Défendre et promouvoir la biodiversité
La biodiversité constitue le tissu vivant de notre planète. Nous ne sommes qu’une espèce parmi des millions d’autres. Or les dégâts causés par les activités humaines risquent d’être irréversibles. La nature rend pourtant gratuitement un nombre considérable de services: pollinisation, épuration, paysages, etc.
40% de l’économie mondiale repose sur ses services et 60% d’entre eux sont en déclin. La France possède un « capital naturel » exceptionnel, au 8ème rang des pays abritant le plus grand nombre d’espèces menacées. La biodiversité agricole est particulièrement touchée, alors qu’elle est déterminante pour une agriculture de qualité, la protection des sols et de l’environnement rural en particulier.
L’état d’urgence doit être déclaré ! C’est maintenant qu’il faut intégrer la biodiversité dans toutes les politiques : transports, urbanisme, agriculture, eau…
En France comme dans le monde, l’homme doit redéfinir sa place dans l’équilibre du monde vivant. Son influence sur la biodiversité est devenue prédominante et les scientifiques parlent d’ « anthropocène » pour désigner l’ère géologique dans laquelle nous vivons.
C’est pourquoi les écologistes proposent :
- Des outils législatifs et réglementaires en faveur de la protection, de la restauration et de la gestion durable de la biodiversité
- Le caractère opposable des trames Vertes et Bleues à tout projet d’aménagement
- Une action forte en faveur de la biodiversité agricole : mise à l’écart des produits sanitaires, soutien aux semences paysannes, sélection et production de semences adaptées aux écosystèmes locaux, soutien à l’élevage herbager…
- Un moratoire sur les OGM et les gaz de schiste
- Un fiscalité favorable à la biodiversité
- Un renforcement de la capacité d’expertise et de recherche publique, notamment par la création d’une Agence Nationale de la Nature
- L’instauration d’une police et d’une justice spécialisées contre les délits environnementaux
- La réforme des établissements publics (ONCFS, ONF, ONEMA, Agences de l’eau…) pour une meilleure représentativité des usagers et des collectivités locales
- une loi sur la protection des animaux avec un nouveau statut dans le code civil (ceux-ci passeraient de « biens meubles » à « êtres vivants »)
- une remise en ordre de la législation sur la chasse