La loi logement est une avancée sociale forte

L’habitat social, la rénovation urbaine, le logement des jeunes et l’habitat participatif sont les priorités des écologistes à la Région. La loi ALUR, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, permettra la création d’un mécanisme d’encadrement des loyers, elle favorisera l’augmentation de l’offre des logement, la lutte contre l’habitat indigne, elle créera une garantie universelle de loyers et donne à l’habitat participatif un cadre juridique. Il s’agit désormais pour notre Région de décliner ses nouveaux outils dans les territoires...

Ecoutez Sylviane Rault sur cette question

 

 

 

Intervention de Sylviane Rault

Nous voterons ce programme qui encourage l’habitat social, la rénovation urbaine, le logement des jeunes et l’habitat participatif. L’effort financier fait par les locataires dépasse trop souvent 30 % de leurs revenus mensuels. La loi ALUR, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, permettra la création d’un mécanisme d’encadrement des loyers, elle favorisera l’augmentation de l’offre des logement, la lutte contre l’habitat indigne, elle créera une garantie universelle de loyers et donne à l’habitat participatif un cadre juridique. La trêve hivernale est aussi augmentée de 15 jours pour tous y compris les sans papiers et squatters. Si beaucoup reste à faire, cette loi est une avancée sociale forte, elle ouvre de nouveaux droits et nous voulons saluer son adoption. Il s’agit désormais pour notre Région de décliner ses nouveaux outils dans les territoires comme il est de notre responsabilité de décliner les objectifs du Schéma Régional Climat Air Energie dans notre politique régionale du logement.

Nous regrettons à ce titre que les perspectives qui se dégagent du plan bâtiment durable n’apparaissent pas dans ce document mis à part la création de la maison de l’habitat. Il est vrai que le bilan de nos réunions ne sera rendu que le 24 février mais il aurait été important, encore une fois, de pouvoir anticiper et prévoir dores et déjà une autorisation de paiement. Intégrer les conclusions de ces groupes aurait donné clairement un nouveau souffle à la politique régionale du logement.

De même, il n’est pas précisé comment  l’ambition de réhabilitation de 50 000  logements par an en Bretagne va pouvoir se concrétiser? Il y a pourtant urgence à mettre en œuvre cette politique pour lutter contre la précarité énergétique, le réchauffement climatique et créer des emplois qualifiés sur notre territoire.

Alors qu’un breton sur trois vit dans des espaces périurbains et ruraux, que les enjeux autour de la préservation du foncier et les coûts de déplacement sont encore plus forts en Bretagne qu’ailleurs. L’ambition  de généraliser les Plan Local d’Habitat dans l’ensemble de nos territoires est une nécessité.

Mais nous restons sur notre faim quant au nécessaire travail de réhabilitation des centres bourgs. Ces derniers comportent de nombreux bâtiments vacants ou en mauvais état, et sont souvent en voie de désaffection au profit des lotissements qui poussent partout en périphérie. Il est indispensable que nous nous donnions de nouveaux moyens pour rendre à nouveau ces centres bourg attractifs et enrayer la croissance de l’emprise urbaine.

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