BP 2015 – Sport

Séance plénière du 18 décembre 2014

BP 2015 - Sport

Intervention de Jean-Marc RIEBEL

Monsieur le président, monsieur le président de la commission des sports, chers collègues,

Effectivement, comme l’ont souligné l’ensemble des intervenants, ce budget est en augmentation. C’est certainement aussi lié au poids du président.

Au-delà des aides aux clubs professionnels et aux manifestations d’envergure, il faut surtout souligner le travail important qui a été mené avec les ligues sportives et qui s’est traduit par la signature de conventions de partenariats pour définir de nouvelles orientations stratégiques. C’est un vrai travail de fond qui devrait, dans la durée, renforcer la pratique sportive.

Un travail reste à faire sur le soutien aux clubs, et sur le soutien aux manifestations sportives. Je n’aborde pas ça sous le même angle que Jean-Marc WILLER. C’est plutôt sur l’ensemble des manifestations sportives, des petites manifestations. On a encore un travail à faire : où faut-il mettre le curseur ?

Soulignons également le travail qui est fait pour sécuriser le parcours des sportifs de haut niveau dans la perspective de RIO 2016, à la fois dans le domaine sportif et le domaine professionnel. C’est ce qui est très innovant. Jean-Paul OMEYER le dit souvent, c’est cette double intelligence qui est essentielle dans la vie d’un athlète et essentiel pour réussir des performances.

Un mot sur les équipements. Je note avec intérêt pour l’avoir souvent demandé, qu’il est envisagé un schéma régional du sport qui permettrait d’avoir une véritable vision partagée en termes d’aménagement du territoire. Ce qui m’inquiète un peu plus, c’est le double pilotage. On l’a connu avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique. Double pilotage oui mais avec les manettes à la Région à mon avis.

Je voudrais aussi dire ma satisfaction, que nous ayons  été moteur dans la création d’un poste porté par le CROSA, chargé d’assurer le développement et la médiation des sports de pleine nature. Ce sont des pratiques qui se diversifient, qui se généralisent. Et cet aspect de médiation entre les associations de protection de la nature, les administrations et les sportifs est absolument essentiel. Avec un financement qui est d‘ailleurs essentiellement porté par le comité de massif donc c’est tout bénéfice pour tout le monde.

Enfin, un mot sur la filière cheval pour dire que c’est quand même un peu compliqué. On a beaucoup travaillé sur ce sujet mais il y a en Alsace plus de cochers que de chevaux.

Et pour terminer, je soulignerai que le travail collaboratif élus-mouvements sportifs a permis de développer une politique depuis  ans dynamique et innovante et qui permet collectivement de faire des arbitrages financiers. Et qui soit porté politiquement par l’ensemble des acteurs.

Nous allons voter pour ce budget.