Votez pour le changement, votez Anne Valin

Le changement va devenir obligatoire, très rapidement…

La Terre est fâchée avec nos pratiques d’exploitation et de productivité du « toujours plus », la pression financière va nous contraindre, l’augmentation des personnes en précarité et en mal-être nous scandalise, le chômage devient insupportable, l’heure n’est pas au fatalisme et à l’abandon, mais plutôt à l’action !

Transformons nos pratiques, vivons bien et mieux, économisons nos ressources, faisons preuve de créativité et développons les emplois de proximité, non délocalisables, qui répondront à une éthique de vie. Soyons ouverts aux autres, acceptons les différences c’est une richesse indispensable à chacun. Résistons aux sirènes d’un bonheur jamais atteint qui nous plonge dans l’insécurité et la frustration.

Allez Voter et votez pour que les élus écologistes puissent avoir un impact sur les politiques conduites dans tous les domaines.

Des chômeurs qui sont lassés de jouer les « bouche-trous »

Challans, commune de Vendée, commerçante, agréable, près de la mer; où  beaucoup déclarent se sentir « attirés par la qualité de vie » voit son taux de chômage passé à 9% ! En cause, même pas la fermeture d’usine ou des licenciements, non … « la crise »

C’est l’insuffisance de création d’emplois dans une commune en expansion démographique.

Ce constat  illustre le résultat d’une politique aberrante, où, d’un côté  l’âge d’accès à la retraite est prolongé et de l’autre le travail aux plus de 50 ans refusé – sous le prétexte qu’ils sont trop âgés-.

La galère que vit une grande partie de la population avec des indemnités dérisoires ou des salaires très partiels accompagnés de déplacements coûteux et loin de leur lieu d’habitation, résume bien la situation où nous a mené la politique d’un gouvernement  et des élus locaux qui soutiennent cette même politique et ne proposent pas d’alternative.

Cette économie du « mal-être » qui s’est développée est  intolérable si nous voulons précisément sortir de la crise.

Si nous ne régulons pas le système bancaire et ne lançons pas plus d’écologie pour plus d’emplois,  le chômage sera là,  encore longtemps.  C’est le chômage qui est une des causes de la crise et la crise qui alimente le chômage….

Nous voulons une économie au service des populations et des territoires, avec création d’emplois non délocalisables. Nous voulons nous engager vers une nouvelle révolution industrielle écologique.

Une commune écologique, construisons-la, ensemble

La campagne des présidentielles n’a pas fait émerger autant qu’il l’aurait fallu les problèmes de fond pour lesquels nous nous battons….

Nous ne pouvons plus regarder le bout de notre jardin, nous sommes des citoyens du Monde.

Nous, occidentaux, avons, utilisé au maximum la planète qui ne peut pas se renouveler…D’autres pays dits émergents, sont en pleine expansion et veulent suivre le développement que nous avons suivi depuis l’ère industrielle…Logique !

Sauf que la biosphère ne répond plus, les matières premières  sont en diminution, voire en passe de disparition, les terres labourables ont été détruites pour les constructions, les infrastructures routières aéroportuaires, etc….

Les inégalités sociales se multiplient et la richesse du monde est partagée par une poignée d’humains au détriment des autres  …

La finance mène le monde…

Nous sentons tous que plus rien ne pourra être comme avant. Il va donc falloir opérer une vraie révolution des esprits, changer de logiciel de pensée. C’est la raison pour laquelle c’est si difficile…à imaginer.

Nous savons tous, qu’avec le développement dit « durable » et le Grenelle de l’environnement, beaucoup de personnes parlent écologie : on fait isoler sa maison, on économise l’eau, l’électricité…

C’est, dans l’air du temps.
Au risque de passer pour des pessimistes, nous disons, à EELV, que ces mesures sont intéressantes mais insuffisantes.

Il nous faut  plus d’Ecologie :   transformer notre vision globale de la situation et nous engager rapidement dans une transformation radicale de nos pratiques de vie.
Pas de retour à la bougie caricatural, non, une sobriété  consentie, réfléchie et heureuse (?) basée sur ce que propose Négawatt..sobriété /efficacité  /renouvelable.

