Les écologistes donnent la priorité aux transports du quotidien. Le temps de transport moyen des Francilien-nes est de 1h30 par jour. Pour 1 habitant sur 4, il est même de plus de 2h. Cela veut dire qu’un quart des Francilien- nes passe un mois de sa vie par an dans les transports. Il est normal dans ces conditions que les usagers du RER veulent voyager dans un espace où l’on respire, on se déplace en sécurité, et où on se sent protégé et respecté.
Mais sur notre circonscription, les usagers du RER D doivent ajouter à leur journée de travail la précarité du temps de transport quotidien. Ils sont désespérés par les suppressions de trains à répétition entre Goussainville et Orry la ville qui génèrent du stress quand ça ne conduit pas à des problèmes de garde pour les enfants, à la perte d’une affaire ou à un licenciement !
L’augmentation prévisible du trafic, du fait de l’urbanisation croissante dans le nord-est du val d’oise, n’arrangera rien. En bout de ligne, les usagers sont lourdement pénalisés. Un train en panne, ce sont tous les trains suivants qui s’arrêtent, faute de voies de dépassement. Et quand les habitants de Gonesse à Survilliers-Fosses attendent gare du nord un train qui leur est destiné, ils ne peuvent pas monter dans le train, tellement il est bondé, pire que dans une boite de sardines.
Nous voulons non seulement moderniser le RER D mais aussi modifier les modalités de régulation des trains et prévoir, en cas d’incidents, d’autres moyens de substitution que les bus de remplacement mis en place trop tardivement.
Il faut aussi privilégier les investissements ferroviaires dans la création de liaisons RER et TER plutôt que dans des lignes TGV sans cesse déficitaires et qui ne profitent qu’à quelques-uns. Des lignes transversales à faible empreinte environnementale devraient être créées pour permettre aux habitants pas trop éloignés de rejoindre leur bassin d’emplois en transport en commun tout en évitant l’engorgement du centre de Paris.
Utiliser la voiture sur l’autoroute A3 ou A1, ce n’est pas mieux, tant les embouteillages, la pollution et les contraintes de stationnement sont rédhibitoires.
Il faut entièrement réinventer les mobilités quotidienne entre domicile et travail en créant des sites de covoiturage ou d’autopartage, de location de véhicules propres et des transports à la demande efficaces qui tiennent compte des horaires décalés.
Il faut aussi renoncer à l’augmentation du prix du « Pass Navigo unique».