« L’égalité entre les hommes passe par un environnement sain »

« Depuis que je suis en âge de glisser un bulletin dans une urne, j’ai toujours voté écologiste », se souvient Irène Bouré. Si cette avocate de 47 ans, « personnalité d’ouverture », n’est pas adhérente d’Europe Ecologie, elle n’en est pas moins très attentive – et depuis longtemps – aux questions d’environnement. Active dans le monde associatif, notamment via l’association Volubilis, réseau européen pour la protection de l’environnement et des paysages, elle est aussi très vigilante concernant le nucléaire et les questions de sécurité qui s’y rattachent.

C’est même une évidence pour cette bourguignone d’origine, installée depuis 20 ans dans le sud, à Avignon aujourd’hui. « Je vis à proximité des sites les plus nucléarisés d’Europe : Tricastin, Marcoule et Cadarache », fait-elle remarquer. Irène Bouré participe régulièrement à des colloques sur cette question et son voyage en décembre 2012 à Fukushima avec une délégation EELV, a conforté ses convictions sur l’abandon du nucléaire. Pour elle, le développement des énergies renouvelables est à inscrire au rang des priorités territoriales.

Au-delà, elle considère que « l’égalité et la solidarité entre les hommes, passent aussi par un environnement sain ». Et quelle meilleure échelle que celle de l’Europe pour agir ? « C’est la plus efficace » , estime Irène Bouré.