J’ai souhaité reprendre des relations apaisées avec la chambre de Saône-et-Loire, pour mener le débat sur les mutations indispensables des politiques agricoles, sans gommer nos divergences mais en ne bloquant pas tout contact après ce très vif conflit autour du parc. J’ai ainsi été invité par le président de la chambre aux débats du premier trimestre 2012 sur l’avenir de l’agriculture dans le département, et mon travail en commission, mon expression publique devant des centaines d’agriculteurs ont été pris en compte, on a compris je pense qu’en défendant la santé des producteurs et des consommateurs nous voulions redonner toute sa noblesse à la profession agricole.

    Ceux qui de tous côtés caricaturent notre action doivent comprendre que participer à la vie démocratique du pays, entrer dans ses institutions, c’est donner de l’ampleur à nos indispensables actions de terrain. Il serait facile de rester un groupuscule pur et dur, ne participant à aucun exécutif, il serait facile à l’opposé de rentrer dans le rang et de renoncer à celles de nos propositions qui rencontrent encore les plus vives oppositions. Le chemin entre ces deux écueils est étroit, mais nous prouvons chaque jour qu’il existe.

  7. Budget 2013 dans les lycées

    Nicole Eschmann

    Session plénière du 14 janvier 2013 – Intervention de Nicole Eschmann, vice-présidente aux lycées

    Je voulais en priorité, remercier tous les autres Vice-présidents de la Région qui ont permis de sanctuariser la jeunesse et en particulier l’enseignement secondaire.

    156  millions d’euros sont consacrés à l’enseignement du second degré en crédits de paiement pour l’année 2013 (153 millions d’euros pour l’année 2012). Cette augmentation porte plutôt sur la partie « salaires des agents ». Nous avons concentré nos efforts sur l’accompagnement des agents des lycées, la formation et la mise en place de moyens de communication (nouvel intranet, local de convivialité dans tous les lycées et une revue intitulée « Bourgogne Plus »)

    Direction des lycées et Formation initiale : un budget stable

    Ce Budget comporte plusieurs sous-sections par service : le service « décentralisation et fonctionnement », le service « investissements patrimoine et immobilier » et le service « vie scolaire et lycéenne » qui est une compétence facultative sur la vie scolaire et lycéenne.

    Sanctuarisation des dotations de fonctionnement des lycées pour contrer l’augmentation du coût de l’énergie

    Nous avons eu plusieurs réunions de concertation et de préparation concernant l’augmentation du coût de l’énergie (augmentation de 1,75 % sur les dotations des lycées). C’est peut-être insuffisant au niveau de l’explosion prévue dans les années suivantes sur le coût de l’énergie mais c’est la raison pour laquelle nous avons mis en place le label « éco-lycée » et le plan pluriannuel d’investissement dont la première des priorités est la rénovation énergétique et le changement des moyens de chauffage. Donc nous avons là une augmentation des dotations de fonctionnement. Sachez que les Proviseurs sont heureux qu’en temps de crise et de Budget contraint, on ait pu leur permettre un petit appel d’air.

    Soutien au pouvoir d’achat des familles.

    L’aide à la restauration scolaire pour les élèves boursiers passe de 50 à 60 euros pour les demi-pensionnaires et de 70 à 75 euros pour les internes éligibles. Le Budget d’investissement de travaux en CP est porté à 46 millions d’euros. Je croise les doigts pour que nous arrivions à le dépenser sur cette année et que tout marche bien pour que notre innovation énergétique suive véritablement le plan de mandature.

    Un budget malgré tout contraint.

    Des dispositifs ont été arrêtés faute de moyens (l’arrêt de l’accueil des élèves polonais et chinois à la rentrée 2013, diverses subventions qui ne sont pas reconduites tel l’après-midi du zapping, l’organisation de la journée d’information BA 102, le concours DIMEB ou l’aide à la sécurité routière). Le kiosque « presse » est en réflexion pour son renouvellement.

    Un Budget participatif préservé dans tous les établissements.

