Etre contre Europa City, c’est aussi contrer la spéculation immobilière
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Alors que la friche industrielle libérée par PSA sur le site voisin d’Aulnay sous bois a du mal à trouver des entreprises désireuses de s’y installer, on peut se demander pourquoi IMMOCHAN n’a pas choisi le site d’Aulnay plutôt que celui de Gonesse.

On nous fait croire qu’IMMOCHAN et son allié chinois sont des investisseurs qui risquent leur capital investis pour créer des milliers d’emplois. Sur ce point, nous savons déjà que les emplois promis comportent des mensonges (on compte 3 fois les emplois créés par le chantier, par exemple) et que ce sont de toute façon des leurres puisqu’ils ne compenseront pas les emplois supprimés dans les centres commerciaux avoisinants (voir le site www.nonaeuropacity.com ).

Mais savez-vous aussi qu’ils achètent le terrain au prix très avantageux de la terre agricole (5 euros/m2 proposés, peut-être 9 euros après négociation ?) alors que le prix d’un terrain constructible est voisin de 300 euros/m2 et celui d’un terrain construit avoisinera 650 euros/m2 ?

Si ce projet était mené à son terme, cette culbute financière bénéficierait de la complicité des pouvoirs publics français: le projet de ligne 17 dont le tracé fait un détour pour implanter une gare en plein milieu des champs est en effet entièrement financé par des fonds publics.

Qui nous a dit que la politique du Gouvernement visait à lutter contre la spéculation foncière? Quand on sait que la famille MULLIEZ est établie en Belgique pour éviter de payer ses impôts en France, il y a de quoi être scandalisé.