1. Tests de résistance sur les centrales nucléaires : la France tente d’imposer à l’Europe le moins disant sécuritaire

    Alors que l’Union européenne est en train de finaliser ses tests de résistance, Yannick Jadot et Michèle Rivasi, députés européens Europe Ecologie – les Verts, au nom du groupe des Verts / ALE, appellent le commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger à résister à la stratégie du \ »moins disant sécuritaire\ » que la France tente d’imposer à l’Europe sur les \ »stress tests\ » sur les centrales nucléaires.Au contraire, le Commissaire doit défendre la prise en compte la plus large possible des risques, l’indépendance de l’expertise et la pleine participation à la définition des critères des Etats membres qui ont choisi de ne pas avoir de centrales ou de les fermer.Les deux eurodéputés ont réagi suite à l’intervention du commissaire devant le Parlement européen le mardi 10 mai 2011: \ »Le Commissaire Oettinger doit garantir la crédibilité des tests de résistance, afin d’imposer les normes les plus strictes de sécurité, minimiser le risque nucléaire en Europe, sachant que ce risque ne disparaîtra qu’avec la sortie progressive mais déterminée du nucléaire. Surtout, il doit affirmer son autorité face aux assauts des pays pro-nucléaires qui veulent faire de cet audit un pur exercice de communication sans remise en cause quelconque des centrales existantes ou futures.La France a pris le leadership de ce lobby en tentant d’imposer cette semaine le moins disant nucléaire à l’Europe. Alors que l’Union finalise la définition des critères, l’Autorité de Sûreté Nucléaire française vient de publier ses propres critères de tests de résistance. Non satisfaite de ce mépris vis-à-vis du processus européen, la Franceutilise l’Association des Autorité de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (WENRA), qui ne réunit que des pays nucléaires, pour vider de son contenu les recommandations européennes en matière de sûreté qui doivent être discutées à Bruxelles, les 12 et 13 mai prochains, lors de la réunion de l’ENSREG (groupe européen des autorités de régulation dans le domaine de la sûreté nucléaire), qui comprend aussi les pays nonnucléarisés.Nous demandons au Commissaire Oettinger, au nom de la Commission, de maintenir le cap qu’il a présenté et d’afficher une détermination plus forte vis-à-vis du Conseil, et notamment :- de rappeler la France à l’ordre et de refuser sa stratégie de fait accompli pour imposer sa loi nucléaire à l’Europe. La Commission ne peut rester silencieuse face à des tests inutiles et biaisés.-de défendre dès jeudi à Bruxelles la prise en compte la plus large des risques qu’il a mentionnés, en particulier attaque informatique, attentat terroriste et chute d’avion. Il est scandaleux que les autorités françaises excluent ces derniers risques. En effet il est prouvé qu’aucun réacteur, y compris l’EPR, ne résisterait à une telle chute d’avion. Pire, les piscines de combustibles usés, qui ne bénéficient d’aucune protection particulière, sont dramatiquement vulnérables, comme le prouve la catastrophe de Fukushima.Enfin, comment imaginer que ces tests de résistance soient réalisés par les mêmes autorités et experts que ceux qui les pratiquent habituellement. Les tests ne seront crédibles que s’ils sont menés et contrôlés par des experts internationaux indépendants.C’est à ces conditions que le risque nucléaire sera réduit. Mais seul l’engagement ferme et responsable dans la sortie du nucléaire y mettra fin.\ » …

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  2. L’UE doit protéger les travailleurs du nucléaire