La justice sociale oui, bien sûr..  mais comment ?

Plus d’emplois ? Oui  mais quels emplois ? Avec quels types entreprises ?

De l’électricité ? Oui mais moins gaspillée, mieux utilisée,   surtout pas issue du nucléaire qui est dangereux, non maîtrisable, pour lequel nous ne savons pas gérer les déchets si ce n’est de les léguer aux générations futures  et qui coûte CHER…Si on comptabilise la construction la gestion, le démantèlement….cela coûte très cher !

De surcroît, le nucléaire civil est intimement lié  au nucléaire militaire… Il suffit d’un fou qui appuie sur un bouton…nous sommes à sa merci.

Nous proposons donc un autre développement,

  • une agriculture de proximité respectueuse de la terre, et des humains,
  • un développement  vert, écologiquement viable,
  • moins de consommation,
  • plus de relations de proximité avec des partages de biens qui n’ont aucune raison d’être multipliés,
  • des infrastructures réfléchies ensemble pour éviter le bétonnage tous azimuts et l’imperméabilité des sols,
  • le respect de la nature dans ses zones humides et sa biodiversité.
  •  Des transports collectifs pour se substituer le plus rapidement possible à l’usage inconditionnel de la voiture ..
  • et le développement du frêt pour éviter les poids lourds.

Vous trouverez en annexe la synthèse de la soirée publique où nous avons cogité ensemble cette commune écologique que nous souhaitons.. Deux heures, ce fut trop court.

Pour une école de l’émancipation et de la promotion sociale

Quand on parle « école » on pense immédiatement apprentissages, transmission des savoirs… l’enseignant étant là pour « enseigner » et l’élève pour apprendre. Comme si c’était aussi simple !

En quoi l’école peut elle servir la « promotion sociale «  ? Le peut-elle… d’ailleurs… Le collège unique qui a été institué par souci d’équité est globalement un échec.

Le bilan global de l’école au sens large est colporté comme très négatif. Qui est responsable ? Les enseignants ? Les élèves ? Les parents ? L’Etat avec la politique impulsée ? La société dans son ensemble ?

Il s’avère que nous avons changé d’époque. Impossible de comparer les enfants d’il y a seulement 20 ans, (10 ans même ?) avec ceux d’aujourd’hui. Et on continue de vouloir les faire entrer dans les mêmes moules, les mêmes démarches… Aberrant.

Le changement d’époque nous oblige à réviser le modèle.

Actuellemment nous sommes sur les bases suivantes :

  • Une consommation instituée en « raison de vivre » et une marchandisation de tous nos biens, y compris du savoir avec le profit comme moteur.
  • La compétition vue sous l’angle du « normal », de l’indispensable pour «  arriver »…
  • L’individualisme comme preuve de « liberté ». D’ailleurs, partout on nous parle de «placer l’individu, l’enfant « au cœur ». Ce ne serait pas mal dans l’absolu mais ça se traduit comment dans la réalité ?
  • un progrès scientifique et technique considéré comme une certitude de progrès social
  • Le saccage de la Planète qui crée des inégalités insupportables. Ces inégalités sociétales qui entraînent les inégalités scolaires et les inégalités de santé….

Vous le voyez, modifier cet état de fait va exiger une transformation radicale de nos politiques. C’est un projet de société.

C’est Edgar Morin qui écrit :

«  Les problèmes sont multidimensionnels. Plus progresse la crise, plus progresse l’incapacité à penser la crise; plus les problèmes deviennent planétaires, plus ils deviennent impensés »

Nous vivons dans un monde que l’on dit « systémique » et d’une grande complexité. Ce qui se passe ici, entraîne des conséquences là-bas….

Nous ne pourrons pas être neutres et accepter les rapiéçages, les vues partielles au travers d’un tube.

Notre éducation nous a appris à compartimenter et nous ne savons pas relier : relier les connaissances mais aussi les individus.

Une enquête réalisée dans les quartiers populaires fait apparaître des difficultés par «  l’absence de liens… » et celle-ci enclenche beaucoup de mal-être.

