Léla Bencharif
De la géographie sociale à la démocratie participative
La réalisation du film « mémoires de guerre, mémoires de soldats oubliés » (2005, Le Grain YFC production) ? Elle en est à l’initiative. L’ouvrage collectif « Lyon capitale des outre-mers : immigration des suds & culture coloniale en Rhône-Alpes » ? Elle en est l’un des co-auteurs en 2007. Les ateliers citoyens organisés par la région Rhône-Alpes ? Elle en est l’un des acteurs-clé, en tant que vice-présidente de la Région en charge de la vie associative, l’éducation populaire et la démocratie participative.
Ingénieure, docteure en géographie sociale, ses travaux universitaires portent sur les inégalités sociales et spatiales. Elle est engagée aujourd’hui au service de l’éducation à la santé et à la citoyenneté.
Issue de de l’immigration algérienne, la Stéphanoise Léla Bencharif a fait de l’éducation populaire et de la démocratie participative son credo : « je dois à l’éducation populaire mon militantisme, mon parcours d’engagement. Complémentaire de la démocratie représentative, la démocratie participative ne doit pas être un simple slogan ! Il est indispensable de reconnaître les nouvelles formes d’engagement et de participation citoyenne comme de réels espaces de contre-pouvoir démocratique».
Elle se présente avant tout comme une militante associative, au sein du Groupe de Réflexion et d’Actions Interculturelles (créée en 1982) qui milite pour l’accès à l’égalité des droits, et de collectifs de solidarité.
Pour cette figure militante du mouvement Europe Ecologie, qu’elle a enrichi de son expérience personnelle et de terrain, le grand défi européen reste le défi démocratique et l’équilibre à trouver pour remédier aux effets sociaux, environnementaux et économiques de la mondialisation.