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Question sur les Ondes électromagnétiques

Type de questions QE

 

Ministère interrogé : ASO - Ministère des affaires sociales et de la santé

Question n° 23-00350

Mme Brigitte Allain attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la problématique des personnes électrohypersensibles aux ondes électromagnétiques (rayonnements des téléphones portables, du wifi..). En effet, le développement du wifi et de la 3G/4G posent de réels problèmes de santé à certains de nos concitoyens, tels que des maux de tête, des vertiges, des acouphènes, ou encore une grande fatigue, dont l'origine des symptômes peine à être reconnue médicalement. Des liens avec les ondes électromagnétiques et les troubles de la santé dont souffrent pourtant ces patients semblent être réels. Aussi, alors que l'exposition aux ondes électromagnétiques est aujourd'hui une réalité constante, à laquelle il est difficile d'échapper, tant sur le lieu de travail, qu'à son domicile ou lors de loisirs, elle lui demande les mesures qu'elle compte prendre pour que cette pathologie puisse être reconnue comme telle. De plus, de nombreux concitoyens et élus s'inquiètent des conséquences des émissions d'ondes électromagnétiques à proximité d'écoles, de crèches ou d'établissement accueillant des personnes âgées; d'autres sont affectés directement sur leur lieu de travail en raison de leur hyper sensibilité aux ondes. Les études scientifiques étant contradictoires sur le sujet, il relève bien de la responsabilité de l'État, en application du principe de précaution, de prendre les mesures nécessaires à la protection de la population. Quelles mesures le Gouvernement envisage-t-il d'adopter pour informer, sensibiliser et protéger la population des éventuels risques sanitaires des ondes électromagnétiques émises par les antennes de téléphonie mobile, les téléphones portables ou le wifi ? Elle demande si le Gouvernement envisage, comme demandé par de nombreuses associations et riverains d'antennes de téléphonie mobile, d'abaisser les valeurs limites d'exposition du public aux ondes électromagnétiques sur le territoire national.

5 commentaire(s)

  1. Alain Vérignon

    Madame,

    je vous remercie beaucoup pour cette question écrite au gouvernement.
    Je suis en correspondance avec des personnes électro-hyper-sensibles: par internet 134 personnes, et par courrier postal 40 personnes. Pour diffusion d’informations diverses concernant l’EHS, et la pollution par les ondes en général.
    Ceux qui arrivent, parfois au bout de nombreuses années, à faire le lien entre leurs maux et la pollution électromagnétique sont, d’une certaine façon, contents : ils y voient plus clair, ils ne se croient plus devenir fou (c’est ce que leur famille, leurs amis, leur suggèrent souvent);
    Une multitude d’autres personnes souffrent de maux divers et n’ont pas encore fait le lien et les associations en détectent de plus en plus.
    Un énorme scandale sanitaire est en vue, merci aux élus verts de tirer la sonnette d’alarme dans un milieu politique sourd et aveugle.

    Alain Vérignon

  2. courtois

    merci mme la députée de votre intérêt pour les EHS d’ailleurs en nombre croissant!je suis tombée EHS,en cause le WIFI er DECT de mes voisins.j’ai déménagé déjà 3 fois et je suis éxilée de ma famille.Notre vie sociale est un enfer et nous n’obtenons aucune aide.C’est un combat de chaque jour et comme alerte, je recommande une installation filaire autour de moi.Les intérêts financiers du numérique vont nous conduire à un scandale sanitaire si aucune réglementation n’est envisagé.Salutations

  3. taviot

    Bonsoir, je vous remercie, en tant que femme parmi les femmes, pour votre initiative courageuse d’écrire à un gouverne-ment au nom des anonymes exclus, des dégradés autant redoutés que chassés par les membres de ce système marchand.
    Notre souffrance morale s’apparente-t-elle à celle que ressentait les pestiférés du Moyen Age? Je le pense. Au travail réprimandée par un petit chef pour avoir demandé à quelqu’un d’éteindre son tel en veille dans sa poche…Aucun texte en effet ne prévoit que l’on puisse demander d’éteindre les tels dans les lieux publics, ou espaces de travail.Je me sens piégée dans l’arbitraire d’une administration qui m’impose l’exposition à une souffrance sans autre raison qu’il n’y a pas de texte….C’est horrible, car j’ai besoin de travailler pour vivre…On me conseille de m’éloigner dans le couloir, et de lâcher ce je fais…C’est donc le tel qui est légitimé comme de droit et moi simple humaine comme de trop. Bon courage. Lydie

  4. Bonjour, réalisateur, ayant enquêté cette année auprès d’une soixantaine de personnes électro hyper sensibles, je ne peux que soutenir votre démarche, et déplorer que les autorités médicales et sanitaires n’aient pas encore pris conscience du problème qui est bien réel. Toute démarche scientifique commence par l’observation avant d’essayer de comprendre pourquoi et comment les phénomènes arrivent. Dans le cas présent, hélas, ces personnes qui souffrent sont victimes d’un incroyable déni à tous les niveaux de la société. Continuons ce combat, il en va de la santé de nos enfants…et de nous-mêmes aussi ! MK

  5. CROZET

    Madame la député
    Je fais partie des personnes électrosensibles à cause d’une Wifi installée sur mon lieu de travail (bibliothèque) en 2007. Avant cette installation, je travaillais depuis 10 ans face à plusieurs antennes de téléphonie mobile (50 mètres environ) et j’avais chez moi un DECT ainsi qu’une live box wifi.
    L’installation de la borne Wifi -mal réglée aussi probablement- a déclenché pratiquement immédiatement d’abord une immense fatigue, puis des difficultés à l’endormissement et des réveils nocturnes, puis des maux de tête de type compression crânienne, des vertiges, une sorte de confusion mentale : je ne comprenais plus ce que me demandait les lecteurs et une très grande irritabilité…. jusqu’à ce que je craque, épuisée et dans un grand état de stress. Depuis, je dois faire très attention, j’ai du changer de lieu de travail (sans wifi), équipé mon appartement de rideaux anti-ondes, dormir sous un baldaquin et finalement j’ai dû blinder deux pièces… pour pouvoir me reposer de l’environnement épuisant dans lequel je vis (Paris). Tout cela évidemment sans aide, ni humains, ni techniques etc…. Nous n’existons pas et nous sommes méprisé(e)s et sans droits.

    Je vous remercie donc beaucoup de cette question et vous envoie toute ma sympathie.
    Bien cordialement
    Jacqueline Crozet

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