    Posté par Equipe parlementaire • Dans la catégorie Activités parlementaires,commission emploi – affaires-socialesDepuis quelques semaines, hommes politiques et journalistes n’ont que ce mot à la bouche : Fukushima. L’ampleur de la catastrophe causée par le séisme a relancé le débat sur la sortie du nucléaire, au point de faire bouger les lignes dans un paysage politique français traditionnellement très pro-nucléaire.Au Parlement européen, la question du nucléaire est aussi à l’ordre du jour, mais pas forcément là où on l’attend le plus. Ainsi, le groupe des Vert/ALE a connu une petite victoire au sein de la Commission Emploi et Affaires sociales le jeudi 14 avril dernier. Nous avons en effet adopté à une large majorité le projet d’avis de ma collègue députée Verte britannique Jean Lambert sur le projet de directive concernant la gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs.En adoptant ce texte, notre commission espère pouvoir pousser la Commission européenne à agir dans le sens d’une plus grande protection des travailleurs qui sont au contact de déchets radioactifs ou de combustibles usés.Premier combat dans la longue liste de nos amendements : obtenir le changement de la base juridique proposée par la Commission européenne. Actuellement basée sur le traité Euratom, nous demandons à ce que la directive ait pour base juridique le traité de Lisbonne le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE). En effet, la question du traitement des déchets radioactifs doit se rattacher aux questions de santé et de sécurité au travail, qui relèvent des compétences de l’Union européenne et non d’Euratom. Notre demande n’est pas anodine. Si elle venait à aboutir, les députés européens auraient alors un véritable pouvoir d’action en devenant co-législateurs aux côtés du Conseil, dans le cadre de la procédure de codécision.Le texte de Jean Lambert demande également une définition plus large des termes « combustibles usés » et « déchets radioactifs » afin d’intégrer le plus grand nombre possible de travailleurs, en partant de la phase de traitement jusqu’au site de transport des déchets. Les questions de formation, du suivi médical des travailleurs y sont également soulignées, ainsi que celle de la responsabilité à très long terme de la gestion des déchets radioactifs.La prochaine étape au Parlement européen passera par la commission de l’industrie, la recherche et l’énergie, qui doit maintenant prendre en compte nos propositions. La bataille sur la question du nucléaire se mène sur tous les fronts et les députés européens viennent de démontrer qu’ils savaient sortir des positions rhétoriques pour proposer de véritables avancées. Espérons que nous pourrons sauver ces acquis dans les prochaines étapes de négociations pour protéger tous les travailleurs du nucléaire. C’est une question de justice sociale et environnementale. …

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  3. Pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires

    Réunie en Congrès constitutif à La Rochelle les 4 et 5 juin 2011, Europe Ecologie-les Verts approuve et fait sien l’appel suivant pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires : 1. L’Europe est composée de peuples situés sur un même continent, constitués en Etats et nations de langues et de cultures diverses, qui se sont tantôt rassemblés et tantôt combattus, et qui puisent dans cette longue histoire commune la volonté de devenir une seule entité culturelle et politique, fondée sur des valeurs et des aspirations capables d’harmoniser leurs différences et de préserver la paix. 2. Ainsi définie par la conscience et la volonté des peuples et des personnes qui la composent de partager une même destinée, l’Europe doit tirer les leçons de son propre passé dans ce qu’il a eu d’exaltant mais aussi de tragique, afin d’envisager et de construire un avenir conforme à ses valeurs et ses aspirations. 3. Au cours du long processus historique qui l’a formée, l’Europe a apporté sa part aux arts, aux sciences, aux techniques, à la pensée et à la création humaines, mais elle a aussi connu de nombreuses guerres, colonisé en partie le reste du monde, provoqué deux guerres mondiales, subi et exporté des dictatures, atteint le paroxysme de la violence en inventant les camps de concentration et les totalitarismes génocidaires. 4. Au terme de ce processus, le respect de la personne humaine est devenu la première des valeurs de l’Europe; toutes les autres lui sont subordonnées; il entraîne de nombreuses conséquences politiques, sociales, économiques, juridiques, morales et culturelles. 5. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est une autre de ces valeurs. 6. La démocratie, ou gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, est à la fois un idéal et un moyen de concilier des aspirations contradictoires ; c’est pourquoi la défense de la démocratie est constitutive de l’Europe passée, présente et à venir. 7. Dorénavant, les citoyens européens considèrent que le respect des personnes et l’approfondissement de la démocratie sont les meilleurs garants d’une paix juste et durable, à l’échelle du continent européen comme à l’échelle mondiale. 8. Les institutions existantes de l’Union Européenne représentent un cadre utile à la construction d’une Europe pacifiée et pacifique, mais doivent être rendues plus démocratiques au moyen de processus eux-mêmes démocratiques ; ainsi, les peuples doivent être directement consultés sur les questions d’importance qui engagent leur avenir, celui de l’Europe, et dans une certaine mesure, l’avenir du monde. 9. Une constitution européenne retenant les meilleurs acquis du passé, définissant l’Europe à construire et la situant dans le monde fait partie de ces questions majeures qui devraient être tranchées par référendum. 10. Les moyens de préserver la paix et de garantir la sécurité collective en font aussi partie. 11. Les modèles de production, de consommation, d’échanges, les rapports avec la nature et la protection de l’environnement, en font partie en tant que choix de civilisation. 12. A ces divers titres, l’énergie nucléaire sous son double aspect civil et militaire aurait dû et devra faire l’objet de décisions collectives et de consultations démocratiques. Les peuples d’Europe doivent s’emparer de cette question. Dans cette perspective, nous, citoyens d’Europe et du monde, faisons nôtres et appelons les citoyens de tous les pays d’Europe à partager les exigences suivantes :1. De l’Atlantique à l’Oural, plus aucun armement nucléaire ne doit stationner ni être installé en Europe. 2. Plus aucune arme nucléaire ne doit menacer l’Europe ni menacer le reste du monde. 3. L’Europe doit initier et soutenir jusqu’à son plein achèvement le processus d’abolition des armes nucléaires dans le monde, conformément à l’article VI du traité de Non Prolifération.4. La Conférence du Désarmement basée à Genève doit aboutir à ce résultat par quelque moyen que ce soit. 5. L’AIEA basée à Vienne doit cesser de prôner l’énergie nucléaire pour se consacrer exclusivement au contrôle des installations nucléaires civiles et militaires, empêcher le détournement des matières fissiles et la fabrication de nouvelles armes, aider au démantèlement des armes et des centrales nucléaires existantes. 6. L’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) basée à Vienne doit devenir opérationnelle. 7. Toute la lumière doit être faite sur les causes et les conséquences réelles de catastrophes nucléaires comme celles de Tcheliabinsk et de Tchernobyl. 8. L’accord de 1959 entre l’AIEA et l’OMS, qui impose à l’OMS la désinformation et le mensonge en matière nucléaire, doit être abrogé. 9. Le traité EURATOM doit être abrogé et aucune nouvelle centrale nucléaire ne doit être construite. 10. L’Europe doit devenir une zone intégralement dénucléarisée, afin de contribuer à la dénucléarisation totale de la planète sans attendre une action similaire des autres Etats ou continents. Nous appelons les citoyens, les ONG, les Etats et les peuples d’Europe à s’unir et agir pour réaliser ces objectifs dans les meilleurs délais. » …

