La ligne Châteaubriand-Rennes doit être maintenue dans son intégralité.

Comme pour d’autres lignes du territoire breton (Brest-Quimper, St Brieuc-Vannes-Lorient), la ligne Châteaubriant-Rennes souffre du choix du tout TGV. État et Région envisagent de dépenser des milliards pour une LGV Rennes-Nantes mais impossible de trouver quelques millions pour l’entretien. L’État impose aux collectivités locales, dont il baisse les dotations, d’investir à sa place.

Lors du débat public LNOBPL (Lignes Nouvelles Ouest-Bretagne Pays de la Loire) l’étude d’une relation Rennes-Nantes via Châteaubriant avait même été oubliée par les promoteurs du débat public. Seule l’intervention d’associations et des écologistes avait permis une première étude succincte. Pourtant, cette ligne utilisée quotidiennement rend de grands services pour le développement des territoires, la ponctualité pour l’arrivée au travail ou aux établissements scolaires, éviter les encombrements de la rocade de Rennes et son corollaire, la pollution aux particules et gaz toxiques.

Aujourd’hui, l’état de délabrement de la ligne impose une baisse de vitesse et donc des changements d’horaires. La non-concertation du Conseil Régional avec les élus locaux à propos de ces changements est une honte ! La mise en place de cars scolaires en alternative n’est qu’un pis-aller qui pose une question évidente tant sur la sécurité qu’environnementale, tout en déconsidérant l’intérêt de la ligne auprès des autorités par la baisse du trafic. Il faut des horaires compatibles avec l’arrivée aux lycées, collèges et entreprises, la remise en état rapide de la ligne, notamment les zones de ralentissements, un plan pluriannuel d’investissement afin d’assurer la pérennité.

Europe Écologie Les Verts Bretagne soutient et appelle à soutenir les mobilisations des élu-es constitué-es en association de défense de la ligne et du « Collectif Citoyen Châteaubriant-Rennes En Train »

Lundi 4 juillet  2016