Les droits des migrant-e-s doivent être respectés

A Rennes, on estime à 450 le nombre de personnes qui ne disposent pas de logement, certaines vivant dans la rue, d’autres étant hébergées dans des conditions extrêmement précaires. L’accès au logement est pourtant un droit fondamental garanti par l’ONU, l’Union européenne et la constitution française. Les pouvoirs publics doivent donc tout mettre en œuvre pour qu’il soit respecté.

A l’occasion du début de la trêve hivernale, le secrétaire général de la préfecture d’Ille et Vilaine a affirmé que de nouvelles places d’hébergement d’urgence avaient été créées et que personne ne resterait dehors. Que de promesses… La lutte menée depuis plus de 5 ans par les associations et collectifs de soutien aux personnes migrantes aurait-elle payé ?

Sur le terrain les travailleurs sociaux et les militants ne constatent pas d’évolution. Il y a deux jours, 150 personnes (dont des enfants) étaient encore à la rue.

Au delà de l’urgence, les pouvoirs publics et la municipalité rennaise doivent trouver des solutions pérennes pour toutes et tous, et notamment se concerter pour identifier les logements vacants en vue de mettre en œuvre la loi de réquisition.

En plus de voir leurs droits bafoués, les personnes migrantes servent aujourd’hui de bouc émissaires à des représentants politiques en mal de notoriété et sont les premières victimes des relents racistes que connaît actuellement notre pays. C’est donc pour réaffirmer notre devoir de solidarité et d’accueil envers ces populations que les candidats du Rassemblement citoyen, de gauche et écologiste étaient présents lors de la manifestation en faveur du logement des migrants samedi 15 novembre à 14H30.

Matthieu Theurier et Valérie Faucheux

Communiqué du Rassemblement citoyen, de gauche et écologiste  

 

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