Caravane de l’Europe : une halte pour parler santé

Temps de lecture  1 minute

A l’image du Tour de France, La Réunion organise sa Caravane de l’Europe du 24 au 26 avril. Trois jours pour cibler des sites qui ont bénéficié des co-financements européens et ainsi tenté d’éclairer davantage la population sur la présence et les domaines d’interventions de l’Europe dans le territoire.

Cette première halte au Pôle Sanitaire de l’Est (Saint-Benoît), cofinancé à hauteur de 23,5 millions d’euros par l’UE (fonds Feder), était bien sûr l’occasion de parler santé.

Caravane PSE intervenants

Danon Odayen (9ème sur la liste Outre-Mer pour l’Océan Indien – à droite sur la photo) a insisté sur le bien être global, et en ce sens, sur le rôle majeur de la prévention. Prévention face à la malbouffe, aux produits chimiques contenus dans notre environnement direct, aux pollutions liées à l’activité automobile et industrielle,…

L’occasion pour la tête de liste, Yvette Duchemann, de marquer la solidarité d’Europe Ecologie à la population de Nouméa soumise entre 3 et 6 alertes de pics de pollution par an, causés par l’activité de la vieille centrale à fioul de la société de nickel associée à la densité du trafic routier.

Face au manque flagrant d’informations sur l’état de santé des populations ultramarines et au risque de pandémie lié aux maladies vectorielles transmises par les moustiques dans nos territoires, Yvette Duchemann a plaidé pour un développement de la recherche locale dans le domaine, associant les compétences des ultramarins.

Enfin, William Silotia, spécialiste des plantes médicinales, a défendu la nécessaire reconnaissance du statut de la médecine traditionnelle aux côtés de la médecine traditionnelle. Face aux convoitises et pressions de l’industrie pharmaceutique, l’Europe doit protéger La Réunion du pillage de sa biodiversité et des savoir-faire ancestraux.

 

 

 

 

 

 

 

Répondre