    Ce Budget s’élève à 300 000 euros. Au niveau de la gratuité des manuels scolaires, on fait appel à l’éco-responsabilité une fois de plus auprès des enseignants et auprès des élèves. Le budget « détérioration des livres scolaires » est en franche diminution. Nous livrons des livres neufs à chaque changement de programme en 2nde, en 1ère et en Terminale. Nous avons un budget « livres  neufs »  supplémentaire en cas d’accroissement des effectifs dans un lycée, mais au niveau du budget « détérioration », on demande de la responsabilité. Le Budget de l’enseignement du 2nd degré a été conforté et fait partie des priorités du Conseil régional. Je m’en réjouis. Cela se fait au service de toutes les familles Bourguignonnes et aussi au service de l’avenir de la Bourgogne.

  8. Philippe HERVIEU

    Philippe Hervieu - Crédit photo J-C Tardivon

    vice-président en charge de l’Economie Sociale et Solidaire

    La crise économique, écologique et sociale nous oblige à construire un autre modèle de développement. L’Economie Sociale et Solidaire, parce qu’elle est fondée sur d’autres valeurs que la quête du profit, parce qu’elle se donne pour but de répondre aux besoins sociaux et parce qu’elle est gérée démocratiquement, a vocation à jouer un rôle majeur dans cette mutation. Cette autre économie est d’ailleurs fortement présente en  Bourgogne puisqu’elle représente plus de 10% de l’emploi. Depuis 2004, je m’efforce de la développer et de la faire connaître, car l’Economie Sociale et Solidaire ça marche !

    En 2012 nous avons continué les politiques lancées et nous avons initié de nouvelles actions.

    En continuité de ce que nous avions entrepris en début de mandat :

    Philippe Hervieu au forum BOUJE

    Philippe Hervieu au forum BOUJE

    Nous avons poursuivi notre travail sur les têtes de réseau de l’ESS. Afin que ces structures continuent de s’implanter et se développer en Bourgogne, nous avons passé des conventions d’objectifs et de moyens avec la Chambre Régionale de l’ESS (CRESS), l’Union Régionale des Coopératives (URSCOP), l’Union Régionale des Entreprises d’Insertion (UREI), la Coordination Régionale des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire (CRAJEP qui regroupe 18 fédérations dont la Ligue de l’enseignement, l’office de la coopération à l’école, l’Union régionale des MJC, l’Union régionale des foyers ruraux, L’Union régionale des centres sociaux, L’Union régional des foyers des jeunes travailleurs, les CEMEA, …).

    En 2012, nous avons eu le plaisir d’ouvrir cet axe de notre politique à de nouvelles structures : le Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (MOUVES), l’Union Régionale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (URIOPSS), l’Union Régionale des Chantiers d’Insertion (URCI), le collectif régional des épiceries sociales.

    Nous avons renforcé notre aide à l’accompagnement et à la création d’entreprises sociales.

    Ainsi nous avons continué d’aider les structures en place comme Active 71, le pole d’économie sociale et solidaire de Dijon, les boutiques de gestion départementale, les dispositifs locaux d’accompagnement des associations (DLA), Potentiel 71, la coopérative d’activité et d’emploi (CAE) L’envol,  et bien sûr Synergie création dans la Nièvre dont nous avions fortement suscité la création.

    Et nous avons soutenu avec enthousiasme l’expérimentation des NAE (nouvelles activités économiques) à Auxerre, le projet PACTE de Saône et Loire (création de lieux tests agricoles en faveur du développement des circuits courts et du maraîchage biologique), et la création de la coopérative Coop’ en bat (Dijon) dédiée à l’accompagnement à la création de coopératives dans le bâtiment.

    Nous avons continué de financer des projets socialement innovants et des activités structurantes pour le développement de l’ESS en Bourgogne comme celles de Bourgogne Active.