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  4. Sortir du nucléaire en Europe : note d’EELV au parlement européen

    Avec l’énergie nucléaire, nous prenons des risques immenses et inutiles. A la lumière des événements tragiques qui viennent d’avoir lieu au Japon, l’Union européenne doit enfin engager la sortie du nucléaire en interrompant tous les projets de nouvelles centrales, en fermant les réacteurs nucléaires les plus dangereux et en cessant le financement d’ITER.Une transition énergétique nous attend : les énergies renouvelables peuvent couvrir nos besoins en électricité. Combinées à une meilleure efficacité énergétique, et une sobriété nécessaire face à l’épuisement des ressources de notre planète, nous pourrons, tout à la fois, préserver le climat et se détourner de l’atome. En Europe, certains pays européens montrent déjà la voie. Avec à la clé, de nombreux emplois « verts ».> Télécharger la note (format PDF) …

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  5. Cécile Duflot demande la fermeture de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube)

    PARIS, 7 avril 2011 La présidente du groupe EELV au conseil régional d’IdF, Cécile Duflot, a demandé jeudi la fermeture de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) située à 105 kilomètres au sud est de Paris et remis un badge \ »Le Nucléaire non merci !\ » au président PS de la région, Jean-Paul Huchon.Lors de la séance des questions d’actualité, la secrétaire nationale de Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a affirmé que \ »les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s’échapper dans l’atmosphère en cas d’accident atteindraient à l’évidence des zones très éloignées du site, et menaceraient directement 11,6 millions de Franciliens\ ».Mme Duflot a rappelé que l’Autorité de sûreté nucléaire a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la centrale de Nogent et que le plan particulier d’intervention de la centrale ne concernait que les communes dans un périmètre de 10 kilomètres de l’installation.\ »Etant donnés les risques que cette centrale représente pour environ 20% de la population de notre pays\ », elle a affirmé qu’il était de la responsabilité des élus écologistes franciliens d’\ »exiger sa fermeture rapide\ ».Elle a ajouté que la fermeture de la centrale de Nogent devait s’inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire, de reconversion des emplois liés à cette industrie et plus largement de \ »transition énergétique\ ».Les élus écologistes ont salué la prise de position de M. Huchon, qui, après le drame de Fukushima au Japon, prône, selon eux, \ »la conversion énergétique de l’Ile-de-France\ ». …

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  6. Être actifs aujourd’hui pour ne pas être radioactifs demain : sortir du nucléaire, c’est possible…

    FUKUSHIMA : QUELLES CONSÉQUENCES SANITAIRES ? De nombreux japonais sont morts suite au terrible tremblement de terre et au tsunami qui ont touché leur pays. Le peuple japonais risque hélas de payer cher et pour longtemps la catastrophe de Fukushima. Les ONG locales affirment qu’une zone d’exclusion de 100 kilomètres autour de la centrale devra être établie pour des dizaines, voire des centaines d’années. En définitive, 8 millions de personnes risquent de devenir des réfugiés nucléaires au Japon. Soit plus que la population des régions PACA et Languedoc-Roussillon réunies. Il est aujourd’hui établi que le taux de cancer va s’accroître et que des mutations génétiques toucheront les générations futures au Japon et peut-être beaucoup plus loin. Quant aux personnes qui se battent courageusement sur le site pour sauver la centrale, certaines reçoivent des doses d’irradiations très importantes et sans aucun doute mortelles. …

