La prévention des risques sanitaires est une des priorités de l’écologie politique. Parmi les menaces planant sur la santé publique, les antennes relais figurent en bonne place. En effet, les ondes électromagnétiques émises par ces dernières représentent un danger pour les populations vivant à proximité. C’est pourquoi nous cherchons à mettre en garde contre un environnement saturé d’ondes électromagnétiques.
Les normes en vigueur en France sont encore bien trop laxistes et les seuils d’exposition largement supérieurs aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et du Conseil de l’Europe. Par ailleurs, l’implantation de nouvelles antennes est insuffisamment encadrée, alimentant une opacité dont se satisfont les opérateurs.
Par conséquent, en l’état actuel de la législation, le principe de précaution est bafoué. En pratique, les opérateurs téléphoniques continuent de privilégier l’implantation d’antennes relais très puissantes au détriment d’installations moins puissantes mais mieux réparties. Cette alternative, proposée par EELV, permettrait d’abaisser le seuil d’exposition aux ondes électromagnétique. C’est une solution certes plus coûteuse car elle implique davantage de matériel et de contrats de bail, mais faut-il accepter que notre santé passe après leurs profits ?
Pour une téléphonie mobile compatible avec la santé publique, notre programme prévoit plusieurs mesures :
· La limitation du seuil d’exposition à 0,6 volts/m sans diminuer la qualité des services proposés par les opérateurs.
· L’obligation pour les opérateurs de consulter les élus municipaux et les riverains avant toute installation d’antenne.
· La règlementation des loyers perçus par les propriétaires qui louent leur toit aux opérateurs.