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    A Bruxelles avec le Président Patriat, pour défendre les droits de plantation de la vigne

     

    Pendant ce mois de Novembre 2012, j’ai eu plaisir à remettre les 15 premiers diplômes de Master 1 de Directeur de structure de l’ESS. Ce diplôme que j’ai mis en place en collaboration avec le Centre National des Arts et Métiers (CNAM) en est aujourd’hui à sa troisième promotion et il nous permet de former dans notre région les futurs dirigeants des structures de l’ESS dont la région aura besoin.

    Toujours en Novembre, Philippe Bertrand (journaliste de France Inter qui anime tous les jours à 12H15 l’émission ‘’carnets de campagne’’) a accepté de venir remettre leur prix aux 3 lauréats  du concours du Conseil Régional de Bourgogne des entreprises de l’ESS qui se sont distinguées au cours de l’année. Les entreprises ont été la Régie de territoire de Lormes (Question du vieillissement en zone rurale), l’association ‘’Le beau chaos’’ (Spectacle pour et par des handicapés), la coursive Boutaric (Rénovation d’un immeuble d’une zone urbaine sensible afin de le transformer en lieu de vie et de travail. Ce projet prévoit la réhabilitation de 100 logements sociaux en BBC, l’hébergement  d’un pôle de coopération culturel de 40 structures, la création d’une pépinière d’entreprises liées au domaine culturel.)

    Parallèlement à ceci nous avons lancé de nouveaux axes de travail

    Le changement d’échelle des structures de l’ESS est l’enjeu de ses prochaines années.

    C’est pourquoi nous soutenons les projets d’envergure et incitons les structures à étendre leurs activités au niveau régional quand cela est possible.

    Avec l’Union régionale des coopératives et la chambre de l’ESS nous avons créé la SCIC ‘’REPLIC’’.

    REPLIC a donc pour objectif de créer des entreprises d’utilité sociale et environnementale en réponse à des problématiques de territoire.

    REPLIC est née du constat du nombre insuffisant en région Bourgogne d’entreprises d’utilité sociale et en particulier d’entreprises de taille significative. Cette situation est liée à la difficulté pour un créateur d’entreprise de disposer de l’ensemble des facteurs clés de succès, à savoir :

    • un projet économique positionné sur un secteur rentable,
    • un partenariat financier et commercial solide,
    • des compétences de dirigeant d’entreprise (technique, gestion,…),
    •  le goût pour l’action sociale,

      Remise des prix du 6ème concours de l'ESS

      Remise des prix du 5ème concours de l’ESS

    Nous participons aux comités de pilotage de projets ambitieux :

    La coursive Boutaric, l’Ecoport de Dijon projet mené par la SCIC ‘’l’autre bout du monde’’, le dialogue social territorial entrepris entre les employeurs de l’ESS et les syndicats pour une meilleure gestion prévisionnelle de l’emploi  et des compétences, la création d’un salon d’affaire de l’ESS en partenariat avec la Franche Comté, le projet de création d’une ‘’cité de l’autre économie’’

    Nous incitons à l’essaimage à la régionalisation d’activités qui réussissent.

    Quelques exemples:

    • PACTE (Mise en place de lieux tests pour l’installation de maraîchers produisant des légumes bio vendus dans le cadre de système d’alimentation locaux)
    • Les épiceries sociales de Bourgogne
    •  Fruimalin (Ramassage de fruits qui allaient se perdre pour les transformer en confitures, jus et compotes et les commercialiser)
    •  La SCIC Femmes Egalité Emploi qui étend désormais son activité sur l’égalité salariale sur 5 Régions
    • La Bécane à Jules dans le cadre de la stratégie de valorisation des canaux bourguignons et de la promotion de l’écotourisme

    Mais le changement d’échelle doit être accompagné d’une meilleure formation et d’une meilleure connaissance institutionnelle de l’ESS.

    20121105_Colloque ESS 211

    Visite de Benoit Hamon, ministre en charge de l’ESS

    Nous avons aussi incité le Conseil Economique, Social et Environnemental de la Région (CESER) à s’auto saisir de la place et du rôle de l’ESS en Bourgogne. Son rapport sera rendu en Février 2013.

