Energies marines : lentement, nous avançons

Session du Conseil régional de Bretagne du 29 mars 2012
Adoption des statuts de préfiguration de France énergies marines
Intervention de Janick Moriceau pour Europe Ecologie Les Verts

Après cinq années ponctuées d’effets d’annonce et de reports, du coté des Énergies Marines Renouvelables les choses s’accélèrent enfin. Nous ne voulons surtout pas voir là une relation quelconque avec une autre échéance, le lien est tout à fait fortuit !

Les lauréats retenus pour le premier appel à projet éolien posé seront annoncés dans quelques jours et la Bretagne pourra s’enorgueillir dans quelques années d’un parc éolien au large de Saint Brieuc. Bien qu’amenées à financer des infrastructures lourdes et de nouvelles formations, les collectivités n’ont été aucunement consultées sur les choix !

La seconde accélération, est l’objet de la décision que nous allons prendre aujourd’hui. Un projet au parcours ubuesque… heureusement que c’était un projet d’avenir majeur pour La France, qu’en aurait-il été autrement !
Que de chemin parcouru dans les méandres du pouvoir depuis le souhait que nous avions exprimé en 2007 lors du Grenelle de la mer à Brest. Les annonces se sont succédées : la première par  Jean Louis Borloo date de 2009  suivront François Fillon, Nicolas Sarkosy, Nathalie Kosusko Morizet. Enfin nous voyons la ligne d’arrivée après cinq longues années : Francois Fillon a annoncé il y a quelques jours que France Energies marines est promu Instituts d’Excellence Energies Décarbonées (IEED) ! On applaudit et on pense que les choses sont terminées que l’on va enfin commencer à être opérationnel. Mais non, nous entrons dans une phase de préfiguration de la future structure…

Cependant ne vous inquiétez pas, quoiqu’il en soit, la France va devenir un leader mondial en matière d’énergie marine et France Energies Marines sera, je cite, un formidable accélérateur. Il est temps !

Il sera installé à Brest avec deux antennes à Toulon et Nantes. Avec cinq premiers sites d’essais répartis sur le territoire métropolitain, il va disposer de plus de 70 chercheurs, d’un centre de ressources et de formation, développer des projets de recherche et développement… Bref, il y a de l’ambition et nous nous en réjouissons car nous avons tous les atouts pour développer les Energies Marines Renouvelables en Bretagne: humains, géographiques, économiques… et pour engager une indispensable transition énergétique créatrice d’emplois.

Mais, car il y a un mais, une réalité plus prosaïque… France énergies marines sera doté d’un budget de 133 millions d’euros. Pas par an, pensez vous compte tenu des ambitions, mais pour les dix années à venir !
L’enveloppe annoncée en 2009, par l’Etat 100 millions d’euros, est devenue 34 millions soit 3,4 millions chaque année, quand les collectivités consacreront un peu plus 35 millions d’euros.

Je vous laisse comparer avec les chiffres éloquents prévus pour les projets d’hier :
– Le budget de la recherche publique sur la  filière électro-nucléaire est près de 200 fois plus important
– Aéroport de Notre Dames des Landes : entre 600 et 2 000 millions d’euros.

Alors certes, les écologistes que nous sommes voterons l’adoption des statuts de préfiguration de France Energies Marines, même si l’assemblée constitutive a déjà eu lieu…
Mais nous espérons que dans les mois qui suivront les moyens attribués à France Energies Marines, projet d’avenir, seront à la hauteur des ambitions affichées. Faute de quoi, une nouvelle fois, comme ce fut le cas pour les énergies renouvelables terrestres, nous resterons à quai.

Après cinq années ponctuées d’effets d’annonce et de reports, du coté des Énergies Marines Renouvelables les choses s’accélèrent enfin. Nous ne voulons surtout pas voir là une relation quelconque avec une autre échéance, le lien est tout à fait fortuit !

Les lauréats retenus pour le premier appel à projet éolien posé seront annoncés dans quelques jours et la Bretagne pourra s’enorgueillir dans quelques années d’un parc éolien au large de Saint Brieuc. Bien qu’amenées à financer des infrastructures lourdes et de nouvelles formations, les collectivités n’ont été aucunement consultées sur les choix !

La seconde accélération, est l’objet de la décision que nous allons prendre aujourd’hui. Un projet au parcours ubuesque… heureusement que c’était un projet d’avenir majeur pour La France, qu’en aurait-il été autrement !

Que de chemin parcouru dans les méandres du pouvoir depuis le souhait que nous avions exprimé en 2007 lors du Grenelle de la mer à Brest. Les annonces se sont succédées : la première par Jean Louis Borloo date de 2009 suivront François Fillon, Nicolas Sarkosy, Nathalie Kosusko Morizet. Enfin nous voyons la ligne d’arrivée après cinq longues années : Francois Fillon a annoncé il y a quelques jours que France Energies marines est promu Instituts d’Excellence Energies Décarbonées (IEED) ! On applaudit et on pense que les choses sont terminées que l’on va enfin commencer à être opérationnel. Mais non, nous entrons dans une phase de préfiguration de la future structure…

Cependant ne vous inquiétez pas, quoiqu’il en soit, la France va devenir un leader mondial en matière d’énergie marine et France Energies Marines sera, je cite, un formidable accélérateur. Il est temps !

Il sera installé à Brest avec deux antennes à Toulon et Nantes. Avec cinq premiers sites d’essais répartis sur le territoire métropolitain, il va disposer de plus de 70 chercheurs, d’un centre de ressources et de formation, développer des projets de recherche et développement… Bref, il y a de l’ambition et nous nous en réjouissons car nous avons tous les atouts pour développer les Energies Marines Renouvelables en Bretagne: humains, géographiques, économiques… et pour engager une indispensable transition énergétique créatrice d’emplois.

Mais, car il y a un mais, une réalité plus prosaïque… France énergies marines sera doté d’un budget de 133 millions d’euros. Pas par an, pensez vous compte tenu des ambitions, mais pour les dix années à venir !

L’enveloppe annoncée en 2009, par l’Etat 100 millions d’euros, est devenue 34 millions soit 3,4 millions chaque année, quand les collectivités consacreront un peu plus 35 millions d’euros.

Je vous laisse comparer avec les chiffres éloquents prévus pour les projets d’hier :

  • Le budget de la recherche publique sur la filière électro-nucléaire est près de 200 fois plus important

  • Aéroport de Notre Dames des Landes : entre 600 et 2 000 millions d’euros.

Alors certes, les écologistes que nous sommes voterons l’adoption des statuts de préfiguration de France Energies Marines, même si l’assemblée constitutive a déjà eu lieu…

Mais nous espérons que dans les mois qui suivront les moyens attribués à France Energies Marines, projet d’avenir, seront à la hauteur des ambitions affichées. Faute de quoi, une nouvelle fois, comme ce fut le cas pour les énergies renouvelables terrestres, nous resterons à quai.

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