« Le droit au logement constitue un devoir de solidarité »*

Les expulsions de migrants à Rennes et dans la Métropole sont devenues tristement banales, à l’instar de celle qui a eu lieu ce week-end. Il semble désormais acquis pour la Préfecture que des familles avec enfants puissent être livrées à la rue. Les propos de la Préfecture reportées dans Ouest France ce jour, affirmant « nous n’étions pas dans une situation de grand froid nécessitant de mettre les gens à l’abri », sont scandaleux. Quelque soit la température,  nous ne pouvons tolérer que des personnes dorment à la rue. Nous ne pouvons non plus accepter la politique de l’autruche et le déni de la réalité du terrain lorsque la Préfecture affirme que les dispositifs d’hébergement d’urgence fonctionnent correctement. Enfin, il est temps que cesse la guerre faite aux associations qui luttent pour faire appliquer la stricte loi concernant l’hébergement des migrants en France.

En ce début d’année, dans une France où le chef de l’État s’est fait élire sur des valeurs de gauche, de solidarité et de justice sociale, nous formulons avec ferveur le vœu que ces dernières se traduisent enfin concrètement dans les actes.

Didier Chapellon et Solène Raude, porte parole EELV Rennes
Sylviane Rault et Gaelle Rougier, conseillères régionales de Bretagne

* loi du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement

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