    L’année 2013 va être une année déterminante pour l’ESS

    L’élection de François Hollande a bouleversé la donne dans le domaine de l’ESS.

    Pour la première fois, un ministre dédié à l’ESS a été nommé. C’est un acte fort, d’autant que ce ministère est rattaché à celui de l’économie et des finances, consacrant ainsi le caractère économique de l’activité. La reconnaissance par l’Etat de l’activité est d’ores et déjà perceptible et nous fait espérer une année 2013 très favorable.

    D’autant que beaucoup d’évènements déterminant pour l’ESS vont se jouer, ce qui nécessite de notre part préparation et vigilance :

    • Présentation en Juin d’une loi cadre qui devrait définir le périmètre de l’ESS, les critères de labellisation des entreprises de l’ESS, le rôle et le financement des CRESS.
    • Présentation au 1er quadrimestre de l’année de l’acte 3 de la décentralisation dont on espère qu’il renforcera le rôle de la Région dans ses compétences de formation, d’orientation, d’innovation, d’aménagement du territoire et de développement économique, dont l’ESS…
    • Création de la Banque Public d’Investissement co présidée au plan national et régional par les Conseils Régionaux. Il est prévu d’affecter (via la CDC et OSEO) 500 millions d’euros à la BPI…dont une part pour l’ESS
    • Nouvelle programmation des fonds européens (FEDER, FSE et FEOGA) dans le cadre du projet Euro 20-20. Grande nouveauté : Ces fonds devraient être gérés en Région
    • Nouveau contrat de projet Etat-Région. (CPER).

    C’est dans ce cadre que nous devrons élaborer et faire voter en Juin 2013, le nouveau Plan Régional de développement de l’ESS.

    Ce nouveau PREDESS devra notamment présenter

    • La mise en place d’un dispositif régional de reprise d’entreprises par les salariés
    • La mise en place de politiques incitatives à la Responsabilité sociétale des entreprises. (RSE)
    • Le développement de nouvelles éco filières.

     

     

  9. Nicole ESCHMANN

    Nicole Eschmann

    vice-présidente en charge des lycées

    Quelques chiffres : 64 000 lycéens bourguignons, 75 lycées publics (et 44 privés), 1,5 million de m2 bâtis, 1700 agents techniques, 55 000 repas servis par jour, 3ème budget de la Région, 4ème vice-présidence

    La première année solaire de la nouvelle mandature fut intense

    Remise à plat de tous les dossiers et réunions régulières avec toutes les instances (Rectorat, Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt, Direction de l’enseignement privé, groupe permanent des proviseurs, groupe permanent des gestionnaires, groupe permanent des chefs de travaux, fédérations de parents d’élèves, syndicats d’enseignants et de personnels non-enseignants, lycéens…) ;

    visite en une année de mandat de l’ensemble des 75 lycées publics répartis sur 112 sites (environ 2 jours dédiés par semaine) ; création d’un document politique de rentrée scolaire 2010 et d’un accès à l’extranet des lycées à l’attention des élus régionaux siégeant dans les conseils d’administration des lycées, pour partage des informations.

    Par la loi, nous devons fournir aux 44 lycées privés les mêmes budgets qu’aux lycées publics, en dotations de fonctionnement et en financement de leurs agents techniques.

    focus sur la restauration, enjeu de santé publique et nouvelle compétence depuis 2004 : création à la rentrée 2010 d’une charte qualité/plan de nutrition, avec incitation à privilégier les produits frais non transformés fournis par des producteurs locaux et ceux issus de l’agriculture biologique locale ; mise en place en place d’un tarif unique de restauration pour toute la Bourgogne ; budget participatif des élèves orienté sur des projets liés à la restauration scolaire : visite de fermes, prestations de diététiciens, élaboration de menus en concertation, réduction des déchets…

