Accueil à l'Assemblée la « Fait Maison » : un gage de qualité pour les consommateurs

la « Fait Maison » : un gage de qualité pour les consommateurs

Mercredi 24 juin 2015 à 9h30, la commission des affaires économiques a organisé une table ronde sur le « fait maison » avec des représentants de l’administration, de restaurateurs, de l’industrie agro-alimentaires et d’associations de consommateurs.

Le « fait maison » a été créé par l’article 7 de la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation. Cette mention permet aux restaurateurs de signaler les produits élaborés sur place à base de produits bruts.

Cette disposition avait un double objectif, mieux informer le consommateur et valoriser le travail des restaurateurs et le savoir-faire des cuisiniers.

Un décret du 11 juillet 2014 suivi d’un autre du 6 mai 2015 ont précisé la notion de « fait maison » en définissant notamment quelles caractéristiques devaient remplir les produits bruts. Ils sont ainsi définis comme des « produits alimentaires crus ne contenant notamment  l’occasion de leur conditionnement ou de procédé utilisé pour sa conservation, aucun assemblage avec d’autres aliments, excepté le sel ».

Les décrets ont prévu des exceptions notamment pour les produits que le consommateur ne s’attend pas à voir réaliser par le restaurateur lui-même, tels que les salaisons, le fromage ou le pain.

La table ronde réunissant les acteurs de la filière ainsi que des consommateurs a permis aux députés de faire le point sur l’application de la nouvelle réglementation.

 

Voir la vidéo de la table ronde :

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6913.commission-des-affaires-economiques--table-ronde-sur-le-theme-du-fait-maison-24-juin-2015

 

Les propositions phares retenues par Brigitte Allain :

- Faire évoluer le « fait maison » pour qu’il puisse être utilisable par la restauration hors domicile collective.
- Promotion du fait maison par les pouvoirs publics auprès des professionnels et des consommateurs : outils de visibilité, reconnaissance par la consommateurs.
- Évolution vers la définition du métier d’artisan.
- Satisfaction du nouveau cahier des charge du label « maitre restaurateur » : intégration des 5 produits régionaux dans les cartes.