La suppression de 28 emplois sur les 33 postes existants à l'Institut du Tabac de Bergerac a été annoncée hier, suite à la tenue à Paris du comité d'entreprise extraordinaire.

Pour Brigitte Allain :

«  C'est une très mauvaise nouvelle et un véritable gâchis !

Les salariés, depuis plus d'un an et demi, ont défendu avec constance et des arguments solides,  leur institut de recherche.  Ils n'ont pas été informés de l'évolution des négociations, jusqu'à ces derniers jours où la menace sur les emplois se faisait plus pressante.

Que penser de l’issue proposée aujourd’hui qui n’offre aucune perspective alternative ? »

Brigitte Allain a plusieurs fois interpellé les acteurs et décideurs locaux et nationaux afin de trouver une voie d'évolution possible de l'Institut pour des recherches vers l'agroécologie et une production locale alimentaire.

Pour l'économie du territoire, déjà sinistrée, il est incompréhensible de brader cet institut alors qu’en date du 14 février 2013, Le Ministre Stéphane Le Foll reconnaissait dans un courrier à la députée du bergeracois "le rôle central de l'ITB dans le maintien d'une filière tabacole française dynamique". De quelle dynamique parle t-on aujourd’hui ?

« Alors que les élus se mobilisent sur la question de l'emploi, ils sont confrontés aux logiques de concentration d'entreprises internationales qui bradent  les savoirs faire locaux existants et les capacités d’innovation. C'est le cas de L'ITB reconnu pour son excellence ! Mais qui ne correspond plus à la logique mercantile de Imperial Tobacco »

Dans ce contexte, Madame Allain a demandé à rencontrer dans les meilleurs délais Monsieur Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine et le Commissaire au redressement productif.
Vendredi 18 avril, elle rencontrera Monsieur Marc Siebens, directeur de l'ITB.
Elle lui demandera les raisons qui ont pu conduire à une telle  décision et les autres pistes qui ont été étudiées.