    Vote d’un PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) de 40 millions d’euros chaque année de la mandature ayant pour priorités : isolation et rénovation énergétique, remplacement de vieilles  chaufferies gaz-fuel par les énergies alternatives biomasse-bois), recherche des économies d’énergie (surveillance régulière de la consommation des fluides dans chaque lycée, organisation de la maintenance, redéfinition des circuits de chauffage…).

    choix d’un lycée par département devant être mis en conformité avec Grenelle à la fin du mandat, en vertu de l’accord politique PS/EELV : le lycée des Marcs d’Or à Dijon (intérêt pédagogique à être exemplaire dans un lycée du bâtiment et des travaux publics), Jules Renard à Nevers (avec remise à plat du chauffage urbain), René Cassin à Mâcon (lycée général et professionnel), EREA Jules Verne à Joigny (la Région n’oublie pas un public particulier d’élèves en situation difficile).

    Pour l’année 2011-2012, approfondissement des bases déjà posées

    Réunions régulières avec toutes les instances

    visite au 4ème trimestre 2011 des 25 établissements ayant changé de direction

    Réunions de bassin d’information et d’écoute avec nos agents techniques: point d’activité, charte de management, création de locaux de convivialité pour nos agents, remise de médailles du travail…

    Reconduction de la gratuité des manuels scolaires (après les 2,5 millions d’euros en 2010 pour les élèves de seconde, 2,5 millions d’euros en 2011 pour les élèves de première, et 2,5 millions d’euros en 2012 pour les élèves de terminale) et de la caisse à outils pour les élèves en lycées professionnels.

    Augmentation de l’aide à la restauration pour les élèves boursiers internes.

     Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

    Redéploiement des dispositifs volontaristes de la Vie scolaire : budget participatif des lycéens orienté en 2011-2012 vers le traitement des déchets, sensibilisation des lycéens par le Zapping Sida de Solidarité Sida, kiosque presse, travail de mémoire, Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne, Prix International Jeunes Auteurs (la gagnante du PIJA 2011 en Roumanie est bourguignonne et son premier livre sera présenté au PIJA 2012 à Aoste).

    Comité de pilotage de « Bien dans mon assiette » proposant une fois par mois des créations de repas autour des produits locaux, dont légumes anciens.Création avec le CCC d’un livre de recettes : « Comment Cuisiner bio et local en Collectivité » remis aux chefs de cuisine de tous les établissements, lors d’une journée de formation au siège du CRB. Initiation à un repas végétarien. Etude sur le « gâchis alimentaire » et les moyens de le diminuer.

    Mise en place avec la Vice-présidence agriculture de Loc’Halles, plateforme d’approvisionnement en circuits courts, dont bio, des restaurants scolaires volontaires. 

    Déploiement dans 2/3 des lycées publics d’un Environnement Numérique de Travail en logiciel libre, Liberscol, accessible à toute la communauté éducative, les lycéens et leurs parents. Formation et accompagnement des équipes de lycées dans son utilisation.

    création d’un comité de pilotage d’un nouveau dispositif , le label « lycée éco-citoyen et éco-responsable » impliquant l’ensemble des personnels et des élèves au service d’un projet collectif, traduit en actions concrètes, dans une démarche éco-citoyenne et éco-responsable : recenser et mutualiser les bonnes pratiques, collaborer pour monter des projets partenariaux, capitaliser les actions réalisées au fur et à mesure des années, se maintenir dans une dynamique pérenne. 2/3 des lycées publics se sont portés volontaires sur cet appel à projets dès la 1ère année. Organisation d’un concours réservé aux lycéens pour la création du logo « Ecolycée ».

    Suivi de l’avancement des travaux de rénovation énergétique, avec malheureusement du retard pris dans l’exécution du plan. Demande d’un audit interne des modes de fonctionnement, des procédures de contrôle, des contrats d’objectifs afin de tenir les délais à la fin de la mandature.

    Représentations

    Nationales : membre de la Commission Education de l’Association des Régions de France, suppléance à la Commission Supérieure de l’Education.

