Avec l’augmentation du carburant, la pêche bretonne est en danger

Session du Conseil régional de Bretagne du 29 mars 2012
Fonds pêche
Intervention de Janick Moriceau pour Europe Écologie Les Verts Bretagne

Nous ne pouvions que souscrire à votre volonté de faire sauter, au moins partiellement, le verrou financier limitant tout à la fois la reprise des entreprises et la construction de nouveaux navires dans le cadre d’armements artisanaux en particulier. Ce fonds était nécessaire, il pouvait permettre de réduire la concentration des entreprises et des droits de pêche. Une dynamique en cours et qui nous inquiète fortement dans ce secteur comme dans le secteur agricole.

Nous regrettons donc, l’échec de l’opération et en prenons acte .

Puisse que nous parlons de la pêche, je saisis l’occasion de mettre l’accent sur la situation très inquiétante dans laquelle nous sommes.

Avec l’augmentation du carburant, nous rentrons en zone dangereuse pour la grande majorité de la flotte bretonne et les garde fous passés ne pourrons plus, sans nul doute possible, être activés.

La Région Bretagne avait engagé sur la question de la réduction de la consommation de carburant, un travail important avec les professionnels et les chercheurs en particulier du Centre Ifremer de Lorient. Des travaux certes limités mais qui ont trouvé leur concrétisation sur nombre de navires.

Depuis 2007, l’État a pris la main sur ces questions et lancé successivement deux appels d’offre dont hélas nous attendons toujours les retombées concrètes, même si le projet porté par l’Aglia semble en bonne voie.

Monsieur, le président, nous ne pouvons plus attendre, il n’est pas possible de voir les quelques nouveaux navires construits  l’être sur les bases du siècle dernier. Pire, ils risquent d’être les premiers de rester à quai, car leur construction a rendu les entreprises qui les portent moins à même de faire face à la crise qui s’amorce.

Monsieur le président, face à ces carences, nous vous demandons que d’urgence à votre initiative, soit réunis en Bretagne l’ensemble des acteurs impliqués pour rependre la main sur ces questions. Nous souhaitons aussi qu’une démarche du même type soit engagée à l’échelon inter-régional. Il n’est plus, absolument plus possible d’attendre !

Nous ne pouvions que souscrire à votre volonté de faire sauter, au moins partiellement, le verrou financier limitant tout à la fois la reprise des entreprises et la construction de nouveaux navires dans le cadre d’armements artisanaux en particulier. Ce fond était nécessaire, il pouvait permettre de réduire la concentration des entreprises et des droits de pêche. Une dynamique en cours et qui nous inquiète fortement dans ce secteur comme dans le secteur agricole.

Nous regrettons donc, l’échec de l’opération et en prenons acte .

Puisse que nous parlons de la pêche, je saisis l’occasion de mettre l’accent sur la situation très inquiétante dans laquelle nous sommes.

Avec l’augmentation du carburant, nous rentrons en zone dangereuse pour la grande majorité de la flotte bretonne et les garde fous passés ne pourrons plus, sans nul doute possible, être activés.

La Région Bretagne avait engagé sur la question de la réduction de la consommation de carburant, un travail important avec les professionnels et les chercheurs en particulier du Centre Ifremer de Lorient. Des travaux certes limités mais qui ont trouvé leur concrétisation sur nombre de navires.

Depuis 2007, l’État a pris la main sur ces questions et lancé successivement deux appels d’offre dont hélas nous attendons toujours les retombées concrètes, même si le projet porté par l’Aglia semble en bonne voie.

Monsieur, le président, nous ne pouvons plus attendre, il n’est pas possible de voir les quelques nouveaux navires construits l’être sur les bases du siècle dernier. Pire, ils risquent d’être les premiers de rester à quai, car leur construction a rendu les entreprises qui les portent moins à même de faire face à la crise qui s’amorce.

Monsieur le président, face à ces carences, nous vous demandons que d’urgence à votre initiative, soit réunis en Bretagne l’ensemble des acteurs impliqués pour rependre la main sur ces questions. Nous souhaitons aussi qu’une démarche du même type soit engagée à l’échelon inter-régional. Il n’est plus, absolument plus possible d’attendre !

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