En matière d’éducation, nous subissons les leçons données par les lobbies, par ceux « qui nous veulent du bien » mais qui veulent surtout nous contraindre à l’uniformisation, à la pensée unique… pour, au passage, s’en remplir les poches, ou nous contraindre à subir et nous taire…

La télé fait l’éducation du spectateur et elle le formate.
La pub fait notre formation, celle des enfants et elle leur dit de manière subliminale mais très effective : exige, demande, refuse, c’est ton droit.

A nous, elle dit : ça c’est ringard, achète ça, bois, mange, c’est bon pour ton corps ta santé, tes enfants, etc….

C’est pourquoi je répète ce que je dis depuis des années : écrivons au fronton des écoles «  Ici, on apprend à penser, par soi-même et grâce aux autres ».

Ce serait le rôle des profs de s’assurer que tous les élèves puissent approfondir les sujets, se forger des arguments, leur permettre de les exprimer, les écouter et en tenir compte. C’est peut-être ça le début de la démocratie et de la formation citoyenne.

Parallèlement, il faudra s’occuper des parents, des adultes, sur leur lieux de vie, de travail et leur proposer une formation culturelle, aux médias, à la parentalité, à l’environnement, à la santé, à la citoyenneté…

Parce qu’apprendre tout au long de sa vie c’est vivre, c’est exister, c’est créer, c’est avoir un projet, c’est avoir du plaisir, c’est pouvoir communiquer avec les autres, partager, posséder« un bien commun »

Cette politique il nous faut la construire ensemble.

Il nous faut donner du sens à notre place de citoyen du Monde, lutter contre l’idéologie individualiste, libérale, redonner le goût de la « chose » publique, libérer du « temps »… vous avez tous pu remarquer combien nous sommes tous dans « la dictature de l’urgence ».

Il va falloir admettre que c’est à plusieurs que l’on apprend tout seul parce que c’est l’hétérogénéité qui permet à chacun de se construire.

Pour moi, l’éducation est première partout et en tous lieux, c’est le soubassement de la vie en société, et même si elle est exigeante, elle est libératrice et émancipatrice…

Elle dépasse de loin le simple fait « enseignement » et aucun enseignant ne peut se suffire d’enseigner sans éduquer…

L’espoir est là

Ce soir, 6 mai 2012, c’est la joie : exit, le président qui a mis la France à genoux !
Ce soir 6 Mai, c’est l’espoir.
Il va falloir gagner la manche suivante : les élections législatives.
Qu’une majorité de gauche soit présente sur les bancs de l’Assemblée Nationale.
Qu’un nombre certain d’écologistes y accèdent et puissent représenter une force de propositions.
L’écologie, la grande absente du débat depuis plusieurs mois puisque les petites voix qui voulaient se faire entendre ont été volontairement reléguées et méprisées.
Cela ne peut plus durer.

• Parce que les réserves naturelles s’épuisent et les terres se réduisent.
• Parce que l’eau manque déjà sur une partie importante du monde et va manquer de plus en plus.
• Parce que l’état de nos finances et de notre mode développement est incompatible avec l’état du monde.
• Parce que, nous sommes avant tout, des habitants du Monde et qu’il est vain de vouloir regarder la pointe de ses pieds.
• Parce que la terre n’attendra pas la volonté commune et majoritaire pour se rappeler à tous; Elle le fait déjà et les soi-disant 40 à 50 ans qui étaient devant nous se réduisent à 10 ans… Demain !

Ce matin 7 Mai, l’espoir est là. Le Président élu, François Hollande va sûrement gouverner « autrement » et c’est pour cela que nous nous sommes engagés pour le faire élire. Tous ensemble, nous devons impulser, soutenir ce projet et le faire avancer. Tout ce qui est figé stagne. Le Projet doit évoluer et notamment vers plus d’écologie politique.
Oui, je suis de gauche et je le revendique depuis Mendès-France, en passant par Mitterrand en 81. Déçue ensuite.
Oui, je suis écologiste engagée parce qu’il est impensable et dangereux de ne pas l’être. Il en va de l’avenir de l’Humanité. Nous ne voulons pas la récession, ni la stagnation. Nous voulons une sobriété acceptée, respectueuse de l’environnement et de l’humain. Une sobriété basée sur un équilibre entre efficacité et renouvelable.