    Territoriales : Commissions Académique et Départementale de l’Education Nationale, Conseil Académique de la Vie lycéenne, commission éducation du Conseil régional

    Locales : 6 Conseils d’administration de lycées (généraux et technologiques, professionnel, agricole, EREA) et au Conseil de centre de l’ENSAM. Membre du conseil d’administration du Pays Sud-Bourgogne. Représentations locales à la demande du président (« Cœurs de villages », inaugurations diverses, assemblées générales).

    En guise de bilan 

    Un plein temps au service des lycéens, la présidence de nombreuses réunions collégiales et de comités de pilotage,  des négociations et relations fines à avoir avec toutes les parties de la communauté éducative, tout en promouvant une politique volontariste au service de tous les lycéens.

    Malgré le changement de gouvernement en France, l’inquiétude subsiste sur le budget de la vice-présidence lycées et l’avancement de la rénovation énergétique: le budget 2012 est au niveau du précédent, le budget 2013 s’annonce en baisse de 8,5% sur la partie fonctionnement, l’effort devant être poursuivi les années suivantes. Concernant l’investissement, il faudra veiller à ce que les crédits non-consommés en 2010 et 2011, pour cause de retard dans les travaux de rénovation énergétique, soient intégralement reportés sur les années suivantes de la mandature.

    Plus généralement au Conseil Régional de Bourgogne, nous constatons les retards pris dans la transition énergétique que nous promouvons (rénovation énergétique des bâtiments, chauffage, transports, critères d’éco-conditionnalité pour orienter la production et la consommation).

    Mes ambitions pour 2013

    Dans ce nouveau quinquennat, je continuerai à agir pour un choix réel d’orientations sur tout le territoire (carte des formations), pour un accueil de qualité pour tous les lycéens (le budget participatif 2012-2013 mettra le focus sur « l’Internat, lieu de vie »), pour l’égalité des chances (gratuité des manuels en terminale à la rentrée 2012, augmentation du forfait d’aide à la restauration, aide à la mobilité), pour l’éducation à la citoyenneté et à l’éco-responsabilité avec la montée en puissance du label « Eco-lycée », pour l’aide à l’autonomie de tous les lycéens (préparation d’un Pass-contraception pour 2012-2013)…

  10. Bilan 2012, éditorial

    Les élus EELV en session plénière - crédits photos J-C Tardivon

    Voilà deux ans Europe écologie – les Verts Bourgogne a défendu un programme ambitieux de transformation écologique des politiques régionales. La campagne a permis l’élection d’un groupe de 6 conseillers que j’ai l’honneur de présider. 

    Dans ce deuxième bilan d’étape de notre action, tous nos élu/es témoignent des avancées obtenues, mais aussi des difficultés rencontrées. Nous intervenons directement sur la politique des Lycées comme sur celle de l’économie responsable. Mais il me semble que notre influence va bien au-delà, que ce soit au travers de nos trois présidences de commissions, de nos présences dans le cadre de nos délégations, de nos négociations, de nos interventions en session : nous pesons sur les décisions de la Région.

    Le résultat n’est pas toujours à la hauteur de nos espérances, mais, je mesure dans tous les cas quel serait le résultat, si nous, les écologistes, étions absents de l’assemblée régionale. La droite bourguignonne ignore toujours ce qu’est l’écologie. Et au sein de la  gauche traditionnelle, les visions du passé ont encore la vie dure : les grands projets d’infrastructures restent la clé supposée de la croissance et de l’attractivité régionale. L’idée de la transition écologique a encore bien du chemin à faire et n’avance que dans le cadre du rapport de force !

    Faire entrer l’écologie dans les politiques publiques est un combat difficile. Mais nous le menons patiemment, résolument, avec la ferme conviction que face à la conjonction des crises qui nous menacent, seule l’écologie propose les solutions d’avenir.

    Philippe HERVIEU

    Président du groupe EELV au conseil régional de Bourgogne

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