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  7. Nucléaire : soyons réalistes, engageons la transition énergétique

    Jeudi de l’écologie 2012 Jeudi 24 mars à partir de 20hAnnexe du Parlement Européen,288 boulevard Saint Germain, Paris Au lendemain de la catastrophe de Fukushima au japon, vingt-cinq ans après Tchernobyl, plus personne ne doute de la réalité du danger nucléaire… à l’exception peut-être de celles et ceux qui vivent de l’atome et des partis encore sous le joug idéologique et économique de la toute puissance atomique. …

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  8. Nucléaire: reconnaissez l’erreur

    > Tribune publiée sur Mediapart Apostrophe à ceux qui gouvernent ou y aspirent, par les élus écologistes Hélène Gassin (Ile-de-France), Jean-Philippe Magnen et Matthieu Orphelin (Pays-de-la-Loire): «Il n’est jamais trop tard pour reconnaître, devant la réalité des faits, qu’on a fait fausse route». …

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  9. Nucléaire : le Japon a joué à l’apprenti sorcier. Et la France ? [Michèle Rivasi]

    Par Michèle Rivasi | Députée européenne | 13/03/2011 > Lire la Tribune publiée sur Rue89 Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l’opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l’énergie nucléaire. …

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  10. Où vont les déchets radioactifs issus des centrales nucléaires?

    Le groupe des Verts / ALE lance ce nouveau site Internet www.dechets-nucleaires.eu. Disponible en quatre langues – anglais, allemand, français, néerlandais- (choisir le \ »baril français\ » en page d’accueil pour avoir le site en français), il montre de façon pédagogique et humoristique la gestion des déchets nucléaires dans différents pays. Cliquez sur le pays qui vous intéresse et observez où sont stockés les déchets en Europe, aux Etats Unis et Russie. …

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  11. Anomalie de sûreté dans 34 réacteurs nucléaires

    Communiqué du 14 février 2011 34 réacteurs situés dans 5 régions viennent d’être déclarés touchés par un avis d’incident, émis par l’Autorité de sûreté nucléaire, le 7 février dernier intitulé « Anomalie générique concernant le système d’injection de sécurité des réacteurs de 900 MWe ». Sans la vigilance du Réseau Sortir du nucléaire ce grave manquement à la sécurité serait passé complètement inaperçu. …

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  12. Nucléaire : et maintenant, la mer !

    Communiqué du 24 janvier 2011 Le lobby du nucléaire ne désarme pas. Après l’EPR, qui s’avère d’ores et déjà un échec technologique et commercial, Astrid nouveau nom pour le clone de superphénix, ITER… il revient avec un nouveau produit miracle. Le Flexblue est la dernière trouvaille proposée par le groupe de construction navale DCNS qui vient de lancer ce projet destiné à alimenter en électricité les îles et régions isolées. Ce n’est rien d’autre qu’une petite centrale nucléaire immergée… Pourtant rien de nouveau à part le fait de prendre le risque d’irradier encore un peu plus la mer.Elles seraient comme les centrales terriennes alimentées par l’uranium, et engendreraient donc les mêmes déchets et risques. Immergées entre 60 et 100 mètres, elles ne seraient pas à l’abri des attentats, des fuites et autres accidents avec toutes les conséquences sur la faune, la flore, l’humain. Elles coûteraient bien entendu encore plus cher… Un rêve d’ingénieur fan de Jules Verne qui mobilise d’ores et déjà des crédits de recherche… comme tant d’autres.On pourrait en rire, mais quand dans le même temps le Gouvernement atermoie sur l’éolien off-shore au motif de l’opposition des pêcheurs ou du coût trop élevé, des risques pour l’écosystème marin… ça devient pathétique. Il serait tellement plus simple de mettre nos moyens financiers, humains, technologiques au profit d’une nouvelle politique de l’énergie : économies d’énergie, développement des énergies renouvelables propres et inépuisables. Ca a probablement échappé à nos « savants » mais l’éolien off-shore existe, lui, il est disponible et expérimenté. …

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  13. EDF dilapide des actifs de service public pour payer le démantèlement de ses centrales nucléaires !

    Communiqué de presse du 16 décembre 2010 Alors que depuis quelques années le droit européen impose la séparation stricte des activités de transport de l’électricité et de production, notamment parce que le transport et la distribution sont considérés comme du service public, alors que pendant des décennies on nous a dit que le financement du démantèlement était assuré, après avoir largement puisé dans les actifs du réseau lors de la séparation, après avoir gonflé son résultat annuel aux dépens de ses filiales de transport (RTE) et de distribution (ERDF), EDF et son PDG Henri Proglio décident tranquillement de transférer la moitié du capital de RTE à un fonds dédié au démantèlement nucléaire ! …

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