Je me réjouis de la large défaite du Front national. Cette défaite sans appel de l’extrême-droite est un soulagement pour la démocratie. Pour autant, la progression continue du Front national ces dernières années nous rappelle que la classe politique n’a pas su répondre aux attentes de la population. Le nombre élevé d’abstentionnistes, de votes blancs et nuls montre l’insatisfaction d’une grande partie de l’électorat.
Pour autant, Emmanuel Macron a été élu par rejet des vieux partis politiques et non pas sur son projet. Comme une grande majorité de Français, je ne soutiens pas la politique de destruction sociale et d’indifférence environnementale qu’il prétend mener. Emmanuel Macron ne doit pas répéter l’erreur de Jacques Chirac qui n’avait pas écouté la France en 2002 lorsque celle-ci avait déjà voté contre le Front national et non pas pour son programme.
A l’occasion des élections législatives, je souhaite appartenir à une majorité parlementaire qui réponde réellement à l’urgence écologique et aux préoccupations sociales des Français. Avec les autres candidat-e-s d’Europe Ecologie Les Verts, je mettrai toute ma conviction dans cette campagne pour défendre l’environnement, la lutte pour la justice sociale, le renouvellement de la démocratie, la réorientation de l’Europe et la construction d’une économie faite pour les femmes et les hommes et non pas pour les multinationales.
Et je n’oublierai pas non plus les préoccupations quotidiennes des habitants de la circonscription qui en ont assez des suppressions de trains à répétition sur le RER D, de ceux qui n’arrivent pas à trouver un médecin généraliste disponible sans passer trois heures dans la salle d’attente ou qui doivent attendre également dix heures aux urgences de l’hôpital de Gonesse…