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Schéma de coopération intercommunale_ Mes rencontres avec les élus de la circonscription

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de mes récentes rencontres avec Monsieur le Préfet de la Dordogne et Mme la Sous Préfète de Bergerac, nous avons parlé des évolutions engagées par la loi NoTRE (Nouvelle Organisation du Territoire, promulguée le 7 août 2015.

Ce texte a fait l'objet de nombreux débats et interventions d'élu-e-s que j'ai écoutés lors de rencontres individuelles et de réunions publiques. Les parlementaires de Dordogne sont intervenus pour soutenir la prise en compte des spécificités liées à la ruralité.
En ce qui concerne notre circonscription du Bergeracois, seule la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès est dans l’obligation d'intégrer une autre communauté de communes.
Aussi, les élus des intercommunalités n'ayant pas d'obligation législatives sont surpris des propositions de fusions faites par Monsieur le Préfet.
De plus, la réunion de la commission de coopération intercommunale (CDCI) organisée à la préfecture le 5 octobre dernier a conduit à de nouvelles velléités et chacun s'en empare pour faire des propositions contradictoires.

La CDCI se réunira de nouveau au mois de décembre pour prendre des décisions.
Les élus de la seule intercommunalité du département concernée immédiatement par la loi n'y siègent pas. Ils ne pourront donc pas exposer les différents points de vue et interrogations posées par un choix qui engage leur territoire pour plusieurs années.
Il serait opportun de leur permettre d'exprimer clairement leur orientation au sein de la commission.

C'est pourquoi j'ai décidé de rencontrer les Présidents-es entourés des bureaux ou conseils communautaires de ma circonscription.
Je souhaite recueillir leurs avis, et surtout les encourager à travailler ensemble à l'intérêt commun du territoire et donc des citoyens pour construire, intégrer et proposer des intercommunalités dynamiques assumant pleinement leur rôle d'aménagement du territoire, économique, social et culturel.

Lors d'un regroupement ou d'une fusion, chacun doit avoir conscience de ce qu'il apporte à l'autre et de ce que l'autre lui apporte. Chacun doit aussi s'assurer que sa représentation sera respectée, que les projets seront portés équitablement et solidairement.
La question de l'incidence fiscale pèse bien sûr dans la balance mais elle doit être considérée dans un cadre plus large de l'égalité d'accès aux services, à l'information des citoyens et à une ingénierie de territoire compétente pour tous les villages ruraux comme pour les bourgs centre.

Je ne peux qu'encourager les élus à débattre, se rencontrer, s'informer, dans ce contexte de révision du schéma départemental.
Pour ne pas laisser s'installer la peur d'une inclusion conduisant à un fatalisme anxiogène, mieux vaut construire ensemble les conditions d'un territoire homogène ou chacun prend sa place et ses responsabilités.
Pour ne pas subir une décision étatique, les élus peuvent aussi mettre à profit les 2 mois à venir pour dialoguer avec les citoyens sur leurs attentes de la communauté des communes ou d'agglomération.

Aussi , je partage cette introduction de l'allocution du Président de la République, en ouverture de la Conférence sociale :
Extrait :
Dialogue et responsabilité, pour réformer.
« On ne dirige pas une société comme une armée », en lui donnant des ordres qui seraient suivi « au doigt et à l’œil ».
Gouverner, c’est dialoguer, pour décider, pour réformer :
Dans une société, « il y a toujours des intérêts divergents. Comment les apaise-t-on ? Par le dialogue. Nous devons vivre dans une société apaisée ».

La recherche d'un société apaisée, c'est le vœu que j'émets pour l'élaboration de ce schéma de coopération intercommunal. Chaque élu-e doit prendre sa part dans cet objectif commun. C'est ce qu'attendent nos concitoyens. Donnons leur cette opportunité.