Martine Léger
Militante au long cours
Son premier souvenir de militance remonte à ses 16 ans : c’est à cet âge-là que Martine Léger a décidé d’adhérer au club écologique de la MJC de Cluses, en Haute-Savoie. Depuis, la fibre écologique ne l’a jamais quittée et elle est restée fidèle à ses premiers engagements : antimilitariste, antinucléaire, convaincue de la nécessité d’un nouveau modèle de développement, foncièrement pro-européenne, cette femme enseignante d’anglais au lycée Charles Poncet, à Cluses, défend l’écologie politique comme socle de l’égalité sociale. « Très tôt, j’ai senti qu’on se dirigeait vers un chaos social. L’écologie politique ouvre la voie à des relations humaines apaisées ».
Dans sa petite ville de Marignier, au cœur de la très industrielle vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc, Martine Léger a adhéré au parti écologiste en 1996 et assuré, pendant des années, le secrétariat du groupe local EELV Faucigny Mont-Blanc, qu’elle continue toujours d’animer. Candidate aux législatives en 2002, puis aux cantonales à deux reprises, cette « militante dans l’âme » est aussi l’une des adhérentes de la première heure du mouvement Attac, pour lequel elle s’est aussi fortement impliquée dans la vallée. Femme de terrain et de convictions, n’étant pas candidate, elle s’est cependant investie dans la dernière campagne des municipales en organisant une conférence sur la décroissance écologique et la nécessité de la sobriété énergétique. Un idéal et des principes qu’elle met en pratique au quotidien : grâce à son jardin et à ses animaux, Martine Léger privilégie le « faire soi-même ». Quand elle n’enseigne pas, elle s’occupe avec son mari de leur grande maison avec gîtes et très grand jardin potager et consacre du temps à des activités citoyennes.